Rose-Mary Ottavy, adjointe en charge de l'éducation au sein de la municipalité à Ajaccio à rencontré Guy Monchaux afin de réaliser le dossier pour les fonds d'amorçage auxquels peut prétendre la mairie pour la mise en place des temps d'activités périscolaires, de 15h45 à 16h30.
L'adjointe assure que "la mairie est entrée en phase de collaboration avec l'Académie afin de procéder à la mise en place des temps d'activité périscolaire de qualité. Nous allons nous réunir avec M. Delplanque, inspecteur académique qui nous accompagne pour la mise en place de ces activités ainsi que les animateurs qui interviendront. Si les fonds d'amorçage nous sont accordés, ce sont 60 à 70 personnes de plus qu'il faudra embaucher pour un encadrement de qualité. Nous souhaitons organiser ces temps d'activités au plus vite. La prochaine réunion aura lieu le 22 septembre et les temps d'activités périscolaires devraient être mis en place d'ici à fin septembre. Nous sommes dans une phase constructive et non pas de destruction. Rien n'est figé."
Pour l'inspecteur académique, Guy Monchaux, cette année est une année expérimentale à Ajaccio, puisque la réforme n'a pas été mise en place l'année dernière. Si les horaires relèvent de la décision du Rectorat, le projet éducatif territorial, lui, est à l'initiative de la mairie. Pour Rose-Mary Ottavy, l'objectif est de trouver un enrichissement pour les enfants, et elle se dit prête à revoir sa copie.
L'adjointe assure que "la mairie est entrée en phase de collaboration avec l'Académie afin de procéder à la mise en place des temps d'activité périscolaire de qualité. Nous allons nous réunir avec M. Delplanque, inspecteur académique qui nous accompagne pour la mise en place de ces activités ainsi que les animateurs qui interviendront. Si les fonds d'amorçage nous sont accordés, ce sont 60 à 70 personnes de plus qu'il faudra embaucher pour un encadrement de qualité. Nous souhaitons organiser ces temps d'activités au plus vite. La prochaine réunion aura lieu le 22 septembre et les temps d'activités périscolaires devraient être mis en place d'ici à fin septembre. Nous sommes dans une phase constructive et non pas de destruction. Rien n'est figé."
Pour l'inspecteur académique, Guy Monchaux, cette année est une année expérimentale à Ajaccio, puisque la réforme n'a pas été mise en place l'année dernière. Si les horaires relèvent de la décision du Rectorat, le projet éducatif territorial, lui, est à l'initiative de la mairie. Pour Rose-Mary Ottavy, l'objectif est de trouver un enrichissement pour les enfants, et elle se dit prête à revoir sa copie.
Les parents se mobilisent
Du côté des parents, la rentrée est passée et la colère est montée sur les réseaux sociaux.
Des groupes se sont créé, une pétition a circulé et chacun y est allé de sa revendication. Finalement l'APC et la FCPE ont lancé un appel au rassemblement pour ce mercredi 17 septembre à 9 heures, devant la mairie. Ils soulignent les principaux problèmes rencontrés, à savoir, l'absence d'activités périscolaires, le coût de la garderie, le transport le mercredi vers les centres aérés, le réaménagement des horaires de sortie maternelle/ primaire.
Denis Luciani, pour l'Associu di i Parenti Corsi, dénonce "une situation de blocage, que l'on va qualifier de politicienne. Nous ne savons pas actuellement si il y a des activités ou si il n'y en a pas. Pour l'instant, nous payons pour de la garderie, ce qui est inacceptable et que nous n'accepterons pas. Nous voulons une vision claire de ce que sera la politique scolaire de la mise en place de la réforme des rythmes à Ajaccio. Nous sommes la plus grande ville de Corse, si le maire a une ambition pour sa ville il se doit à une exemplarité de son ambition."
L'APC a donc interpellé le maire par une lettre ouverte pour demander l'éclaircissement de la situation. Rendez vous est pris pour les parents devant la mairie mercredi à 9 heures.
Des groupes se sont créé, une pétition a circulé et chacun y est allé de sa revendication. Finalement l'APC et la FCPE ont lancé un appel au rassemblement pour ce mercredi 17 septembre à 9 heures, devant la mairie. Ils soulignent les principaux problèmes rencontrés, à savoir, l'absence d'activités périscolaires, le coût de la garderie, le transport le mercredi vers les centres aérés, le réaménagement des horaires de sortie maternelle/ primaire.
Denis Luciani, pour l'Associu di i Parenti Corsi, dénonce "une situation de blocage, que l'on va qualifier de politicienne. Nous ne savons pas actuellement si il y a des activités ou si il n'y en a pas. Pour l'instant, nous payons pour de la garderie, ce qui est inacceptable et que nous n'accepterons pas. Nous voulons une vision claire de ce que sera la politique scolaire de la mise en place de la réforme des rythmes à Ajaccio. Nous sommes la plus grande ville de Corse, si le maire a une ambition pour sa ville il se doit à une exemplarité de son ambition."
L'APC a donc interpellé le maire par une lettre ouverte pour demander l'éclaircissement de la situation. Rendez vous est pris pour les parents devant la mairie mercredi à 9 heures.
Questions à… Rose-Mary Ottavy
- Que vont devenir les enfants des parents qui n'auraient pas les moyens ou l'envie de payer pour que leurs enfants puissent rester à l'école de 15h45 à 16h30 ?
- C'est un périscolaire qui est calculé sur le quotient familial. Il y a 300 personnes qui sont concernées par un surcoût, puisque pour ceux qui bénéficiaient déjà du temps périscolaire il n'y aura aucun coût supplémentaire. Ceux qui vont payer, ce sont bien sûr, ceux qui n'étaient pas inscrits au périscolaire. Je suis en train d'essayer de trouver des solutions. Je voudrais trouver la solution pour cette tranche de personnes qui ne resteraient que trois quart d'heure. Peut être un forfait global qui ne serait peut être qu'un euro symbolique, parce que si nous ne faisons pas ça nous ne pourrons pas payer les intervenants pour d'autres activités. Oui ce fond d'amorçage va nous aider à faire appel à d'autres associations, à des privés, mais nous ne l'aurons pas ad vitam eternam. Deux ans au maximum, après ça sera plein pot pour la commune.
- Vous avez donc pour ambition de créer un projet éducatif territorial, comme le prévoit la réforme?
- Oui, absolument ! Parce que pour moi, rendre ma copie comme ça, non! Je voudrais que tous les parents soient satisfaits de ce que l'ont va faire et que les enfants se retrouvent dans quelque chose de très harmonieux. Mon ambition c'est de me dire, pour les enfants, pas pour moi, qu'il sorte de quelque chose qui les fait évoluer, qui leur donne envie. Je vais faire des propositions aux affaires scolaires en tant qu'élue, après, il y a l'inspection académique qui rentre en jeu.
- Vous pensez que cette réforme a des avantages, malgré votre opposition initiale?
- Je pense qu'elle aurait été biene si nous l'avions bien préparée. Je pense qu'à un moment donné, nous avons mis le toit avant les fondations. Je pense qu'il aurait fallu plus de concertation avec les enseignants, avec les parents, avec les spécialistes de l'apprentissage de l'enfant. Lorsque nous sommes arrivés, c'est vrai que nous étions contre cette réforme, mais après nous avons essayé de faire une proposition qui ne convenait pas. Mais nous avons toujours essayé et essayons toujours de trouver des solutions.
- Qu'est ce qui ne convenait pas selon vous dans le projet de Paul Di Giacomi?
- D'abord il n'y avait eu aucune délibération du conseil municipal, seulement une pour le report de la réforme en 2013 à 2014. Je n'ai pas compris pourquoi la municipalité ne s'est pas laissé une année pour essayer d'amorcer la réforme, le comité technique paritaire n'avait pas été consulté. Nous avons fait le point avec les affaires scolaires, qui a mis en avant des problèmes idéologiques, humains et financiers : La qualification des intervenants, le manque de formation, le peu de moyen humain et financiers des associations, il fallait en plus recruter encore 80 personnes ! Les locaux scolaires ne sont pas adaptés, il manque des accompagnateurs pour les déplacements. Et puis financièrement, l'explosion de la masse salariale et l'acquisition de matériel lourd n'est pas possible pour la commune ! Le budget global est estimé à 1 300 000 euros. Lorsque nous avons récupéré ce dossier, nous avons constaté l'existence d'une rubrique qui était "à déterminer". Le coût de la réforme n'avait pas été entièrement évalué contrairement à ce qui a été annoncé à ce jour par l'opposition.
- Combien coûte le projet tel que vous l'avez pensé?
- Nous avions pensé un projet à 450 000 euros, en faisant payer bien sûr, et sans bénéficier du fonds d'amorçage. Donc ce fonds d'amorçage nous permettra d'avoir un peu d'oxygène et de pouvoir aller vers des activités. Pour les communes qui ont commencé un an avant, elles sont déjà rodées. Ça n'est pas notre cas. Cette année, nous allons essayer de faire quelque chose de bien, mis il faudra certainement réajuster. Rien n'est figé, je le redis. Si je peux trouver une solution pour ces 300 enfants pour qui cela impliquerait un coût supplémentaire, je le ferais. Je pense que je n'aurai pas bien rendu ma copie si il n'y avait pas d'activités. Je voudrais que l'ensemble des parents d'élèves soient satisfaits. Je suis arrivée, nous avons été élus et j'ai été jetée là-dedans.
- C'est un périscolaire qui est calculé sur le quotient familial. Il y a 300 personnes qui sont concernées par un surcoût, puisque pour ceux qui bénéficiaient déjà du temps périscolaire il n'y aura aucun coût supplémentaire. Ceux qui vont payer, ce sont bien sûr, ceux qui n'étaient pas inscrits au périscolaire. Je suis en train d'essayer de trouver des solutions. Je voudrais trouver la solution pour cette tranche de personnes qui ne resteraient que trois quart d'heure. Peut être un forfait global qui ne serait peut être qu'un euro symbolique, parce que si nous ne faisons pas ça nous ne pourrons pas payer les intervenants pour d'autres activités. Oui ce fond d'amorçage va nous aider à faire appel à d'autres associations, à des privés, mais nous ne l'aurons pas ad vitam eternam. Deux ans au maximum, après ça sera plein pot pour la commune.
- Vous avez donc pour ambition de créer un projet éducatif territorial, comme le prévoit la réforme?
- Oui, absolument ! Parce que pour moi, rendre ma copie comme ça, non! Je voudrais que tous les parents soient satisfaits de ce que l'ont va faire et que les enfants se retrouvent dans quelque chose de très harmonieux. Mon ambition c'est de me dire, pour les enfants, pas pour moi, qu'il sorte de quelque chose qui les fait évoluer, qui leur donne envie. Je vais faire des propositions aux affaires scolaires en tant qu'élue, après, il y a l'inspection académique qui rentre en jeu.
- Vous pensez que cette réforme a des avantages, malgré votre opposition initiale?
- Je pense qu'elle aurait été biene si nous l'avions bien préparée. Je pense qu'à un moment donné, nous avons mis le toit avant les fondations. Je pense qu'il aurait fallu plus de concertation avec les enseignants, avec les parents, avec les spécialistes de l'apprentissage de l'enfant. Lorsque nous sommes arrivés, c'est vrai que nous étions contre cette réforme, mais après nous avons essayé de faire une proposition qui ne convenait pas. Mais nous avons toujours essayé et essayons toujours de trouver des solutions.
- Qu'est ce qui ne convenait pas selon vous dans le projet de Paul Di Giacomi?
- D'abord il n'y avait eu aucune délibération du conseil municipal, seulement une pour le report de la réforme en 2013 à 2014. Je n'ai pas compris pourquoi la municipalité ne s'est pas laissé une année pour essayer d'amorcer la réforme, le comité technique paritaire n'avait pas été consulté. Nous avons fait le point avec les affaires scolaires, qui a mis en avant des problèmes idéologiques, humains et financiers : La qualification des intervenants, le manque de formation, le peu de moyen humain et financiers des associations, il fallait en plus recruter encore 80 personnes ! Les locaux scolaires ne sont pas adaptés, il manque des accompagnateurs pour les déplacements. Et puis financièrement, l'explosion de la masse salariale et l'acquisition de matériel lourd n'est pas possible pour la commune ! Le budget global est estimé à 1 300 000 euros. Lorsque nous avons récupéré ce dossier, nous avons constaté l'existence d'une rubrique qui était "à déterminer". Le coût de la réforme n'avait pas été entièrement évalué contrairement à ce qui a été annoncé à ce jour par l'opposition.
- Combien coûte le projet tel que vous l'avez pensé?
- Nous avions pensé un projet à 450 000 euros, en faisant payer bien sûr, et sans bénéficier du fonds d'amorçage. Donc ce fonds d'amorçage nous permettra d'avoir un peu d'oxygène et de pouvoir aller vers des activités. Pour les communes qui ont commencé un an avant, elles sont déjà rodées. Ça n'est pas notre cas. Cette année, nous allons essayer de faire quelque chose de bien, mis il faudra certainement réajuster. Rien n'est figé, je le redis. Si je peux trouver une solution pour ces 300 enfants pour qui cela impliquerait un coût supplémentaire, je le ferais. Je pense que je n'aurai pas bien rendu ma copie si il n'y avait pas d'activités. Je voudrais que l'ensemble des parents d'élèves soient satisfaits. Je suis arrivée, nous avons été élus et j'ai été jetée là-dedans.