La station de la place Abbatucci est idéalement située pour mesurer la qualité de l’air et renforcer la surveillance en centre-ville. De précédentes études ont en effet permis de mettre en évidence les zones les plus impactées par la pollution atmosphérique, raison pour laquelle cet emplacement n’a pas été choisi par hasard, bien au contraire. Il se situe au beau milieu de la circulation du centre-ville, fait face au port de commerce et à la centrale du Vazziu. Travail qui a été effectué en collaboration avec la ville d’Ajaccio pour le choix de cet emplacement qui permet de mieux mesurer les concentrations en polluants les plus importantes en zone trafic.
Prévoir les impacts…
« Qualitair Corse gère, entretient, relève les mesures et interprète les résultats de 82 appareils répartis dans une dizaine de sites équipés. Certains sont au plus près des zones potentielles de pollution : au cœur des deux grandes villes, à proximité des établissements émetteurs comme les deux centrales thermiques du Vazziu et de Lucciana,et celles installées en zones rurales » a déclaré François Alfonsi dans son allocution.
Il faut savoir également qu’à la pollution générée en Corse, s’ajoute celle venue de loin, à savoir le Sahara lorsqu’elle est portée par le vent du sud ainsi que les grands bassins industriels de Méditerranée, Italie ou sud de la France ; Autant de données qui permettent aux ingénieurs, avec l’aide des services de Méteo France, partenaire constant, de générer des cartographies précises pour prévoir les pics de pollution et en prévenir la population.
Le président de Qualitair Corse poursuit : « Ces données entrent aussi dans le processus de modélisation des impacts à travers des cartes qui servent de support aux plan de prévention de la qualité de l’air dont les documents d’urbanisme doivent être dorénavant dotés. L’impact sur la qualité de l’air est un critère important pour les décisions d’aménagement. L’exemple le plus parlant est celui qui a amené au choix du fioul lourd dans un premier temps puis au gaz naturel liquéfié pour alimenter les futures centrales thermiques de Corse. Il le sera de plus en plus et nous devons faire en sorte de prévoir les impacts pour l’avenir des choix qui seront faits… »
François Alfonsi a rappelé qu’un partenariat sera noué avec les CFC pour faire connaître auprès des gares qui assurent la desserte urbaine, l’état de la pollution en ville, témoin immédiat des embouteillages automobiles. La mesure effectuée place Abbatucci sera ainsi répercutée aux automobilistes de Mezzana, ce qui (pourquoi pas) les encouragera à laisser leurs voitures pour prendre le train.
Conseillère Exécutive en charge de l’énergie et présidente de l’Agence d’Aménagement durable de Planification et d’Urbanisme de la Corse, Fabienne Giovannini était présente à cette inauguration. Invitée par Qualitair Corse, elle a mis l’accent sur cette opération d’envergure à laquelle la CTC a collaboré :
« Essayer d’améliorer la qualité de l’air est une mission à laquelle toutes les associations participent sur l’ensemble du territoire. La station de la place Abatucci est très performante et affiche l’indice de pollution et explique les différents niveaux de la qualité de l’air à destination des scolaires et du grand public. Une opération que l’on peut qualifier de pédagogique. Cette station est différente des autres dans la mesure où elle arbore un nouvel habillage et permet une meilleure sensibilisation à la population sur les activités polluantes ainsi que sur les actions permettant la réduction des émissions. Des informations également retranscrites en langue corse. L’outil est performant, entièrement climatisé et équipée afin de pouvoir accueillir tous les analyseurs nécessaires à la mesure des polluants atmosphériques. La station va mesurer dans un premier temps le dioxyde d’azote et les particules en suspension, mais sera amenée à mesurer d’autres polluants comme le benzène ou le monoxyde de carbone. Nous sommes à quelques encablures du port, au beau milieu du centre-ville, l’endroit est effectivement justifié pour mesurer toutes les pollutions.
L’ambition de l’association Qualitair Corse et de ses partenaires est claire : mesurer et alerter comme cela a toujours été fait, mais agir de plus en plus pour que la Corse soit pleinement satisfaite de sa qualité de l’air et pour que sa population soit mieux protégée dans sa santé.
J.-F.V.
Prévoir les impacts…
« Qualitair Corse gère, entretient, relève les mesures et interprète les résultats de 82 appareils répartis dans une dizaine de sites équipés. Certains sont au plus près des zones potentielles de pollution : au cœur des deux grandes villes, à proximité des établissements émetteurs comme les deux centrales thermiques du Vazziu et de Lucciana,et celles installées en zones rurales » a déclaré François Alfonsi dans son allocution.
Il faut savoir également qu’à la pollution générée en Corse, s’ajoute celle venue de loin, à savoir le Sahara lorsqu’elle est portée par le vent du sud ainsi que les grands bassins industriels de Méditerranée, Italie ou sud de la France ; Autant de données qui permettent aux ingénieurs, avec l’aide des services de Méteo France, partenaire constant, de générer des cartographies précises pour prévoir les pics de pollution et en prévenir la population.
Le président de Qualitair Corse poursuit : « Ces données entrent aussi dans le processus de modélisation des impacts à travers des cartes qui servent de support aux plan de prévention de la qualité de l’air dont les documents d’urbanisme doivent être dorénavant dotés. L’impact sur la qualité de l’air est un critère important pour les décisions d’aménagement. L’exemple le plus parlant est celui qui a amené au choix du fioul lourd dans un premier temps puis au gaz naturel liquéfié pour alimenter les futures centrales thermiques de Corse. Il le sera de plus en plus et nous devons faire en sorte de prévoir les impacts pour l’avenir des choix qui seront faits… »
François Alfonsi a rappelé qu’un partenariat sera noué avec les CFC pour faire connaître auprès des gares qui assurent la desserte urbaine, l’état de la pollution en ville, témoin immédiat des embouteillages automobiles. La mesure effectuée place Abbatucci sera ainsi répercutée aux automobilistes de Mezzana, ce qui (pourquoi pas) les encouragera à laisser leurs voitures pour prendre le train.
Conseillère Exécutive en charge de l’énergie et présidente de l’Agence d’Aménagement durable de Planification et d’Urbanisme de la Corse, Fabienne Giovannini était présente à cette inauguration. Invitée par Qualitair Corse, elle a mis l’accent sur cette opération d’envergure à laquelle la CTC a collaboré :
« Essayer d’améliorer la qualité de l’air est une mission à laquelle toutes les associations participent sur l’ensemble du territoire. La station de la place Abatucci est très performante et affiche l’indice de pollution et explique les différents niveaux de la qualité de l’air à destination des scolaires et du grand public. Une opération que l’on peut qualifier de pédagogique. Cette station est différente des autres dans la mesure où elle arbore un nouvel habillage et permet une meilleure sensibilisation à la population sur les activités polluantes ainsi que sur les actions permettant la réduction des émissions. Des informations également retranscrites en langue corse. L’outil est performant, entièrement climatisé et équipée afin de pouvoir accueillir tous les analyseurs nécessaires à la mesure des polluants atmosphériques. La station va mesurer dans un premier temps le dioxyde d’azote et les particules en suspension, mais sera amenée à mesurer d’autres polluants comme le benzène ou le monoxyde de carbone. Nous sommes à quelques encablures du port, au beau milieu du centre-ville, l’endroit est effectivement justifié pour mesurer toutes les pollutions.
L’ambition de l’association Qualitair Corse et de ses partenaires est claire : mesurer et alerter comme cela a toujours été fait, mais agir de plus en plus pour que la Corse soit pleinement satisfaite de sa qualité de l’air et pour que sa population soit mieux protégée dans sa santé.
J.-F.V.