En France, 5,8 millions de personnes vivent aujourd’hui dans un logement qu’il leur est impossible de chauffer ou de rafraîchir. Un chiffre qui n’a fait que croitre ces dernières années du fait de l’augmentation du coût des énergies. Face à cette forme de mal logement qui s’installe, dans le cadre de la quatrième édition de la Journée nationale contre la précarité énergétique, l’Agence d’Aménagement durable, d’Urbanisme et d’Énergie de la Corse (AUE) organisait une réunion du Conseil de l’Énergie de l’Air et du Climat de Corse dédiée à cette thématique, ce mardi après-midi au Palais Lantivy à Ajaccio. « L’objectif est rendre visible ce phénomène d’ampleur », indique Marie-Dominique Paoli, chargée d’études à l’AUE, tout en pointant des « chiffres très alarmants » sur l’île. « Aujourd’hui nous avons 60 000 personnes qui sont en situation de précarité énergétique en Corse, ce qui correspond à environ 30 000 ménages. C’est 10 000 de plus qu’en 2016 », déplore-t-elle.
Si pour accompagner ces logements précaires la solution vise souvent à payer leurs factures grâce à des aides d’urgence, diverses études ont démontré que ce traitement ne suffit cependant pas à agir concrètement sur ce fléau. « Ce phénomène ne peut se résorber qu’au travers des rénovations énergétiques globales et performantes », souligne la chargée d’études de l’AUE. En Corse, la majorité des ménages en situation de précarité énergétique vit en effet dans des logements anciens énergivores pour lesquels ils n’ont pas les moyens d’entreprendre des travaux, du fait de leurs revenus modestes. Et si divers dispositifs existent pour les aider, le montage des dossiers, perçu comme complexe et chronophage, fait souvent reculer. C’est dans cette optique que l’AUE a mis en place le dispositif ORELI, qui a pour but d’accompagner « du montage du dossier administratif jusqu’à la restitution du chantier ». « Avec ORELI, 154 maisons ont déjà été rénovées dont la moitié sont des ménages en situation de précarité énergétique. Et nous sommes à 245 dossiers en cours de rénovation », détaille Marie-Dominique Paoli.
Cependant, beaucoup de propriétaires de passoires thermiques n’ont encore jamais sollicité d’accompagnement de l’AUE et restent sur le carreau. Décision a donc été prise d’inverser la tendance et de développer une politique d’aller vers pour agir avec force contre la précarité énergétique. « Pour pouvoir rénover ces logements, il faut que l’on puisse détecter ces ménages. L’année dernière, lors de la 3ème édition de la journée nationale contre la précarité énergétique, l’AUE a décidé de structurer un réseau d’acteurs de la détection à travers les travailleurs sociaux, les associations caritatives, le personnel médical, les élus de proximité et toutes les personnes qui sont en contact avec ces ménages », explique la chargée d’études de l’AUE, « Nous avons notamment réalisé un atelier en juillet dernier sur comment détecter mieux et structuré un réseau d’acteurs de la détection Il va falloir former ces personnes pour qu’elles détectent ces ménages et les renvoient vers nos dispositifs ».
Afin de simplifier les choses, dans le même temps, l’AUE a également entrepris un travail avec ses partenaires à l’instar de l’État pour construire un dispositif avec interlocuteur unique et faire en sorte que les aides soient compatibles entre elles, pour permettre aux ménages très modestes de ne plus avoir de reste à charge. Et que chacun puisse enfin vivre dans un logement où il ne souffrira plus des aléas thermiques.
Si pour accompagner ces logements précaires la solution vise souvent à payer leurs factures grâce à des aides d’urgence, diverses études ont démontré que ce traitement ne suffit cependant pas à agir concrètement sur ce fléau. « Ce phénomène ne peut se résorber qu’au travers des rénovations énergétiques globales et performantes », souligne la chargée d’études de l’AUE. En Corse, la majorité des ménages en situation de précarité énergétique vit en effet dans des logements anciens énergivores pour lesquels ils n’ont pas les moyens d’entreprendre des travaux, du fait de leurs revenus modestes. Et si divers dispositifs existent pour les aider, le montage des dossiers, perçu comme complexe et chronophage, fait souvent reculer. C’est dans cette optique que l’AUE a mis en place le dispositif ORELI, qui a pour but d’accompagner « du montage du dossier administratif jusqu’à la restitution du chantier ». « Avec ORELI, 154 maisons ont déjà été rénovées dont la moitié sont des ménages en situation de précarité énergétique. Et nous sommes à 245 dossiers en cours de rénovation », détaille Marie-Dominique Paoli.
Cependant, beaucoup de propriétaires de passoires thermiques n’ont encore jamais sollicité d’accompagnement de l’AUE et restent sur le carreau. Décision a donc été prise d’inverser la tendance et de développer une politique d’aller vers pour agir avec force contre la précarité énergétique. « Pour pouvoir rénover ces logements, il faut que l’on puisse détecter ces ménages. L’année dernière, lors de la 3ème édition de la journée nationale contre la précarité énergétique, l’AUE a décidé de structurer un réseau d’acteurs de la détection à travers les travailleurs sociaux, les associations caritatives, le personnel médical, les élus de proximité et toutes les personnes qui sont en contact avec ces ménages », explique la chargée d’études de l’AUE, « Nous avons notamment réalisé un atelier en juillet dernier sur comment détecter mieux et structuré un réseau d’acteurs de la détection Il va falloir former ces personnes pour qu’elles détectent ces ménages et les renvoient vers nos dispositifs ».
Afin de simplifier les choses, dans le même temps, l’AUE a également entrepris un travail avec ses partenaires à l’instar de l’État pour construire un dispositif avec interlocuteur unique et faire en sorte que les aides soient compatibles entre elles, pour permettre aux ménages très modestes de ne plus avoir de reste à charge. Et que chacun puisse enfin vivre dans un logement où il ne souffrira plus des aléas thermiques.