Ainsi, après que Paul Pierinelli ait brossé les grandes lignes du salon, Jean-Pierre Bensaïd, qui est désormais un habitué de Bastia et de son salon, a parlé avec beaucoup de conviction de ce petit pays qui produit l'un des cacaos les plus fins du monde.
Sao Tomé, premier producteur mondial de cacao en 1913 avec 36 000 tonnes peine aujourd'hui à en produire 2100, mais s'il n'y a plus la quantité il y a la qualité et le label "pure origine" pour son cacao, entre dans la composition de bien des chocolats et valorise les petits producteurs de l'archipel situé sur la côte Ouest de l'Afrique, posé sur l'Equateur dans le golfe de Guinée à près de 300 km du Gabon.
Indépendant depuis 1975, le pays de 1001 km2 - Jean-Pierre Bensaïd tient à ce kilomètre carré - dont le budget est de 153 millions d'euros - constitué à 80% d'aides internationales, le reste étant assuré par la production de cacao - compte près de 175 à 180 000 habitants dont près de 50 000 à Sao Tomé.
Mais ce petit pays - un huitième de la Corse en superficie - où le salaire mensuel moyen est de 50€ et où un ministre perçoit 1000€, veut, tout en conservant son cacao et son label de "L'île au chocolat", aller de l'avant et trouver ailleurs les moyens pour assurer son développement
Dès lors pourquoi pas une coopération avec Bastia ?
L'idée a été lancée et elle a été bien accueillie par Gilles Simeoni, qui comme les autres personnes présentes à l'opération de lancement du Salon, a eu droit à sa part de chocolat, fabriqué en Europe, mais "pure origine" de Sao Tomé.
Un chocolat qui sera donc célébré dans quelques jours dans le cadre du salon organisé par l'Association chocolat des délices de Corse.
Sao Tomé, premier producteur mondial de cacao en 1913 avec 36 000 tonnes peine aujourd'hui à en produire 2100, mais s'il n'y a plus la quantité il y a la qualité et le label "pure origine" pour son cacao, entre dans la composition de bien des chocolats et valorise les petits producteurs de l'archipel situé sur la côte Ouest de l'Afrique, posé sur l'Equateur dans le golfe de Guinée à près de 300 km du Gabon.
Indépendant depuis 1975, le pays de 1001 km2 - Jean-Pierre Bensaïd tient à ce kilomètre carré - dont le budget est de 153 millions d'euros - constitué à 80% d'aides internationales, le reste étant assuré par la production de cacao - compte près de 175 à 180 000 habitants dont près de 50 000 à Sao Tomé.
Mais ce petit pays - un huitième de la Corse en superficie - où le salaire mensuel moyen est de 50€ et où un ministre perçoit 1000€, veut, tout en conservant son cacao et son label de "L'île au chocolat", aller de l'avant et trouver ailleurs les moyens pour assurer son développement
Dès lors pourquoi pas une coopération avec Bastia ?
L'idée a été lancée et elle a été bien accueillie par Gilles Simeoni, qui comme les autres personnes présentes à l'opération de lancement du Salon, a eu droit à sa part de chocolat, fabriqué en Europe, mais "pure origine" de Sao Tomé.
Un chocolat qui sera donc célébré dans quelques jours dans le cadre du salon organisé par l'Association chocolat des délices de Corse.
Du chocolat de Sao Tomé pour Gilles Simeoni et la médaille de la ville de Bastia pour Jean-Pierre Bensaïd : Les échanges ont déjà commencé entre Sao Tomé et Bastia !
"Ce sera le troisième du nom et il va , sans doute, attirer plus de 40 000 personnes sur la place Saint-Nicolas, c'est dire au niveau de la fréquentation il se situe immédiatement après celui de Paris, grâce au concours de toutes les collectivités sans lesquelles rien 'n'aurait pu se faire"" a souligné Paul Pierinelli après que Gilles Simeoni ait tout à la fois souligné l'ampleur et la réussite de la manifestation et salué la venue du consul de Sao Tomé qui consacre au plan international "la Corse du littoral, la Corse de l'intérieur, la Corse qui travaille"
Le président de l'association du chocolat a encore précisé que la manifestation compterait 159 stands - il y a eu deux fois plus de demandes - et que, s'il y aura des représentants belges, suisses et italiens, de Sao Tomé et même de Madagascar, le salon fera, également, la part belle aux artisans corses dont certains travaillent, avec succès, avec les plus grands chocolatiers français !
Le président de l'association du chocolat a encore précisé que la manifestation compterait 159 stands - il y a eu deux fois plus de demandes - et que, s'il y aura des représentants belges, suisses et italiens, de Sao Tomé et même de Madagascar, le salon fera, également, la part belle aux artisans corses dont certains travaillent, avec succès, avec les plus grands chocolatiers français !
"Le salon fonctionne et se développe. Et va continuer à se développer plus au niveau de son contenu que de sa taille car le gigantisme n'apporte rien" a souligné pour sa part Jean-Pierre Bensaïd en confirmant que la manifestation était désormais l'une des plus courues après Paris et en appelant de tous ses vœux un rapprochement entre les deux îles, entre Sao Tomé et la Corse "terre d'accueil, terre d'hospitalité, une terre partage et d'échange."
Après quoi Jacky Padovani, vice-président du conseil général de la Haute-Corse, Jean-Louis Luciani, président de l'Odarc, Jean Zuccarelli, président de l'Adec, Emmanuel De Gentili, présidente de l'Office hydraulique, en charges des affaires européennes, Antoine Piacentini, président de la chambre de métiers de la Haute-Corse et Linda Piperi, adjointe au maire de Bastia, en charge des animations, ont successivement dit, en termes choisis et chaleureux, combien ce Salon du chocolat, attendu par tous, devait à son instigateur, Paul Pierinelli en l'occurrence, qui par moments a rougi de confusion devant tant de compliments !
Mais à l'heure de la dégustation des premiers chocolats de Sao Tomé tout est rentré dans l'ordre…
Après quoi Jacky Padovani, vice-président du conseil général de la Haute-Corse, Jean-Louis Luciani, président de l'Odarc, Jean Zuccarelli, président de l'Adec, Emmanuel De Gentili, présidente de l'Office hydraulique, en charges des affaires européennes, Antoine Piacentini, président de la chambre de métiers de la Haute-Corse et Linda Piperi, adjointe au maire de Bastia, en charge des animations, ont successivement dit, en termes choisis et chaleureux, combien ce Salon du chocolat, attendu par tous, devait à son instigateur, Paul Pierinelli en l'occurrence, qui par moments a rougi de confusion devant tant de compliments !
Mais à l'heure de la dégustation des premiers chocolats de Sao Tomé tout est rentré dans l'ordre…