(GI)
Accroupis avec devant eux déployée une banderole où le mot Amnistia était écrit en majuscules, ils ont rapidement reçu la visite de Jean Rampon le secrétaire général de la préfecture auquel ils ont, une fois encore, répété les revendications qui sont les leurs depuis plusieurs semaines.
Rapprochement des détenus et sort de Paul-André Contandini, pour lequel tout le monde s'inquiète aujourd'hui, ont constitué l'essentiel des échanges ponctués par la décision des militants d'observer à leur tour une grève de la faim dans les locaux préfectoraux jusqu'à ce que la revendication de Paul-André Contandini soit satisfaite.
A commencé alors une longue période.
Derrière les grilles fermées de la préfecture où les manifestants avaient accroché deux banderoles "Libertà per Contandini" et "Amnistia" et un dessin de la Corse stylisée, et où des hommes de la direction départementale de la sécurité publique observaient calmement les événements, il ne s'est plus rien passé.
Les militants de la Ghjuventù se sont parfois montrés sans s'attarder devant les portes automatiques de l'établissement. Le secrétaire général de la préfecture et le chef de cabinet du préfet de Haute-Corse, absent au moment où le hall a été investi, comme les policiers se sont, visiblement, contentés d'observer.
Dans le même temps une trentaine de personnes s'étaient rassemblées devant les grilles. Parmi elles outre des représentants de la GI, Jean-Guy Talamoni, Rosa Prosperi, Eric Simoni.
Puis au fil des minutes, malgré la pluie, les rangs des militants et des sympathisants a grossi.
Et soudain le ton est monté. Des poubelles ont brûlé devant les grilles de la préfecture. Des projeciles ont volé.
Paul-Marie Romani, le président de l'université a obtenu le feu vert pour s'entretenir avec les occupants du hall de la préfecture mais ce n'est pas pour autant que la tension, qui était palpable à cet instant de la soirée, s'est détendue
Bien au contraire.
Bientôt, en effet, les gaz lacrymogènes ont succédé aux projectiles.
Dans le même temps Ghjuventù appelait au rassemblement sur les réseaux sociaux : "I nostri militanti sò sempre in drentu, l'addunita cuntinueghja, avemu bisognu di voi ! O Populu svegliati "
Rapprochement des détenus et sort de Paul-André Contandini, pour lequel tout le monde s'inquiète aujourd'hui, ont constitué l'essentiel des échanges ponctués par la décision des militants d'observer à leur tour une grève de la faim dans les locaux préfectoraux jusqu'à ce que la revendication de Paul-André Contandini soit satisfaite.
A commencé alors une longue période.
Derrière les grilles fermées de la préfecture où les manifestants avaient accroché deux banderoles "Libertà per Contandini" et "Amnistia" et un dessin de la Corse stylisée, et où des hommes de la direction départementale de la sécurité publique observaient calmement les événements, il ne s'est plus rien passé.
Les militants de la Ghjuventù se sont parfois montrés sans s'attarder devant les portes automatiques de l'établissement. Le secrétaire général de la préfecture et le chef de cabinet du préfet de Haute-Corse, absent au moment où le hall a été investi, comme les policiers se sont, visiblement, contentés d'observer.
Dans le même temps une trentaine de personnes s'étaient rassemblées devant les grilles. Parmi elles outre des représentants de la GI, Jean-Guy Talamoni, Rosa Prosperi, Eric Simoni.
Puis au fil des minutes, malgré la pluie, les rangs des militants et des sympathisants a grossi.
Et soudain le ton est monté. Des poubelles ont brûlé devant les grilles de la préfecture. Des projeciles ont volé.
Paul-Marie Romani, le président de l'université a obtenu le feu vert pour s'entretenir avec les occupants du hall de la préfecture mais ce n'est pas pour autant que la tension, qui était palpable à cet instant de la soirée, s'est détendue
Bien au contraire.
Bientôt, en effet, les gaz lacrymogènes ont succédé aux projectiles.
Dans le même temps Ghjuventù appelait au rassemblement sur les réseaux sociaux : "I nostri militanti sò sempre in drentu, l'addunita cuntinueghja, avemu bisognu di voi ! O Populu svegliati "