Un rapprochement contesté.
"La méthode est étrange : contact exclusif avec un seul des candidats, la plus grande partie des militants d ‘AEIV ignorant totalement l'existence et le contenu des discussions menées ;puis décision prise lors d’une réunion sans quorum réel du Conseil Politique Régional de tenir un point presse pour lister les points d’accord et de désaccord dans la perspective d’une alliance électorale possible,pour annoncer finalement la mise en place d’un partenariat . En bref un "jeu politique" qui ne brille ni par sa clarté, ni par sa lisibilité.
En ce qui concerne le fond: François Tatti, dans ses positions publiques, est aujourd'hui totalement à l'opposé des idées portées par Europe Écologie - Les Verts : est-il besoin de rappeler l'incinérateur, la décharge de Cervioni, le soutien au déclassement de zones protégées (Piana Arone), le refus de voter le statut de coofficialité de la langue corse, l'opposition aux avancées institutionnelles ( le statut de résident par exemple) et l'affirmation d'un jacobinisme revendiqué?
Au plan municipal bastiais, François Tatti s’est certes détaché récemment de la majorité municipale, mais principalement, de sa propre affirmation, parce qu’Emile Zuccarelli n’aurait pas tenu la promesse qui lui aurait été faite de le désigner comme son successeur. Sur le fond, il n’a jamais dénoncé les pratiques clanistes et le caractère antidémocratique du système en place à Bastia depuis 40 ans, notamment en matière de chantage à l’emploi et au logement. Il continue même fièrement de reprendre à son compte les aspects les plus contestables du bilan de l’actuelle majorité municipale : soutien sans réserve au projet de port de la Carbonite, destruction d’une partie du quartier historique du Puntettu, gestion approximative des problèmes liés à l'amiante...
Nous refusons que des "représentants" d'AEIV aient décidé abruptement d'une alliance électorale dans la précipitation et sans aucune garantie politique ni sur le fond, ni en ce qui concerne le comportement de M. Tatti au deuxième tour.
Nous contribuons depuis longtemps aux combats environnementaux, sociaux et culturels de notre île et ne souhaitons pas que les acquis et la légitimité de ce combat soient bradés.
Nous tenons donc à exprimer publiquement notre désaccord total avec cette façon de procéder, qui ressemble plus à une"combinaison » qu'à la recherche de compromis au service d’une conception raisonnée de l’écologie et de l’intérêt général."
Le communiqué est signé Alfonsi Monique, Allegrini Marie Madeleine, Babin Hélène, Emmanuelli Pierre André, Fauconnier Denis, Fauconnier Marie Antoinette, Graziani Jean, Laredo Norbert, Sabiani Chantal, Simonpietri Agnès, Tramoni Francine, adhérents d’ Auropa-Eculugia –I Verdi.
En ce qui concerne le fond: François Tatti, dans ses positions publiques, est aujourd'hui totalement à l'opposé des idées portées par Europe Écologie - Les Verts : est-il besoin de rappeler l'incinérateur, la décharge de Cervioni, le soutien au déclassement de zones protégées (Piana Arone), le refus de voter le statut de coofficialité de la langue corse, l'opposition aux avancées institutionnelles ( le statut de résident par exemple) et l'affirmation d'un jacobinisme revendiqué?
Au plan municipal bastiais, François Tatti s’est certes détaché récemment de la majorité municipale, mais principalement, de sa propre affirmation, parce qu’Emile Zuccarelli n’aurait pas tenu la promesse qui lui aurait été faite de le désigner comme son successeur. Sur le fond, il n’a jamais dénoncé les pratiques clanistes et le caractère antidémocratique du système en place à Bastia depuis 40 ans, notamment en matière de chantage à l’emploi et au logement. Il continue même fièrement de reprendre à son compte les aspects les plus contestables du bilan de l’actuelle majorité municipale : soutien sans réserve au projet de port de la Carbonite, destruction d’une partie du quartier historique du Puntettu, gestion approximative des problèmes liés à l'amiante...
Nous refusons que des "représentants" d'AEIV aient décidé abruptement d'une alliance électorale dans la précipitation et sans aucune garantie politique ni sur le fond, ni en ce qui concerne le comportement de M. Tatti au deuxième tour.
Nous contribuons depuis longtemps aux combats environnementaux, sociaux et culturels de notre île et ne souhaitons pas que les acquis et la légitimité de ce combat soient bradés.
Nous tenons donc à exprimer publiquement notre désaccord total avec cette façon de procéder, qui ressemble plus à une"combinaison » qu'à la recherche de compromis au service d’une conception raisonnée de l’écologie et de l’intérêt général."
Le communiqué est signé Alfonsi Monique, Allegrini Marie Madeleine, Babin Hélène, Emmanuelli Pierre André, Fauconnier Denis, Fauconnier Marie Antoinette, Graziani Jean, Laredo Norbert, Sabiani Chantal, Simonpietri Agnès, Tramoni Francine, adhérents d’ Auropa-Eculugia –I Verdi.