Frédéric Thiriez s'est donc manifesté.
Pour dire quoi ?
"Les faits qui se sont produits hier soir à la fin du match entre Nice et Bastia sont consternants et inacceptables. De telles images d'envahissement de terrain avec des bagarres entre joueurs et supporters, même si fort heureusement aucun blessé sérieux n'est à déplorer, sont tout ce qu'on ne veut plus voir dans le football. Il faut maintenant dégager les responsabilités afin de prendre les inévitables sanctions à venir. J'ai demandé un rapport aux délégués présents sur place et jeudi la commission de discipline examinera le dossier. Des mesures conservatoires pourront être prises.
Face aux comportements violents, notre ligne doit plus que jamais rester celle de la tolérance zéro. Nous ne relâcherons pas notre vigilance !"
Quelles responsabilités ?
On a vu comment les Niçois, auxquels Christian Estrosi à emboîté le pas, ont immédiatement chargé Jean-Louis Leca, coupable, selon eux, d'avoir brandi a Bandera au centre du terrain.
On a lu aussi ce que le Sporting soutient à ce propos.
On a vu, aussi, comment, et très intelligemment, le gardien remplaçant bastiais a expliqué son geste à la télévision.
Mais le plus coupable dans cette histoire, outre les supporters niçois qui auraient pu faire virer au drame cette fin de match, n'est-ce pas encore, ainsi que le soulignait le député-maire de Nice Christian Estrosi sur l'antenne de RMC, le préfet des Alpes-Maritimes ?
« La première provocation, c’est celle du préfet des Alpes-Maritimes - Adolphe Colrat - qui consiste à interdire que l’on puisse afficher un patriotisme régional. Cela entraîne des provocations en chaine. Et forcément, à un moment, vous avez un Bastiais (le gardien Jean-Louis Leca) qui dit : "On m’interdit d’afficher ma propre identité, et comme on me l’interdit, je vais l’afficher." Et cette provocation provoque à son tour l’incident que nous avons connu. Je suis pour l’interdiction de déplacement des supporters qui ont une réputation d’être violents mais quand on interdit tout signe rappelant qu’on appartient à une identité, une espèce de révolte se lève en vous. Ce n’était donc pas opportun. Je pense que sans cet interdit, il n’y aurait pas eu cette provocation. »
Mais qui a bien pu souffler une telle idée au préfet des Alpes-Maritimes ?
On se le demande.
Au fait, vous avez eu des nouvelles de la place Beauveau, vous savez là où on confond SC Bastia et CA Bastia et où 8 gendarmes victimes d'acouphènes, deviennent 44 représentants des forces de l'ordre blessés par des supporters bastiais ?
Enfin à propos de supporters on aura relevé, aussi, qu'une bonne quinzaine de Niçois avaient, déjà, été interpellés par les forces de l'ordre avant le coup d'envoi et placés, dans leur grande majorité, en cellule de dégrisement.
Mais rassurez-vous, quatre de ceux qui sont allés se "mesurer" aux joueurs du Sporting vont faire l'objet de poursuites !
Pour dire quoi ?
"Les faits qui se sont produits hier soir à la fin du match entre Nice et Bastia sont consternants et inacceptables. De telles images d'envahissement de terrain avec des bagarres entre joueurs et supporters, même si fort heureusement aucun blessé sérieux n'est à déplorer, sont tout ce qu'on ne veut plus voir dans le football. Il faut maintenant dégager les responsabilités afin de prendre les inévitables sanctions à venir. J'ai demandé un rapport aux délégués présents sur place et jeudi la commission de discipline examinera le dossier. Des mesures conservatoires pourront être prises.
Face aux comportements violents, notre ligne doit plus que jamais rester celle de la tolérance zéro. Nous ne relâcherons pas notre vigilance !"
Quelles responsabilités ?
On a vu comment les Niçois, auxquels Christian Estrosi à emboîté le pas, ont immédiatement chargé Jean-Louis Leca, coupable, selon eux, d'avoir brandi a Bandera au centre du terrain.
On a lu aussi ce que le Sporting soutient à ce propos.
On a vu, aussi, comment, et très intelligemment, le gardien remplaçant bastiais a expliqué son geste à la télévision.
Mais le plus coupable dans cette histoire, outre les supporters niçois qui auraient pu faire virer au drame cette fin de match, n'est-ce pas encore, ainsi que le soulignait le député-maire de Nice Christian Estrosi sur l'antenne de RMC, le préfet des Alpes-Maritimes ?
« La première provocation, c’est celle du préfet des Alpes-Maritimes - Adolphe Colrat - qui consiste à interdire que l’on puisse afficher un patriotisme régional. Cela entraîne des provocations en chaine. Et forcément, à un moment, vous avez un Bastiais (le gardien Jean-Louis Leca) qui dit : "On m’interdit d’afficher ma propre identité, et comme on me l’interdit, je vais l’afficher." Et cette provocation provoque à son tour l’incident que nous avons connu. Je suis pour l’interdiction de déplacement des supporters qui ont une réputation d’être violents mais quand on interdit tout signe rappelant qu’on appartient à une identité, une espèce de révolte se lève en vous. Ce n’était donc pas opportun. Je pense que sans cet interdit, il n’y aurait pas eu cette provocation. »
Mais qui a bien pu souffler une telle idée au préfet des Alpes-Maritimes ?
On se le demande.
Au fait, vous avez eu des nouvelles de la place Beauveau, vous savez là où on confond SC Bastia et CA Bastia et où 8 gendarmes victimes d'acouphènes, deviennent 44 représentants des forces de l'ordre blessés par des supporters bastiais ?
Enfin à propos de supporters on aura relevé, aussi, qu'une bonne quinzaine de Niçois avaient, déjà, été interpellés par les forces de l'ordre avant le coup d'envoi et placés, dans leur grande majorité, en cellule de dégrisement.
Mais rassurez-vous, quatre de ceux qui sont allés se "mesurer" aux joueurs du Sporting vont faire l'objet de poursuites !
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