« Le vendredi 1er février se déroulera, au palais de justice de Bastia, le procès de Joseph Colombani, membre du Scagnu Naziunale de Corsica Libera, dont le seul tort, en réalité, est d’avoir défendu, pour nos enfants scolarisés, le droit de parler corse dans leur propre pays.
Outre le caractère ubuesque d’une démarche absurde qui a conduit à traîner notre militant devant les tribunaux, c’est bien de l’avenir de la langue corse, et de sa diffusion dans la société, seule alternative à sa disparition programmée, qu’il s’agit.
Corsica Libera réaffirme sa solidarité indéfectible à Joseph Colombani devant cette énième tentative d’intimidation, et appelle chaque corse, par sa présence et son soutien, à signifier de manière sereine et déterminée:
per a lingua, per u so dirittu à campà in paese soiu, eiu dinù... Sò quì. »