«8e jour de grève et de mobilisation et on est encore là, malgré le fait que samedi à cause des intempéries nous n’avons pu exprimer encore et toujours notre mécontentement » déclare François Giudicelli, porte-parole de l’intersyndicale CFDT, CGC, CGT, CFTC, FO, FSU, STC et Unsa. « Pour nous tous ici rassemblés avec la même détermination, la même résolution que les fois précédentes, c’est non, non, non. Nous ne voulons pas de cette réforme des retraites, nous ne voulons pas d’un âge légal de départ à 64 ans »
A grand renfort de pétards, sifflet et cornes de brume, les manifestants ont parcouru le boulevard parfois applaudis par les commerçants ou des sympathisants rassemblés sur les trottoirs.
Pour les grévistes et les syndicats rien n’est joué
« Non, rien n’est joué » confirme François Giudicelli, «les parlementaires et en particulier les députés devront se prononcer sur le texte et la majorité n’est pas acquise. Certains députés peuvent encore s’abstenir ou se faire porter pâle. Et si, trop inquiet sur le résultat du vote, le gouvernement déclenche le 49.3, c’est un véritable déni de démocratie auquel nous aurions à faire face. Sourd à la rue et réduisant à sa plus simple expression le droit des parlementaires à débattre, à s’affronter, à amender ce texte, le gouvernement prend un risque énorme, celui de creuser encore plus le fossé entre le peuple et ceux qui gouvernent. Dans quel état sera le pays, la Corse, les salariés après un tel camouflet ? ».
A ceux qui discernent quelques dissensions entre les organisations syndicales, François Giudicelli est affirmatif : « Nous vivons un conflit social historique déjà par son unité car les syndicats dépassent les égos d’appareils et de personnes et travaillent ensemble en tenant compte des sensibilités, des histoires mais dans le respect. Historique aussi par son degré de responsabilité. Les syndicats contestent la réforme mais proposent des solutions alternatives crédibles en termes de financement, d’emplois, de conditions de travail, de pénibilités, de carrières longues. Enfin historique par son ampleur car au niveau national, comme au niveau régional le soutien à la contestation est immense et inégalé. En Corse, le nombre de manifestants cumulés est un record absolu ».
La suite ?
« On va se réunir demain, en fonction de l’évolution de la situation. L’intersyndicale appelle d’ores et déjà les salariés à s’organiser dans leurs administrations, dans leurs services, dans leurs entreprises pour mettre en œuvre toutes les actions possibles qui fassent unir et croitre la mobilisation, y compris la grève » prévient François Giudicelli
A grand renfort de pétards, sifflet et cornes de brume, les manifestants ont parcouru le boulevard parfois applaudis par les commerçants ou des sympathisants rassemblés sur les trottoirs.
Pour les grévistes et les syndicats rien n’est joué
« Non, rien n’est joué » confirme François Giudicelli, «les parlementaires et en particulier les députés devront se prononcer sur le texte et la majorité n’est pas acquise. Certains députés peuvent encore s’abstenir ou se faire porter pâle. Et si, trop inquiet sur le résultat du vote, le gouvernement déclenche le 49.3, c’est un véritable déni de démocratie auquel nous aurions à faire face. Sourd à la rue et réduisant à sa plus simple expression le droit des parlementaires à débattre, à s’affronter, à amender ce texte, le gouvernement prend un risque énorme, celui de creuser encore plus le fossé entre le peuple et ceux qui gouvernent. Dans quel état sera le pays, la Corse, les salariés après un tel camouflet ? ».
A ceux qui discernent quelques dissensions entre les organisations syndicales, François Giudicelli est affirmatif : « Nous vivons un conflit social historique déjà par son unité car les syndicats dépassent les égos d’appareils et de personnes et travaillent ensemble en tenant compte des sensibilités, des histoires mais dans le respect. Historique aussi par son degré de responsabilité. Les syndicats contestent la réforme mais proposent des solutions alternatives crédibles en termes de financement, d’emplois, de conditions de travail, de pénibilités, de carrières longues. Enfin historique par son ampleur car au niveau national, comme au niveau régional le soutien à la contestation est immense et inégalé. En Corse, le nombre de manifestants cumulés est un record absolu ».
La suite ?
« On va se réunir demain, en fonction de l’évolution de la situation. L’intersyndicale appelle d’ores et déjà les salariés à s’organiser dans leurs administrations, dans leurs services, dans leurs entreprises pour mettre en œuvre toutes les actions possibles qui fassent unir et croitre la mobilisation, y compris la grève » prévient François Giudicelli