Au fil des jours, la confusion s’est installée sur l’appréhension du dossier. Le deuxième acte de ce sempiternel procès judiciaire a tenté de remettre les choses en place par l’intermédiaire de la défense et des différentes plaidoiries. Me François Fabiani a déploré « l’absence d’éléments accusatoires » concernant son client qui était « au mauvais endroit, au mauvais moment » selon les dires de l’avocat de la défense. Pour ce dernier, les éléments ne sont pas suffisants pour une condamnation pénale.
Du coté de Me Rosa Prosperi, le parquet a présenté « une situation d’une manière qui ne correspond en aucun cas à l’exploitation des vidéos » et dénonce une peine disproportionnée pour son client, le gérant du Pénalty qui encourt de la prison ferme et la fermeture de l’établissement. « C’est le quartier du marché qui est visé » s’est désolée la magistrate qui a aussi prédit des conséquences sans précédent pour le propriétaire du bar. La défense s’est attachée à dresser des portraits d'hommes enferrés pour certains dans un passé qui continue de leur nuire. Tous ont plaidé la relaxe.
Beaucoup de zones d’ombre planent sur ce dossier dont le jugement a été mis en délibéré au 11 avril prochain.