Peut-être vous est-il déjà arrivé de recevoir un sms expliquant qu’il faut cliquer sur un lien pour recevoir votre nouvelle carte vitale ou pour avoir accès à vos droits. Il est aussi possible que vous ayez appuyé, entré vos coordonnés et qu’une somme ait été débitée de votre compte bancaire. Après avoir remarqué la fraude, votre premier réflexe a sûrement été de vous adresser à votre banque pour demander un remboursement de la somme prélevée. Mais quelques fois l’exercice est loin d’être aisé puisque seulement une fraude sur 6 n’est pas remboursée par les banques.
« Dans la majorité des cas, les établissements bancaires estiment que leur service est sécurisé et que la faute provient de la victime de la fraude. Ils refusent donc le remboursement du préjudice. Pourtant c’est injustifié puisque seul un sms permet de s’identifier », déplore Dany Bergeot, membre de l’UFC que choisir de Haute-Corse.
Sur l’île, ces derniers mois, près d’une quinzaine de personnes se sont rapprochées de l’association de consommateurs pour tenter d’avoir une aide juridique. « Les gens s’adressent à nous car ils se sentent souvent démunis. Lorsqu’il s’agit de 100 euros, ils ne veulent pas faire de recours en justice parce que prendre un avocat leur coûterait plus cher que le préjudice », souligne Dany Bergeot.
Si en Corse seule une quinzaine de personnes se sont déclarées victimes de cette fraude, au niveau national, 4300 signalements ont été recensés de 2019 à 2022. « Le montant des fraudes va d’une centaine d’euros jusqu’à plusieurs milliers, mais mis bout à bout cela représente tout de même approximativement 1,2 milliards d’euros », continue Dany Bergeot. A savoir que près des deux tiers des signalements concernent des fraudes de plus de 4000 euros.
12 banques attaquées en justice
Pour contrer le refus des établissements banquiers de rembourser les usagers, « L’UFC que choisir » a déposé une plainte contre 12 des principales banques françaises pour « pratiques commerciales trompeuses ». « Les banques se rendent coupables de pratiques commerciales trompeuses et dupent leurs clients sur l'étendue de leurs droits en s'affranchissant ainsi de leur obligation de prouver expressément leur négligence », reprend le bénévole de l'"UFC Que Choisir".
Et la Corse n'est pas épargnée puisque la Banque Postale et le Crédit Agricole, deux établissements où sont clients de nombreux insulaires, représentent près de 45% des dossiers traités, la BNP, la Caisse d’Epargne sont également concernées.
Parallèlement aux plaintes, l’association a saisi à l'Autorité de contrôle prudentiel et résolution (ACPR), qui adossée à la Banque de France, est en charge de l’agrément et de la surveillance des établissements bancaires, d’assurance et de leurs intermédiaires, dans l’intérêt de leurs clientèles et de la préservation de la stabilité du système financier.
« Dans la majorité des cas, les établissements bancaires estiment que leur service est sécurisé et que la faute provient de la victime de la fraude. Ils refusent donc le remboursement du préjudice. Pourtant c’est injustifié puisque seul un sms permet de s’identifier », déplore Dany Bergeot, membre de l’UFC que choisir de Haute-Corse.
Sur l’île, ces derniers mois, près d’une quinzaine de personnes se sont rapprochées de l’association de consommateurs pour tenter d’avoir une aide juridique. « Les gens s’adressent à nous car ils se sentent souvent démunis. Lorsqu’il s’agit de 100 euros, ils ne veulent pas faire de recours en justice parce que prendre un avocat leur coûterait plus cher que le préjudice », souligne Dany Bergeot.
Si en Corse seule une quinzaine de personnes se sont déclarées victimes de cette fraude, au niveau national, 4300 signalements ont été recensés de 2019 à 2022. « Le montant des fraudes va d’une centaine d’euros jusqu’à plusieurs milliers, mais mis bout à bout cela représente tout de même approximativement 1,2 milliards d’euros », continue Dany Bergeot. A savoir que près des deux tiers des signalements concernent des fraudes de plus de 4000 euros.
12 banques attaquées en justice
Pour contrer le refus des établissements banquiers de rembourser les usagers, « L’UFC que choisir » a déposé une plainte contre 12 des principales banques françaises pour « pratiques commerciales trompeuses ». « Les banques se rendent coupables de pratiques commerciales trompeuses et dupent leurs clients sur l'étendue de leurs droits en s'affranchissant ainsi de leur obligation de prouver expressément leur négligence », reprend le bénévole de l'"UFC Que Choisir".
Et la Corse n'est pas épargnée puisque la Banque Postale et le Crédit Agricole, deux établissements où sont clients de nombreux insulaires, représentent près de 45% des dossiers traités, la BNP, la Caisse d’Epargne sont également concernées.
Parallèlement aux plaintes, l’association a saisi à l'Autorité de contrôle prudentiel et résolution (ACPR), qui adossée à la Banque de France, est en charge de l’agrément et de la surveillance des établissements bancaires, d’assurance et de leurs intermédiaires, dans l’intérêt de leurs clientèles et de la préservation de la stabilité du système financier.