Ce n'était pas le stade Louis-II mais le stade Louis… Bleu.
Combien étaient-ils rassemblés dans le Kop qui leur étaient réservés, ces admirables supporters bastiais qui n'ont pas hésité à traverser la Tyrrhénienne ou à prendre d'assaut les lignes aériennes pour assister à l'événement du jour ?
3 000 au moins. En tout cas dans ce stade fortement teinté de bleu on a cherché les monégasques…
Cela n'a cependant pas empêché l'AS Monaco de mettre le nez à la fenêtre, heureusement Cahuzac puis Diakité veillaient au grain. Puis Martial et ensuite Germain après un ballon contré de Marange allait permettre Berbatov se présenter dans les meilleures dispositions face à Areola, mais le gardien bastiais n'a pas trembé et effectué un arrêt magistral face au Bulgare.
Le Sporting avait eu chaud.
Mais piqué au vif, il allait à partir de cet instant s'appliquer à aller vers le camp adverse sous l'impulsion notamment de Danic qui ne tardait pas à faire apprécier son pied gauche au profit de Palmieri qui confirmait sur le côté gauche son bon degré de forme actuelle. Un Danic que l'on a revu à l'œuvre un peu plus tard quand il plaça un bon ballon devant la cage monégasque où Gillet n'arrivait pas à maîtriser.
Mais la plus belle occasion de cette première période fut incontestablement à mettre sur le compte de Giovanni Sio qui récupérait un ballon mal renvoyé par Toulalan. Mais Stekelenburg renvoyait une première fois. Sio récupérait mais il n'était pas plus heureux sur sa seconde frappe face au gardien hollandais.
A la reprise le Sporting de Bastia se portait rapidement vers le camp monégasque cela n'était pas payant mais cela empêchait l'AS Monaco de développer son football et c'était le but recherché par les hommes de Ghislain Printant
Mais le Sporting du Bastia avait visiblement du mal à retrouver son niveau de jeu de la fin de la première période.
Monaco poussa alors un peu plus mais même si Martial fut stoppé, vous avez vu comment par Diakité, et si Moutinho, servi par Diribar, fit encore passer le frisson dans le camp bastiais la marque restait bloquée à 0 à 0.
Dans le kop bastiais l'atmosphère ne faiblissait pas.
Cela donnait des ailes à Boudebouz qui s'échappait sur le côté gauche et centrait pour Palmieri. La tête plongeante était belle, mais Stekenlenburg veillait sur sa ligne…
Puis c'était au tour de Squillaci de prendre sa chance toujours à partir du même duo, mais le cadre n'était toujours pas là…
La prolongation était inévitable.
La première ne changea rien à l'affaire. Ongenda, certes, aurait pu faire la décision mais son tir croisé frôlait la cage monégasque. Dans la foulée Cahuzac qui se tenait les adducteurs droits cédait sa place à Romaric mais si le Sporting grimaçait Monaco n'en menait pas large.
On en eut la confirmation aux alentours de la 110e minute quand Sio s'échappait à gauche et adressait un bon ballon un peu trop long à Ongenda que Stekenlenburg captait sans problème. Et Stekenlenburg répliquait sur la tête de Boudebouz.
Le Sporting, c'est évident, terminait mieux que son adversaire.
Des "Tutti inseme, tutti inseme" montait dans le ciel de Louis-II. Le Sporting, plus en jambes poussait, mais la séance des tirs au but devenait inévitable !
Terrible.
Mais avec au final ce 7 à 6, le Sporting a procuré une extraordinaire joie à tous ceux qui l'ont accompagné jusque dans ces moments les plus difficiles !
Combien étaient-ils rassemblés dans le Kop qui leur étaient réservés, ces admirables supporters bastiais qui n'ont pas hésité à traverser la Tyrrhénienne ou à prendre d'assaut les lignes aériennes pour assister à l'événement du jour ?
3 000 au moins. En tout cas dans ce stade fortement teinté de bleu on a cherché les monégasques…
Cela n'a cependant pas empêché l'AS Monaco de mettre le nez à la fenêtre, heureusement Cahuzac puis Diakité veillaient au grain. Puis Martial et ensuite Germain après un ballon contré de Marange allait permettre Berbatov se présenter dans les meilleures dispositions face à Areola, mais le gardien bastiais n'a pas trembé et effectué un arrêt magistral face au Bulgare.
Le Sporting avait eu chaud.
Mais piqué au vif, il allait à partir de cet instant s'appliquer à aller vers le camp adverse sous l'impulsion notamment de Danic qui ne tardait pas à faire apprécier son pied gauche au profit de Palmieri qui confirmait sur le côté gauche son bon degré de forme actuelle. Un Danic que l'on a revu à l'œuvre un peu plus tard quand il plaça un bon ballon devant la cage monégasque où Gillet n'arrivait pas à maîtriser.
Mais la plus belle occasion de cette première période fut incontestablement à mettre sur le compte de Giovanni Sio qui récupérait un ballon mal renvoyé par Toulalan. Mais Stekelenburg renvoyait une première fois. Sio récupérait mais il n'était pas plus heureux sur sa seconde frappe face au gardien hollandais.
A la reprise le Sporting de Bastia se portait rapidement vers le camp monégasque cela n'était pas payant mais cela empêchait l'AS Monaco de développer son football et c'était le but recherché par les hommes de Ghislain Printant
Mais le Sporting du Bastia avait visiblement du mal à retrouver son niveau de jeu de la fin de la première période.
Monaco poussa alors un peu plus mais même si Martial fut stoppé, vous avez vu comment par Diakité, et si Moutinho, servi par Diribar, fit encore passer le frisson dans le camp bastiais la marque restait bloquée à 0 à 0.
Dans le kop bastiais l'atmosphère ne faiblissait pas.
Cela donnait des ailes à Boudebouz qui s'échappait sur le côté gauche et centrait pour Palmieri. La tête plongeante était belle, mais Stekenlenburg veillait sur sa ligne…
Puis c'était au tour de Squillaci de prendre sa chance toujours à partir du même duo, mais le cadre n'était toujours pas là…
La prolongation était inévitable.
La première ne changea rien à l'affaire. Ongenda, certes, aurait pu faire la décision mais son tir croisé frôlait la cage monégasque. Dans la foulée Cahuzac qui se tenait les adducteurs droits cédait sa place à Romaric mais si le Sporting grimaçait Monaco n'en menait pas large.
On en eut la confirmation aux alentours de la 110e minute quand Sio s'échappait à gauche et adressait un bon ballon un peu trop long à Ongenda que Stekenlenburg captait sans problème. Et Stekenlenburg répliquait sur la tête de Boudebouz.
Le Sporting, c'est évident, terminait mieux que son adversaire.
Des "Tutti inseme, tutti inseme" montait dans le ciel de Louis-II. Le Sporting, plus en jambes poussait, mais la séance des tirs au but devenait inévitable !
Terrible.
Mais avec au final ce 7 à 6, le Sporting a procuré une extraordinaire joie à tous ceux qui l'ont accompagné jusque dans ces moments les plus difficiles !
Stade Louis-II
AS Monaco : 0 SC Bastia : 0 Bastia vainqueur aux tirs au but : 7-6
Buts pour l'AS Monaco
Pour le SC Bastia
Arbitre : M. Gauthier
Avertissements : Fabinho (49e) à Monaco, Romaric (120e)au SC Bastia
AS Monaco :
Stekelenburg, Fabinho, Carbalho, Wallace puis Dirar (28e); Elderson, Moutinho, Silva, Toulalan, Berbatov puis Kurzawa (96e), Germain puis Traore (60e), Martial (Subasic, Diallo, Kondogbia, Bahamboula)
SC Bastia
Areola, Diakité puis Cioni (74e), Squillaci, Modesto, Marange, Gillet, Cahuzac puis Romaric (97e), Palmieri, Boudebouz, Danic puis Ongenda (67e), Sio (Vincensini, Peybernes, Cissé, Koné)
AS Monaco : 0 SC Bastia : 0 Bastia vainqueur aux tirs au but : 7-6
Buts pour l'AS Monaco
Pour le SC Bastia
Arbitre : M. Gauthier
Avertissements : Fabinho (49e) à Monaco, Romaric (120e)au SC Bastia
AS Monaco :
Stekelenburg, Fabinho, Carbalho, Wallace puis Dirar (28e); Elderson, Moutinho, Silva, Toulalan, Berbatov puis Kurzawa (96e), Germain puis Traore (60e), Martial (Subasic, Diallo, Kondogbia, Bahamboula)
SC Bastia
Areola, Diakité puis Cioni (74e), Squillaci, Modesto, Marange, Gillet, Cahuzac puis Romaric (97e), Palmieri, Boudebouz, Danic puis Ongenda (67e), Sio (Vincensini, Peybernes, Cissé, Koné)
Les plus…
- Le pari de Ghislain Printant d'aliger dès le coup d'envoi et Danic et Sio. Les événements ont failli lui donner raison quand l'ancien sochalien eut ce double ballon de but au bout du pied.
- Les deux beaux gestes défensifs exécutés d'entrée de jeu et par Cahuzac et Diakité quand la pression monégasque se voulait forte.
- L'arrêt extraordinaire de Areola devant Berbatov. Le 1 à 0 n'était pas loin. Mais le parisien sur le coup a fait la preuve que sa prestation de Lens n'était qu'un accident.
- L'autre geste défensif de Diakité à la 50e minute quand Martial, démarqué, était sur le pont d'armer son tir en direction de Areola. Le retourné spectaculaire du camerounais a rasséréné tout le camp bastais.
- La bonne réaction du Sporting après l'entame monégasque. Les bastiais ont laissé passer l'orage jusqu'à presque à retourner la situation en leur faveur à la fin de la première période.
- La frappe de "Toto" Squillaci au terme de ce service relayé par Boudebouz. Elle a frôlé le ras du montant droit de Stekenlenburg !
- Les dernières minutes du temps réglementaire où les bastiais se sont jetés, parfois avec une trop grande précipitation c'est vrai, sur tous les ballons comme des morts de faim.
- Et cette farouche volonté déployée par les Bastiais pour aller au stade de France. Ce SCB, c'est sûr, n'a rien à faire en Ligue 2.
- La main de Areola sur le tir au but de Moutinho qui a remis le Sporting dans la course du stade de France.
- Les deux beaux gestes défensifs exécutés d'entrée de jeu et par Cahuzac et Diakité quand la pression monégasque se voulait forte.
- L'arrêt extraordinaire de Areola devant Berbatov. Le 1 à 0 n'était pas loin. Mais le parisien sur le coup a fait la preuve que sa prestation de Lens n'était qu'un accident.
- L'autre geste défensif de Diakité à la 50e minute quand Martial, démarqué, était sur le pont d'armer son tir en direction de Areola. Le retourné spectaculaire du camerounais a rasséréné tout le camp bastais.
- La bonne réaction du Sporting après l'entame monégasque. Les bastiais ont laissé passer l'orage jusqu'à presque à retourner la situation en leur faveur à la fin de la première période.
- La frappe de "Toto" Squillaci au terme de ce service relayé par Boudebouz. Elle a frôlé le ras du montant droit de Stekenlenburg !
- Les dernières minutes du temps réglementaire où les bastiais se sont jetés, parfois avec une trop grande précipitation c'est vrai, sur tous les ballons comme des morts de faim.
- Et cette farouche volonté déployée par les Bastiais pour aller au stade de France. Ce SCB, c'est sûr, n'a rien à faire en Ligue 2.
- La main de Areola sur le tir au but de Moutinho qui a remis le Sporting dans la course du stade de France.
Les moins
- Ils se limiteront à cette absence de clairvoyance des attaquants bastiais devant Stekenlenburg. On pense à Sio, à Ongenda. On pense aussi, un peu, à Gillet et à Squillaci mais on leur pardonnera d'avoir été au four et au moulin.
- La prolongation puis la séance des tirs au but : elles peuvent peser lourd dans les jambes et les têtes , bastiaises ce samedi à la faveur de la venue de Metz à Furiani. Mais quel suspense jusqu'à l'ultime tir de Squillaci. Et quelle joie à son terme !
- La prolongation puis la séance des tirs au but : elles peuvent peser lourd dans les jambes et les têtes , bastiaises ce samedi à la faveur de la venue de Metz à Furiani. Mais quel suspense jusqu'à l'ultime tir de Squillaci. Et quelle joie à son terme !
Les tirs au but réussis
Monaco : Martial, Flavinho, Kurzawa, Toulalan, Traoré, Echieejile,
Sporting : Boudebouz, Modesto, Palmieri, Marange, Ongenda, Cioni, Squillaci
Sporting : Boudebouz, Modesto, Palmieri, Marange, Ongenda, Cioni, Squillaci