L'ambiance
Plus de grève dans les travées un peu plus clairsemées que d'habitude - c'était un mercredi - du stade Armand-Cesari mais si pour la circonstance les quatre tribunes étaient à l'unisson, Furiani eut du mal à s'enflammer. La faute, vous l'avez sans doute relevé devant votre téléviseur, au spectacle offert par les deux équipes...
Le match
On s'est singulièrement ennuyé jusqu'à la 38e minute. Entre un Sporting, décidé d'entrée de jeu à effacer sa contre-performance lorraine mais dont le jeu s'étiola rapidement et un FCNantes, décidé à jouer crânement sa chance, le ballon, c'est vrai, est allé souvent d'un camp à l'autre mais rien de décisif pour autant.
Bien sûr au jeu des occasions ce fut le FC Nantes qui se créa la plus belle et sans Alphonse Areola, qui gagna de superbe façon son duel face à Cissokho parti dans le dos de la défense bastiaise pour se présenter seul devant le gardien bastiais le Sporting aurait pu sur coup-là être mené au score sans que l'on ne crie au scandale.
Mais Furiani pouvait pas et ne manquait pas de le faire à la 38e minute quand M. Chapron brandissait le carton rouge devant Yannick Cahuzac coupable de lui avoir mis la main sur... l'épaule après que l'arbitre ait, justement, sifflé un penalty contre Peybernes coupable d'avoir fauché Gakpe en pleine surface de réparation.
Mais il était écrit quelque part que ce ne serait pas sur ce fait de jeu que le Sporting serait battu.
De fait, Areola faisait encore le "boulot" en se détendant du côté droit pour repousser le tir de Alhadur.
Furiani respirait.
Quant à M. Chapron il regagnait le vestiaire sous une énorme bronca !
Il n'empêche qu'à 10 contre 11 la tâche du Sporting, pas au mieux en ce moment, se compliquait sérieusement.
Mais la hargne, l'envie et l'engagement restaient bastiaises au début de la seconde période. La maladresse, hélas, aussi.
Et comme du FC Nantes on ne faisait guère mieux… Et ratait même l'immanquable par Bedoya au terme d'une longue transversale et d'un bel échange devant Areola, nul ne s'étonna de voir les deux équipes se quitter dos à dos à l'issue d'une soirée qui ne restera pas dans les annales bastiaises.
Le Sporting
Il peine, il peine ce Sporting. Il n'est plus que l'ombre de celui qui souleva les vagues d'enthousiasme que l'on sait en début de saison, face à l'OM notamment. Certes ce mercredi soir il a joué longtemps à 10 mais même lorsqu'il a évolué au complet il s'est rarement montré à son avantage.
Pourtant la situation, comme le rappelait le malheureux Yannick Cahuzac, réclamait une réaction.
Furiani l'attend toujours…
Il y avait sans doute l'intention, mais sûrement pas les moyens.
Heureusement Areola…
Le FC Nantes
Les "Canaris" d'aujourd'hui, c'est évident, n'ont plus les qualités de leurs glorieux anciens. Mais si l'équipe de Der Zakarian n'a plus le brillant ni le jeu de ses devancières, elle n'en est pas moins solide. Certes ce mercredi soir elle a pour le moins manqué d'imagination surtout face à ce Sporting qui sur ce plan n'eut rien à lui envier, mais comme le football d'aujourd'hui privilégie bien plus le résultat que le spectacle... Et s'il est vrai que Nantes n'a pas perdu, il n'a pas davantage gagné alors qu'il avait, sans doute, les moyens de le faire.
Le bilan
Un point pour le Sporting. Un tout petit point dont on devra se contenter parce que l'issue de la partie aurait pu être toute autre pour les joueurs de Claude Makelele, condamnés aujourd'hui à manger leur pain noir. Un régime dont on espère que le Sporting saura rapidement se soustraire, même s'il faudra passer par Lille dès ce samedi : à Bastia, on le sait, on s'accommode mal de ce genre de situation au bas du tableau…
Plus de grève dans les travées un peu plus clairsemées que d'habitude - c'était un mercredi - du stade Armand-Cesari mais si pour la circonstance les quatre tribunes étaient à l'unisson, Furiani eut du mal à s'enflammer. La faute, vous l'avez sans doute relevé devant votre téléviseur, au spectacle offert par les deux équipes...
Le match
On s'est singulièrement ennuyé jusqu'à la 38e minute. Entre un Sporting, décidé d'entrée de jeu à effacer sa contre-performance lorraine mais dont le jeu s'étiola rapidement et un FCNantes, décidé à jouer crânement sa chance, le ballon, c'est vrai, est allé souvent d'un camp à l'autre mais rien de décisif pour autant.
Bien sûr au jeu des occasions ce fut le FC Nantes qui se créa la plus belle et sans Alphonse Areola, qui gagna de superbe façon son duel face à Cissokho parti dans le dos de la défense bastiaise pour se présenter seul devant le gardien bastiais le Sporting aurait pu sur coup-là être mené au score sans que l'on ne crie au scandale.
Mais Furiani pouvait pas et ne manquait pas de le faire à la 38e minute quand M. Chapron brandissait le carton rouge devant Yannick Cahuzac coupable de lui avoir mis la main sur... l'épaule après que l'arbitre ait, justement, sifflé un penalty contre Peybernes coupable d'avoir fauché Gakpe en pleine surface de réparation.
Mais il était écrit quelque part que ce ne serait pas sur ce fait de jeu que le Sporting serait battu.
De fait, Areola faisait encore le "boulot" en se détendant du côté droit pour repousser le tir de Alhadur.
Furiani respirait.
Quant à M. Chapron il regagnait le vestiaire sous une énorme bronca !
Il n'empêche qu'à 10 contre 11 la tâche du Sporting, pas au mieux en ce moment, se compliquait sérieusement.
Mais la hargne, l'envie et l'engagement restaient bastiaises au début de la seconde période. La maladresse, hélas, aussi.
Et comme du FC Nantes on ne faisait guère mieux… Et ratait même l'immanquable par Bedoya au terme d'une longue transversale et d'un bel échange devant Areola, nul ne s'étonna de voir les deux équipes se quitter dos à dos à l'issue d'une soirée qui ne restera pas dans les annales bastiaises.
Le Sporting
Il peine, il peine ce Sporting. Il n'est plus que l'ombre de celui qui souleva les vagues d'enthousiasme que l'on sait en début de saison, face à l'OM notamment. Certes ce mercredi soir il a joué longtemps à 10 mais même lorsqu'il a évolué au complet il s'est rarement montré à son avantage.
Pourtant la situation, comme le rappelait le malheureux Yannick Cahuzac, réclamait une réaction.
Furiani l'attend toujours…
Il y avait sans doute l'intention, mais sûrement pas les moyens.
Heureusement Areola…
Le FC Nantes
Les "Canaris" d'aujourd'hui, c'est évident, n'ont plus les qualités de leurs glorieux anciens. Mais si l'équipe de Der Zakarian n'a plus le brillant ni le jeu de ses devancières, elle n'en est pas moins solide. Certes ce mercredi soir elle a pour le moins manqué d'imagination surtout face à ce Sporting qui sur ce plan n'eut rien à lui envier, mais comme le football d'aujourd'hui privilégie bien plus le résultat que le spectacle... Et s'il est vrai que Nantes n'a pas perdu, il n'a pas davantage gagné alors qu'il avait, sans doute, les moyens de le faire.
Le bilan
Un point pour le Sporting. Un tout petit point dont on devra se contenter parce que l'issue de la partie aurait pu être toute autre pour les joueurs de Claude Makelele, condamnés aujourd'hui à manger leur pain noir. Un régime dont on espère que le Sporting saura rapidement se soustraire, même s'il faudra passer par Lille dès ce samedi : à Bastia, on le sait, on s'accommode mal de ce genre de situation au bas du tableau…
La fiche technique
A Furiani SC Bastia : FC Nantes : (0-0)
Arbitre : M. Chapron
Avertissements : Peybernes (32e), Squillaci (48e) au Sporting, Cissokho (37e), Djilobdji (48e) au FC Nantes
Exclusion : Cahuzac (38e)
Spectateurs : 11 380
SC Bastia :
Areola, Peybernes, Romaric, Squillaci, Palmieri, Cahuzac, Gillet, Ba, Boudebouz puis Maboulou (71e), Ayité puis Pino(90e) , Tallo puis Ongenda (79e) (Leca, Marange, Modesto, Rodriguez)
FC Nantes :
Riou, Cisssokho, Vizcarrondo, Djiobodji, Alhadur, Bedoya puis Schecter ((85e), Hansen, Deaux, Nkoudou, Bammou, Gakpe puis Audel (77e) (Dupe, Veigneau, Veretout, Rongier, Bangoura)
Arbitre : M. Chapron
Avertissements : Peybernes (32e), Squillaci (48e) au Sporting, Cissokho (37e), Djilobdji (48e) au FC Nantes
Exclusion : Cahuzac (38e)
Spectateurs : 11 380
SC Bastia :
Areola, Peybernes, Romaric, Squillaci, Palmieri, Cahuzac, Gillet, Ba, Boudebouz puis Maboulou (71e), Ayité puis Pino(90e) , Tallo puis Ongenda (79e) (Leca, Marange, Modesto, Rodriguez)
FC Nantes :
Riou, Cisssokho, Vizcarrondo, Djiobodji, Alhadur, Bedoya puis Schecter ((85e), Hansen, Deaux, Nkoudou, Bammou, Gakpe puis Audel (77e) (Dupe, Veigneau, Veretout, Rongier, Bangoura)