Professionnels de santé, représentants de l’URPS et de la majorité territoriale, maires de communes de la plaine orientale ont été reçus ce jeudi par la conseillère du président François Hollande, Marie-France Cazalère.
Au menu de cette réunion : les problèmes que la population de la région rencontre en matière de santé. Des velléités qui sont les mêmes depuis la constitution du collectif, à savoir l’installation d’une structure hospitalière de proximité proportionnée aux besoins de la population et un IRM dont le projet semble bloqué depuis novembre 2015.
“C’est de la compétence du président de la République de débloquer ces dossiers” explique Esteban Saldana, membre du collectif. Car la plaine orientale reste la seule région de Corse à ne pas avoir les structures dont sa population a besoin. Et il ajoute : “ La population de plaine doit disposer des équipements sanitaires dont elle a besoin. La conseillère était là pour écouter et faire remonter les informations. Nous lui avons demandé un traitement équitable”.
Une demande d’engagements dont le point d’orgue est l’inscription de l’hôpital dans le Projet régional de santé 2017 et qui est partagée par le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, qui a interpellé le président sur ce point dans son discours introductif de cla matinée. “Par-delà la création de la nouvelle Collectivité de Corse au premier janvier 2018 et la loi sur la fiscalité du patrimoine, avancées que nous avons négociées ces derniers mois avec le gouvernement, demeurent posées d’importantes questions pour lesquelles nous n’avons pas tous les moyens d’agir et que nous ne pouvons traiter sans le concours de Paris. C’est sur ces points que nous vous interrogeons Monsieur le Président de la République, car notre Assemblée en a délibéré, souvent à des majorités écrasantes, et nous attendons à cet égard le respect du fait démocratique : (...) une politique adaptée en matière éducative et de santé, pour stopper les fermetures de classes, réduire les inégalités et mettre fin aux déserts médicaux, comme dans la région du Fium'Orbu".
Une décision qui dépend du Ministère de la santé, du gouvernement et de l’ARS. “Le président doit faire les arbitrages nécessaires afin que le dossier de l’hôpital et celui de l’IRM soient instruits au plus tard en avril”.
Pour faire avancer les débats, une réunion avec le directeur général de l’ARS se tiendra mardi prochain à Ghisonaccia avec l’installation d’un comité de pilotage.