Le collectif « Tavignanu Vivu » est descendu dans la rue devant la préfecture de Région à Ajaccio afin d’exprimer son mécontentement publiquement sur la non réaction des représentants de l’État en Corse concernant le projet de Centre d’Enfouissement Technique (CET) de Giuncaggio. En effet, tandis que le Préfet Alain Thirion, alors en exercice en 2016, s’était opposé au projet, le tribunal administratif de Bastia vient d’annuler ce refus le 3 octobre dernier, entrainant la grogne des citoyens. Le collectif avait donc demandé sans succès au Préfet de Haute Corse, puis à la Préfète de Région de faire appel de cette décision. Ces réactions ont été perçues par les manifestants comme une « trahison qui n’assure pas la continuité de l’État ».
« Nous avons demandé à Madame la Préfète des rendez-vous à trois reprises, a souligné Catherine Bona, membre du collectif. Elle nous a renvoyé deux fois vers le Préfet de Haute Corse et la troisième fois nous avons reçu un mail dans lequel elle nous faisait savoir qu’elle était chargée d’assurer la salubrité publique, qu’on allait vers une crise sanitaire importante et qu’elle attendait le résultat du tribunal administratif. Aujourd’hui, nous demandons à la préfecture de faire appel et de s’opposer à l’ouverture de ce centre. Si nous convenons qu’il faut des centres d’enfouissement, l’endroit qui est proposé n’est pas adapté et ce serait une folie que de faire réaliser ce projet ».
Arrivés devant la préfecture, le collectif s’est vu refusé un rendez-vous avec Josiane Chevalier. Cette dernière, selon les manifestants auraient décliné l’invitation à la rencontre, « estimant que ce dossier n’était de sa responsabilité ». Une réponse qui n’a évidemment pas réjouit les personnes présentes. Dans un communiqué, le collectif attire l’attention sur les dangers du projet de Giuncaggio. « Nous alertons depuis bientôt quatre ans sur les risques d’une crise sanitaire, environnementale, économique et humaine de grande ampleur qui serait plus irréversible que « la crise des déchets » dont la Corse serait menacée. Le site de Giuncaggio, situé dans une zone très instable, bordé par le Tavignanu, est de toute évidence le pire choix possible. »
Les manifestants ont été reçus un peu plus tard dans la journée à Bastia par le Président de l’Exécutif Gilles Siméoni. « Malgré le dialogue, nous n’avons pas été pour autant rassurés, a expliqué Alexis Cortinchi, membre du collectif. Si la CDC prévoit des mesures à moyens termes, nous attendons des solutions concrètes sur le court terme. Nous avons eu le sentiment que l’Exécutif est malheureusement impuissant face à l’urgence ». Le collectif « Tavignanu Vivu » va donc faire appel de la décision du tribunal Administratif estimant que le situation géologique qui avait poussé le Préfet en 2016 à refuser le CET est toujours d’actualité. Le collectif demande également à l’État de faire appel de cette décision ou d’expliquer clairement les raisons qui motivent le refus de faire appel et de soutenir une décision préalable de l’État.
« Nous avons demandé à Madame la Préfète des rendez-vous à trois reprises, a souligné Catherine Bona, membre du collectif. Elle nous a renvoyé deux fois vers le Préfet de Haute Corse et la troisième fois nous avons reçu un mail dans lequel elle nous faisait savoir qu’elle était chargée d’assurer la salubrité publique, qu’on allait vers une crise sanitaire importante et qu’elle attendait le résultat du tribunal administratif. Aujourd’hui, nous demandons à la préfecture de faire appel et de s’opposer à l’ouverture de ce centre. Si nous convenons qu’il faut des centres d’enfouissement, l’endroit qui est proposé n’est pas adapté et ce serait une folie que de faire réaliser ce projet ».
Arrivés devant la préfecture, le collectif s’est vu refusé un rendez-vous avec Josiane Chevalier. Cette dernière, selon les manifestants auraient décliné l’invitation à la rencontre, « estimant que ce dossier n’était de sa responsabilité ». Une réponse qui n’a évidemment pas réjouit les personnes présentes. Dans un communiqué, le collectif attire l’attention sur les dangers du projet de Giuncaggio. « Nous alertons depuis bientôt quatre ans sur les risques d’une crise sanitaire, environnementale, économique et humaine de grande ampleur qui serait plus irréversible que « la crise des déchets » dont la Corse serait menacée. Le site de Giuncaggio, situé dans une zone très instable, bordé par le Tavignanu, est de toute évidence le pire choix possible. »
Les manifestants ont été reçus un peu plus tard dans la journée à Bastia par le Président de l’Exécutif Gilles Siméoni. « Malgré le dialogue, nous n’avons pas été pour autant rassurés, a expliqué Alexis Cortinchi, membre du collectif. Si la CDC prévoit des mesures à moyens termes, nous attendons des solutions concrètes sur le court terme. Nous avons eu le sentiment que l’Exécutif est malheureusement impuissant face à l’urgence ». Le collectif « Tavignanu Vivu » va donc faire appel de la décision du tribunal Administratif estimant que le situation géologique qui avait poussé le Préfet en 2016 à refuser le CET est toujours d’actualité. Le collectif demande également à l’État de faire appel de cette décision ou d’expliquer clairement les raisons qui motivent le refus de faire appel et de soutenir une décision préalable de l’État.