Micheli Leccia, porte-paroles du Cullettivu « Parlemu corsu » ne compte plus, ni les heures, ni les voyages pour défendre « a lingua nustrale ». De retour de Bretagne, pour un échange culturo-linguistique, il s’est rendu, le 17 décembre dernier à San Sébastian (Pays Basque espagnol) pour un événement d’une importance majeure. Choisie, cette année, comme capitale culturelle, par le Conseil de l’Europe, la cité basque a organisé, depuis janvier, de nombreuses manifestations. Elles se sont achevées en décembre par une importante initiative autour des langues minoritaires. Quarante-six pays ou régions étaient représentées par cent-vingt et une associations différentes, autour d’un objectif commun : la reconnaissance, par les Etats respectifs, des langues de chacun. « Nous avons été sollicités, explique Micheli Leccia, pour participer, chacun de son côté, à la rédaction d’un document. Pour cela, nous devions proposer des mesures. »
Ce protocole-un document de 185 mesures- s’appuie sur la déclaration de Barcelone (1992) qui évoquait, à cette époque déjà, le respect des droits linguistiques. A partir du travail émanant du terrain et effectué, depuis quelques mois, par chaque délégation, un comité de 15 experts de renommée internationale (tous spécialisés en droits ou en socio-linguistique) s’est réuni pour l’élaboration du document. Un document signé et officialisé le 17 décembre dernier. « Nous espérons ainsi obtenir, grâce au droit international, l’application de ce protocole, se félicite le porte-parole du Cullettivu, même si nous savons que la procédure sera longue. »
Un pas vers cette reconnaissance tant attendue a sans doute été franchi le 17 décembre. Fragilisant un peu plus la position d’Etats réfractaires…
Ce protocole-un document de 185 mesures- s’appuie sur la déclaration de Barcelone (1992) qui évoquait, à cette époque déjà, le respect des droits linguistiques. A partir du travail émanant du terrain et effectué, depuis quelques mois, par chaque délégation, un comité de 15 experts de renommée internationale (tous spécialisés en droits ou en socio-linguistique) s’est réuni pour l’élaboration du document. Un document signé et officialisé le 17 décembre dernier. « Nous espérons ainsi obtenir, grâce au droit international, l’application de ce protocole, se félicite le porte-parole du Cullettivu, même si nous savons que la procédure sera longue. »
Un pas vers cette reconnaissance tant attendue a sans doute été franchi le 17 décembre. Fragilisant un peu plus la position d’Etats réfractaires…