Le 28 septembre 2018, le syndicat STC – Sezzione SIS2B a sollicité une conférence de presse afin de mettre en débat des éléments qu’il considère comme révélateurs de carences structurelles et financières du Service d’Incendie et de Secours de Haute-Corse dont j’ai l’honneur de présider le Conseil d’administration depuis le 29 janvier 2018.
C’est avec beaucoup d’attention que j’ai examiné l’ensemble des points développés dans ce communiqué syndical et j’observe que les auteurs s’accordent à reconnaître, sans ambiguïté, que la situation actuelle résulte d’une gestion menée des années durant par une gouvernance maintenant révolue.
Il me paraît donc naturel de renvoyer à leurs propres turpitudes les différents acteurs qui ont eu un rôle à jouer dans l’écriture de l’histoire du SDIS 2B, devenu depuis SIS 2B.
In fine, chacun tirera parti du vécu et du rôle qu’il a pu jouer en son temps.
Même s’il est nécessaire de tirer les leçons des responsabilités antérieures, je tiens à préciser que je n’envisage pas mon rôle comme celui d’un inquisiteur du passé mais bien comme celui d’un acteur d’un avenir à construire, ensemble.
Je me dois toutefois de rappeler qu’afin de répondre dans la concertation aux enjeux de nos missions communes, j’ai initié, il y a quelques temps déjà, l’ouverture d’espaces de dialogue mensuels avec les représentants des personnels.
L’objectif est d’échanger, dans une démarche de transparence et de collaboration, sur les évolutions qu’il serait opportun d’envisager au sein du SIS 2B.
Dans ce contexte, j‘ai été surpris de constater qu’en lieu et place les instances syndicales aient décidé d’adopter, pour exprimer leurs préoccupations, la forme d’un « cahier de doléance » fortement teinté de surenchère.
L’argumentation qui y est développée appelle de ma part un certain nombre d’observations sinon de corrections.
Mais, avant tout, je dois admettre l’honnêteté intellectuelle dont fait preuve le STC en relevant les efforts financiers employés par la nouvelle Collectivité de Corse afin de remettre le SIS 2B sur les bons rails.
Il est en effet exact que la nouvelle gouvernance, accompagnée par la Direction de l’établissement et les cadres , a pu obtenir de la part du Conseil exécutif de la CDC un concours financier annuel important qui s’est concrétisé par un plan d’investissement sans précédent, échelonné sur trois années, complété de surcroit par un apport budgétaire en crédits de fonctionnement.
Ainsi, le budget a été porté à 33,300M€ dont 7,650M€ en investissement.
Ceci étant, le contexte financier de plus en plus contraint des aides publiques nous place face à la nécessité de définir une politique de gestion financière adaptée.
Cette dernière passe par l’élaboration d’un budget de fonctionnement dont l’augmentation doit impérativement être plafonnée à 1% par an.
Nous devons tous être conscients du fait que pour atteindre cet objectif, il incombe à chacun de se responsabiliser pour que puisse être mise en œuvre une stratégie efficace de contrôle de nos dépenses de fonctionnement.
De toute évidence, l’argent est le nerf de la guerre.
Ainsi, il convient d’apporter des précisions relatives au budget d’investissement.
Il est prévu d’y consacrer sur 3 ans plus de 12 millions d’euros dédiés principalement à réduire les vulnérabilités opérationnelles en matière d’engins de lutte et à la sécurité des personnels.
Sur ce dernier point une part d’environ 1,5 million d’euros est destinée à couvrir les frais d’habillement et d’ores et déjà une somme de 592.000 € a été engagée à cet effet sur le présent exercice budgétaire.
De même, spécifiquement sur le parc de lutte contre les incendies, 40 % des camions citerne feux de forêts est en cours de renouvellement, soit 21 engins ainsi que 50 % des véhicules de lutte contre les feux urbains, soit 7 engins et ce sur les trois ans.
Au-delà des considérations financières, sur le plan de la réponse opérationnelle en saison estivale et dont le STC fustige l’insuffisance au SIS 2B, je me bornerai à préciser que hors saison estivale, à nombre d’interventions similaires, la Corse du Sud dispose, par jour, de 84 sapeurs-pompiers en garde postée alors que ce nombre est de 124 en Haute-Corse.
En période estivale, ces effectifs passent à 112 en Corse du Sud pour 127 au SIS2B.
D’un point de vue qualitatif, les faits démontrent que la réponse opérationnelle a été assurée sans faille et ceci en vertu du règlement opérationnel qui fait jouer le principe de couverture en renfort par un autre centre de secours de proximité.
Depuis 1996, date de création du corps départemental des sapeurs-pompiers, les centres de secours fonctionnent sur ce système : ils sont calibrés pour assurer, selon leur classement, une réponse opérationnelle réglementaire au-delà de laquelle un centre de secours de proximité est alors sollicité en renfort.
Les aspirations du STC, qui souhaite voir mettre en place des structures de type « corps communal » se suffisant à lui-même et en toute circonstance, apparaissent, d’évidence, largement obsolètes et inadaptées.
Sur la stratégie globale de déploiement, le syndicat déplore une distribution des secours entre le secteur rural et le secteur urbain effectué sciemment de manière inégale. D’évidence, ce grief ne saurait être retenu contre le Conseil Exécutif de la collectivité alors même que ce dernier a défini l’équilibre territorial comme un enjeu prioritaire de sa politique.
J’en veux d’ailleurs pour preuve le fait que d’ici fin 2018 les centres d’Antisanti et du Niolu seront sur-dotés en SPV par rapport à l’objectif cible(respectivement 5 au lieu de 2 pour le premier, et 7 au lieu de 1, pour le second).
Par ailleurs, la couverture de toutes les zones blanches de Corse en dupliquant un système déjà éprouvé sur Cervione est l’un des objectifs que la nouvelle gouvernance s’est assigné.
De manière pragmatique, il s’agira d’équiper de véhicules légers infirmiers le secteur du Cap Corse, au même titre que celui du Niolu/Ponte Leccia.
De même, pour ce qui concerne les hélicoptères bombardiers d’eau (HBE), et contrairement aux affirmations du STC, notre potentiel a augmenté par rapport à l’année dernière avec une dotation de 1 HBE en saison estivale et la possibilité de disposer d’un second HBE en renfort toute l’année.
Quant aux « commandos feux de forêts », le format actuel de 8 sapeurs-pompiers épaulés par 7 à 8 Forestiers- Sapeurs a permis de traiter tous les feux sur lesquels un tel commando est intervenu.
Il convient de noter que le SIS 2A peut désormais venir renforcer le SIS2B avec un commando équivalent ainsi qu’avec le détachement d’intervention spécialisé des militaires des UIISC.
Je pense que cette organisation est le gage de l’efficience d’un dispositif qui, par le biais de la mutualisation des forces, permet de mobiliser une cinquantaine de personnel.
Ce nombre est bien supérieur à l’évaluation erronée du STC qui fixe ce nombre à 32.
Concernant la problématique des sapeurs-pompiers volontaires, s’il est effectif que leur sollicitation a été particulièrement faible, cet état de fait est à relier aux risques exceptionnellement réduits cette année qui ont conduit à un déploiement moindre de personnels.
En tout état de cause, je ne puis cautionner la contre-vérité selon laquelle des dispositifs prévus la veille auraient été annulés le jour même ( l’exception ne faisant pas la règle) .
Je sais trop le respect que porte aux pompiers volontaires l’encadrement que je tiens d’ailleurs à saluer pour les actes de commandement qui ont conduit à mettre en œuvre des dispositifs adaptés à des risques correctement évalués.
Ces décisions doivent être comprises sur le principe de bonne gestion des deniers publics, les résultats opérationnels prouvant d’ailleurs la pertinence des décisions prises:
-42 feux de forêts ont été traités cet été pour 35 ha, ce qui représente la moyenne la plus basse depuis 15 ans.
Au chapitre des injustices pécuniaires et sociales qu’auraient à subir les sapeurs-pompiers volontaires, il me paraît nécessaire de recadrer les affirmations du STC.
S’il est vrai que le montant de leurs forfaits de garde est passé de 109 euros à 84 euros en 10 ans, il me semble utile de rappeler que, depuis, les heures passées en intervention ont été majorées (de 100% le jour, de 150% les jours fériés et de week-end, et de 200% la nuit) ces majorations s’additionnant au forfait des 84 euros.
Par ailleurs, contrairement à ce que ferait accroire le communiqué syndical, en cas d’accident la couverture sociale du sapeur-pompier volontaire est réglementée au plan national.
S’il est fonctionnaire, il est placé en accident de service et conserve donc sa rémunération
S’il est salarié du privé, il ne subit aucune perte de salaire puisque le différentiel est compensé par le Service Incendie et secours sous forme d’indemnités.
Enfin, si le sapeur-pompier volontaire est sans emploi, il bénéficiera en cas d’accident de 8 indemnités journalières d’un montant calculé sur la base de son grade, ce qui donne un montant largement supérieur au SMIC.
Enfin l’avance, par un agent, des frais de soins est exceptionnelle et limitée à quelques rares cas particuliers, la généralité étant la prise en charge par le SIS.
Je profite d’ailleurs de l’occasion qui m’est offerte ici pour rétablir une contre-vérité, affirmée dans l’article de Corse Matin du 29 septembre dernier, relative à la couverture sociale des sapeurs-pompiers professionnels.
En effet, et contrairement à ce qui est affirmé, le régime indemnitaire d’un sapeur-pompier n’est impacté qu’après quatre arrêts maladie dans l’année ou au terme de 90 jours alors que dans d’autres SDIS similaires au notre, le régime indemnitaire se trouve impacté dès le premier jour de congé maladie.
Dans ce contexte et au vu des éléments que je viens de développer, je trouve particulièrement infondées et incompréhensibles les assertions du STC selon lesquelles la direction et l’encadrement prendraient le parti de sacrifier la sécurité et la santé des personnels au profit d’économie financières alors qu’il s’agit d’une préoccupation majeure de l’équipe dirigeante.
Dernier point de divergence, la direction de l’établissement, que certains échos dans la presse auraient tendance à laisser croire inexistante, avec tous les problèmes qu’induirait cette absence de décideur.
Je tiens à préciser que l’intérim en est actuellement assuré par le directeur adjoint,en fonction depuis le 1er juin 2017 et que la publicité de vacance de ce poste devrait déboucher, à très court terme, sur le recrutement d’un directeur.
Dans l’attente, il convient de saluer la qualité du travail accompli par la direction et les cadres afin d’améliorer, au quotidien, le fonctionnement de ce service public.
Par-delà toutes ces précisions qui, j’en suis persuadé, auront permis de rétablir auprès des agents et nos concitoyens une image de la situation plus conforme à la réalité, je tiens à assurer de mon soutien tous les personnels du SIS, à quelque niveau hiérarchique que ce soit.
Dans le cadre des responsabilités qui m’ont été confiées, je tiens à leur réaffirmer ma détermination à retrouver un équilibre financier et contenu tout en améliorant, notamment sur le plan matériel, l’efficience de la réponse opérationnelle.
C’est avec beaucoup d’attention que j’ai examiné l’ensemble des points développés dans ce communiqué syndical et j’observe que les auteurs s’accordent à reconnaître, sans ambiguïté, que la situation actuelle résulte d’une gestion menée des années durant par une gouvernance maintenant révolue.
Il me paraît donc naturel de renvoyer à leurs propres turpitudes les différents acteurs qui ont eu un rôle à jouer dans l’écriture de l’histoire du SDIS 2B, devenu depuis SIS 2B.
In fine, chacun tirera parti du vécu et du rôle qu’il a pu jouer en son temps.
Même s’il est nécessaire de tirer les leçons des responsabilités antérieures, je tiens à préciser que je n’envisage pas mon rôle comme celui d’un inquisiteur du passé mais bien comme celui d’un acteur d’un avenir à construire, ensemble.
Je me dois toutefois de rappeler qu’afin de répondre dans la concertation aux enjeux de nos missions communes, j’ai initié, il y a quelques temps déjà, l’ouverture d’espaces de dialogue mensuels avec les représentants des personnels.
L’objectif est d’échanger, dans une démarche de transparence et de collaboration, sur les évolutions qu’il serait opportun d’envisager au sein du SIS 2B.
Dans ce contexte, j‘ai été surpris de constater qu’en lieu et place les instances syndicales aient décidé d’adopter, pour exprimer leurs préoccupations, la forme d’un « cahier de doléance » fortement teinté de surenchère.
L’argumentation qui y est développée appelle de ma part un certain nombre d’observations sinon de corrections.
Mais, avant tout, je dois admettre l’honnêteté intellectuelle dont fait preuve le STC en relevant les efforts financiers employés par la nouvelle Collectivité de Corse afin de remettre le SIS 2B sur les bons rails.
Il est en effet exact que la nouvelle gouvernance, accompagnée par la Direction de l’établissement et les cadres , a pu obtenir de la part du Conseil exécutif de la CDC un concours financier annuel important qui s’est concrétisé par un plan d’investissement sans précédent, échelonné sur trois années, complété de surcroit par un apport budgétaire en crédits de fonctionnement.
Ainsi, le budget a été porté à 33,300M€ dont 7,650M€ en investissement.
Ceci étant, le contexte financier de plus en plus contraint des aides publiques nous place face à la nécessité de définir une politique de gestion financière adaptée.
Cette dernière passe par l’élaboration d’un budget de fonctionnement dont l’augmentation doit impérativement être plafonnée à 1% par an.
Nous devons tous être conscients du fait que pour atteindre cet objectif, il incombe à chacun de se responsabiliser pour que puisse être mise en œuvre une stratégie efficace de contrôle de nos dépenses de fonctionnement.
De toute évidence, l’argent est le nerf de la guerre.
Ainsi, il convient d’apporter des précisions relatives au budget d’investissement.
Il est prévu d’y consacrer sur 3 ans plus de 12 millions d’euros dédiés principalement à réduire les vulnérabilités opérationnelles en matière d’engins de lutte et à la sécurité des personnels.
Sur ce dernier point une part d’environ 1,5 million d’euros est destinée à couvrir les frais d’habillement et d’ores et déjà une somme de 592.000 € a été engagée à cet effet sur le présent exercice budgétaire.
De même, spécifiquement sur le parc de lutte contre les incendies, 40 % des camions citerne feux de forêts est en cours de renouvellement, soit 21 engins ainsi que 50 % des véhicules de lutte contre les feux urbains, soit 7 engins et ce sur les trois ans.
Au-delà des considérations financières, sur le plan de la réponse opérationnelle en saison estivale et dont le STC fustige l’insuffisance au SIS 2B, je me bornerai à préciser que hors saison estivale, à nombre d’interventions similaires, la Corse du Sud dispose, par jour, de 84 sapeurs-pompiers en garde postée alors que ce nombre est de 124 en Haute-Corse.
En période estivale, ces effectifs passent à 112 en Corse du Sud pour 127 au SIS2B.
D’un point de vue qualitatif, les faits démontrent que la réponse opérationnelle a été assurée sans faille et ceci en vertu du règlement opérationnel qui fait jouer le principe de couverture en renfort par un autre centre de secours de proximité.
Depuis 1996, date de création du corps départemental des sapeurs-pompiers, les centres de secours fonctionnent sur ce système : ils sont calibrés pour assurer, selon leur classement, une réponse opérationnelle réglementaire au-delà de laquelle un centre de secours de proximité est alors sollicité en renfort.
Les aspirations du STC, qui souhaite voir mettre en place des structures de type « corps communal » se suffisant à lui-même et en toute circonstance, apparaissent, d’évidence, largement obsolètes et inadaptées.
Sur la stratégie globale de déploiement, le syndicat déplore une distribution des secours entre le secteur rural et le secteur urbain effectué sciemment de manière inégale. D’évidence, ce grief ne saurait être retenu contre le Conseil Exécutif de la collectivité alors même que ce dernier a défini l’équilibre territorial comme un enjeu prioritaire de sa politique.
J’en veux d’ailleurs pour preuve le fait que d’ici fin 2018 les centres d’Antisanti et du Niolu seront sur-dotés en SPV par rapport à l’objectif cible(respectivement 5 au lieu de 2 pour le premier, et 7 au lieu de 1, pour le second).
Par ailleurs, la couverture de toutes les zones blanches de Corse en dupliquant un système déjà éprouvé sur Cervione est l’un des objectifs que la nouvelle gouvernance s’est assigné.
De manière pragmatique, il s’agira d’équiper de véhicules légers infirmiers le secteur du Cap Corse, au même titre que celui du Niolu/Ponte Leccia.
De même, pour ce qui concerne les hélicoptères bombardiers d’eau (HBE), et contrairement aux affirmations du STC, notre potentiel a augmenté par rapport à l’année dernière avec une dotation de 1 HBE en saison estivale et la possibilité de disposer d’un second HBE en renfort toute l’année.
Quant aux « commandos feux de forêts », le format actuel de 8 sapeurs-pompiers épaulés par 7 à 8 Forestiers- Sapeurs a permis de traiter tous les feux sur lesquels un tel commando est intervenu.
Il convient de noter que le SIS 2A peut désormais venir renforcer le SIS2B avec un commando équivalent ainsi qu’avec le détachement d’intervention spécialisé des militaires des UIISC.
Je pense que cette organisation est le gage de l’efficience d’un dispositif qui, par le biais de la mutualisation des forces, permet de mobiliser une cinquantaine de personnel.
Ce nombre est bien supérieur à l’évaluation erronée du STC qui fixe ce nombre à 32.
Concernant la problématique des sapeurs-pompiers volontaires, s’il est effectif que leur sollicitation a été particulièrement faible, cet état de fait est à relier aux risques exceptionnellement réduits cette année qui ont conduit à un déploiement moindre de personnels.
En tout état de cause, je ne puis cautionner la contre-vérité selon laquelle des dispositifs prévus la veille auraient été annulés le jour même ( l’exception ne faisant pas la règle) .
Je sais trop le respect que porte aux pompiers volontaires l’encadrement que je tiens d’ailleurs à saluer pour les actes de commandement qui ont conduit à mettre en œuvre des dispositifs adaptés à des risques correctement évalués.
Ces décisions doivent être comprises sur le principe de bonne gestion des deniers publics, les résultats opérationnels prouvant d’ailleurs la pertinence des décisions prises:
-42 feux de forêts ont été traités cet été pour 35 ha, ce qui représente la moyenne la plus basse depuis 15 ans.
Au chapitre des injustices pécuniaires et sociales qu’auraient à subir les sapeurs-pompiers volontaires, il me paraît nécessaire de recadrer les affirmations du STC.
S’il est vrai que le montant de leurs forfaits de garde est passé de 109 euros à 84 euros en 10 ans, il me semble utile de rappeler que, depuis, les heures passées en intervention ont été majorées (de 100% le jour, de 150% les jours fériés et de week-end, et de 200% la nuit) ces majorations s’additionnant au forfait des 84 euros.
Par ailleurs, contrairement à ce que ferait accroire le communiqué syndical, en cas d’accident la couverture sociale du sapeur-pompier volontaire est réglementée au plan national.
S’il est fonctionnaire, il est placé en accident de service et conserve donc sa rémunération
S’il est salarié du privé, il ne subit aucune perte de salaire puisque le différentiel est compensé par le Service Incendie et secours sous forme d’indemnités.
Enfin, si le sapeur-pompier volontaire est sans emploi, il bénéficiera en cas d’accident de 8 indemnités journalières d’un montant calculé sur la base de son grade, ce qui donne un montant largement supérieur au SMIC.
Enfin l’avance, par un agent, des frais de soins est exceptionnelle et limitée à quelques rares cas particuliers, la généralité étant la prise en charge par le SIS.
Je profite d’ailleurs de l’occasion qui m’est offerte ici pour rétablir une contre-vérité, affirmée dans l’article de Corse Matin du 29 septembre dernier, relative à la couverture sociale des sapeurs-pompiers professionnels.
En effet, et contrairement à ce qui est affirmé, le régime indemnitaire d’un sapeur-pompier n’est impacté qu’après quatre arrêts maladie dans l’année ou au terme de 90 jours alors que dans d’autres SDIS similaires au notre, le régime indemnitaire se trouve impacté dès le premier jour de congé maladie.
Dans ce contexte et au vu des éléments que je viens de développer, je trouve particulièrement infondées et incompréhensibles les assertions du STC selon lesquelles la direction et l’encadrement prendraient le parti de sacrifier la sécurité et la santé des personnels au profit d’économie financières alors qu’il s’agit d’une préoccupation majeure de l’équipe dirigeante.
Dernier point de divergence, la direction de l’établissement, que certains échos dans la presse auraient tendance à laisser croire inexistante, avec tous les problèmes qu’induirait cette absence de décideur.
Je tiens à préciser que l’intérim en est actuellement assuré par le directeur adjoint,en fonction depuis le 1er juin 2017 et que la publicité de vacance de ce poste devrait déboucher, à très court terme, sur le recrutement d’un directeur.
Dans l’attente, il convient de saluer la qualité du travail accompli par la direction et les cadres afin d’améliorer, au quotidien, le fonctionnement de ce service public.
Par-delà toutes ces précisions qui, j’en suis persuadé, auront permis de rétablir auprès des agents et nos concitoyens une image de la situation plus conforme à la réalité, je tiens à assurer de mon soutien tous les personnels du SIS, à quelque niveau hiérarchique que ce soit.
Dans le cadre des responsabilités qui m’ont été confiées, je tiens à leur réaffirmer ma détermination à retrouver un équilibre financier et contenu tout en améliorant, notamment sur le plan matériel, l’efficience de la réponse opérationnelle.