Les jeunes avocates et le bâtonnier
C'est dans la solennité de la Cour d'appel du Tribunal de Bastia que les quatre jeunes avocates, qui viennent tout juste d'obtenir leur diplôme, ont prêté serment devant la cour présidée par le Premier Président Philippe Herald. Le procureur général près de la Cour d’appel, Francis Battut, a fait les réquisitions d'usage et rappelé à ces nouvelles venues, à la fois, les exigences et les modalités, mais aussi l'importance et la noblesse de leur profession. Dans une salle bien remplie par la présence des familles et de nombreux confrères, chaque impétrante, à l'appel de son nom, a, ensuite, prêté le serment des avocats en jurant d'exercer sa fonction « avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ».
Le combat pour l’émancipation
Auparavant, le bâtonnier, Me Josette Croce, a présenté les quatre parcours respectifs et expliqué qu’une carrière se construit avec « humilité, travail, pugnacité et audace ». Elle a exhorté ses nouvelles consœurs à être « des avocates indignées pour rester debout et affronter les peurs ».
En cette veille du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, elle a fait une belle plaidoirie sur le long combat pour l’émancipation qui a permis aux femmes de faire leur entrée au barreau.
« C’est grâce à l’indignation et à la révolte féminine que nous portons aujourd’hui des robes noires, symboles de l’égalité et des droits. Longtemps, la justice a été un monde d’hommes ».
Il faudra, effectivement, le combat de la première femme avocate française, Jeanne Chauvin, qui aboutira à la loi du 1er décembre 1900, portée par Raymond Poincaré, pour que, malgré la misogynie de la profession de l’époque, les femmes puissent exercer. Me Josette Croce a rendu un vibrant hommage à cette première figure emblématique, ainsi qu’à celles qui, comme Gisèle Halimi, se sont illustrées et luttent encore, partout dans le monde, pour la défense des droits.
Et, même si, aujourd’hui, les femmes sont devenues largement majoritaires dans la profession, l’égalité est loin d’être acquise. « Les femmes mettent plus de temps à devenir associées et leurs revenus restent inférieurs à ceux des hommes », déplore le bâtonnier.
Une inégalité de traitement que l’on retrouve dans toutes les professions.
Le combat pour l’émancipation
Auparavant, le bâtonnier, Me Josette Croce, a présenté les quatre parcours respectifs et expliqué qu’une carrière se construit avec « humilité, travail, pugnacité et audace ». Elle a exhorté ses nouvelles consœurs à être « des avocates indignées pour rester debout et affronter les peurs ».
En cette veille du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, elle a fait une belle plaidoirie sur le long combat pour l’émancipation qui a permis aux femmes de faire leur entrée au barreau.
« C’est grâce à l’indignation et à la révolte féminine que nous portons aujourd’hui des robes noires, symboles de l’égalité et des droits. Longtemps, la justice a été un monde d’hommes ».
Il faudra, effectivement, le combat de la première femme avocate française, Jeanne Chauvin, qui aboutira à la loi du 1er décembre 1900, portée par Raymond Poincaré, pour que, malgré la misogynie de la profession de l’époque, les femmes puissent exercer. Me Josette Croce a rendu un vibrant hommage à cette première figure emblématique, ainsi qu’à celles qui, comme Gisèle Halimi, se sont illustrées et luttent encore, partout dans le monde, pour la défense des droits.
Et, même si, aujourd’hui, les femmes sont devenues largement majoritaires dans la profession, l’égalité est loin d’être acquise. « Les femmes mettent plus de temps à devenir associées et leurs revenus restent inférieurs à ceux des hommes », déplore le bâtonnier.
Une inégalité de traitement que l’on retrouve dans toutes les professions.