Lors de notre réunion à Paris, dont la première partie était animée par les conseillers du Premier ministre, j’ai failli quitter la table des négociations, car à aucun moment je n’ai senti la volonté de l’Etat d’aider les socioprofessionnels que nous sommes, face au grave préjudice subi ces dernières semaines. En dehors de la grève de la SNCM, les entreprises de l’Artisanat de la Corse-du Sud subissent de plein fouet les autres conflits sociaux qui perdurent eux aussi, depuis plus de 45 jours. C’est une économie totalement paralysée et au bord de l’asphyxie. Ce n’est qu’après l’arrivée du Premier ministre que des propositions décentes ont pu être discutées.
Un étalement des charges patronales du 2e trimestre a été proposé et surtout l’effacement de celles du 3e trimestre. Les secteurs concernés sont l'agriculture et l'agroalimentaire, l'artisanat, le tourisme et les transports.
Un délégué interministériel sera envoyé en Corse pour déterminer l'étendue réelle du manque à gagner.
La présence d’un représentant de l’Artisanat a permis que ce secteur soit également reconnu comme touché par les conflits sociaux.
Je demande donc à l’ensemble des entreprises artisanales en difficultés de se faire connaitre auprès des services de la Chambre de Métiers. A cet égard, une cellule de crise a été mise en place afin de recueillir un maximum d’éléments pour évaluer rapidement les préjudices subis.
Notre action avec l’ensemble des membres de la délégation a été déterminante, mais nous devons rester vigilants sur les suites de ce dossier. Plus que jamais l’artisanat s’associe au message des autres forces économiques et au combat mené pour le développement de notre île »
Un étalement des charges patronales du 2e trimestre a été proposé et surtout l’effacement de celles du 3e trimestre. Les secteurs concernés sont l'agriculture et l'agroalimentaire, l'artisanat, le tourisme et les transports.
Un délégué interministériel sera envoyé en Corse pour déterminer l'étendue réelle du manque à gagner.
La présence d’un représentant de l’Artisanat a permis que ce secteur soit également reconnu comme touché par les conflits sociaux.
Je demande donc à l’ensemble des entreprises artisanales en difficultés de se faire connaitre auprès des services de la Chambre de Métiers. A cet égard, une cellule de crise a été mise en place afin de recueillir un maximum d’éléments pour évaluer rapidement les préjudices subis.
Notre action avec l’ensemble des membres de la délégation a été déterminante, mais nous devons rester vigilants sur les suites de ce dossier. Plus que jamais l’artisanat s’associe au message des autres forces économiques et au combat mené pour le développement de notre île »
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