L'ambiance
Furiani a fait le plein ce samedi en milieu d'après-midi pour apporter son soutien à "son" Sporting que ne sait plus ce que le verbe veut dire, toutes compétitions confondues depuis quatre matches. Mais avant d'entrer dans le match il a, unanimement, salué la mémoire des victimes des évènements tragiques des derniers jours. Mais quand M. Fautrel a libéré tout son monde après que Marc Kanyan ait donné le coup d'envoi symbolique, la vie et le football ont repris leurs cours sur la pelouse d'Armand-Cesari qui, elle, a retrouvé des couleurs.
Le match
Ghislain Printant n'a pas caché ses intentions d'entrée de jeu. Face à un adversaire de ce niveau il a commencé par protéger ses arrières avec une équipe bâtie pour essayer de ne pas prendre de buts. Mais si d'entrée de jeu les partenaires de Cahuzac ont parfaitement mordu dans le ballon et pratiqué un pressing à bon escient, ils ont en l'espace d'une dizaine des minutes perdu pied face à un adversaire qui n'en demandait pas tant. En tout cas ni Lucas puis un peu plus tard Rabiot ne se sont pas privés de mettre Areola au supplice.
On a alors, justement, pensé que le match était plié.
Mais à Furiani, on n'est plus à un exemple près, rien n'est vraiment jamais terminé.
La preuve avec ce penalty - peut-être généreux - que M. Fautrel permit à Ryad Boudebouz de transformer.
Et alors que jusque-là le Sporting avait donné l'impression d'avoir abdiqué jusque dans sa tête, la relevait superbement pour, sous l'impulsion d'un Boudebouz omniprésent, arracher l'égalisation par Modesto juste avant la pause.
Le "Bleu" du Sporting était de retour ! Furiani appréciait. Le PSG moins.
Et les affaires parisiennes ne s'arrangeaient pas à la reprise avec toujours Ryad Boudebouz à la baguette. Avec un second corner consécutif du... réserviste algérien qui s'est achevé par une reprise fabuleuse du pied droit de Julian Palmieri, un véritable missile dans le ciel de Furiani qui a laissé Douchez sans réaction !
C'était plus que le PSG pouvait en supporter. Mais si les Parisiens se sont multipliés ce n'est pas pour autant qu'ils ont réussi à régler leurs problèmes même si une reprise de Thiago s'écrasait sur la transversale de Areola et si Lucas de la tête mettait, lui aussi, la pression sur le gardien bastiais.
Mais le Sporting tenait bon. Il faisait mieux encore grâce à un doublé de Palmieri en toute fin de partie.
Et l'exploit était, logiquement, au bout de sa formidable prestation
Le Sporting
Qui l'eut dit , Qui l'eut cru ?
20 e minute de jeu. Le PSG par Lucas et Rabiot a fait, pense t-on, la différence et c'est mérité tant les Bastiais avaient preuve de modestie face à l'ogre parisien.
56e minute de jeu : Le Sporting revenu dans le match double PSG au score. Et c'est autant mérité tant les Bastiais ont fait preuve d'audace, de talent, de lucidité.
La Printant Touch sans doute. Mais en tout cas ce Sporting-là mérite mieux que sa place au fond du classement. Ceux qui en doutaient en ont eu encore une belle preuve samedi soir.
Et pour une équipe qui avait pris des dispositions pour ne pas encaisser de buts on remarquera qu'elle en a inscrit quatre pour la première fois de la saison, bien mieux que lors du match d'ouverture de la saison face à l'OM !
L'adversaire
Mais ils sont où les Parisiens ? Leurs super stars? Le Prince ? Balayés. Tous sans exception par une formation qui a fait la démonstration qu'elle était désormais capable de soulever les montagnes. La superbe en a en tout pris un sacré coup.
Le bilan
Quatre buts face à l'ogre du championnat. Trois points amplement mérités. Et des places gagnées au classement. Le Sporting a bien travaillé samedi à son opération de sauvetage en Ligue 1. Voilà qui devrait donner encore des motifs supplémentaires à Yannick Cahuzac et à ses partenaires de croire, fortement, en leur nouvelle bonne étoile.
Furiani a fait le plein ce samedi en milieu d'après-midi pour apporter son soutien à "son" Sporting que ne sait plus ce que le verbe veut dire, toutes compétitions confondues depuis quatre matches. Mais avant d'entrer dans le match il a, unanimement, salué la mémoire des victimes des évènements tragiques des derniers jours. Mais quand M. Fautrel a libéré tout son monde après que Marc Kanyan ait donné le coup d'envoi symbolique, la vie et le football ont repris leurs cours sur la pelouse d'Armand-Cesari qui, elle, a retrouvé des couleurs.
Le match
Ghislain Printant n'a pas caché ses intentions d'entrée de jeu. Face à un adversaire de ce niveau il a commencé par protéger ses arrières avec une équipe bâtie pour essayer de ne pas prendre de buts. Mais si d'entrée de jeu les partenaires de Cahuzac ont parfaitement mordu dans le ballon et pratiqué un pressing à bon escient, ils ont en l'espace d'une dizaine des minutes perdu pied face à un adversaire qui n'en demandait pas tant. En tout cas ni Lucas puis un peu plus tard Rabiot ne se sont pas privés de mettre Areola au supplice.
On a alors, justement, pensé que le match était plié.
Mais à Furiani, on n'est plus à un exemple près, rien n'est vraiment jamais terminé.
La preuve avec ce penalty - peut-être généreux - que M. Fautrel permit à Ryad Boudebouz de transformer.
Et alors que jusque-là le Sporting avait donné l'impression d'avoir abdiqué jusque dans sa tête, la relevait superbement pour, sous l'impulsion d'un Boudebouz omniprésent, arracher l'égalisation par Modesto juste avant la pause.
Le "Bleu" du Sporting était de retour ! Furiani appréciait. Le PSG moins.
Et les affaires parisiennes ne s'arrangeaient pas à la reprise avec toujours Ryad Boudebouz à la baguette. Avec un second corner consécutif du... réserviste algérien qui s'est achevé par une reprise fabuleuse du pied droit de Julian Palmieri, un véritable missile dans le ciel de Furiani qui a laissé Douchez sans réaction !
C'était plus que le PSG pouvait en supporter. Mais si les Parisiens se sont multipliés ce n'est pas pour autant qu'ils ont réussi à régler leurs problèmes même si une reprise de Thiago s'écrasait sur la transversale de Areola et si Lucas de la tête mettait, lui aussi, la pression sur le gardien bastiais.
Mais le Sporting tenait bon. Il faisait mieux encore grâce à un doublé de Palmieri en toute fin de partie.
Et l'exploit était, logiquement, au bout de sa formidable prestation
Le Sporting
Qui l'eut dit , Qui l'eut cru ?
20 e minute de jeu. Le PSG par Lucas et Rabiot a fait, pense t-on, la différence et c'est mérité tant les Bastiais avaient preuve de modestie face à l'ogre parisien.
56e minute de jeu : Le Sporting revenu dans le match double PSG au score. Et c'est autant mérité tant les Bastiais ont fait preuve d'audace, de talent, de lucidité.
La Printant Touch sans doute. Mais en tout cas ce Sporting-là mérite mieux que sa place au fond du classement. Ceux qui en doutaient en ont eu encore une belle preuve samedi soir.
Et pour une équipe qui avait pris des dispositions pour ne pas encaisser de buts on remarquera qu'elle en a inscrit quatre pour la première fois de la saison, bien mieux que lors du match d'ouverture de la saison face à l'OM !
L'adversaire
Mais ils sont où les Parisiens ? Leurs super stars? Le Prince ? Balayés. Tous sans exception par une formation qui a fait la démonstration qu'elle était désormais capable de soulever les montagnes. La superbe en a en tout pris un sacré coup.
Le bilan
Quatre buts face à l'ogre du championnat. Trois points amplement mérités. Et des places gagnées au classement. Le Sporting a bien travaillé samedi à son opération de sauvetage en Ligue 1. Voilà qui devrait donner encore des motifs supplémentaires à Yannick Cahuzac et à ses partenaires de croire, fortement, en leur nouvelle bonne étoile.
La fiche technique
A Furiani SCB : 4 PSG : 2 (2-2)
Buts pour le Sporting : Boudebouz (32e sur penalty, Modesto (45e), Palmieri (56e et 88e)
Pour le PSG : Lucas (10e), Rabiot (20e)
Arbitre : M. Fautrel
Avertissements : Boudebouz (47e), Gillet (69e), Palmieri (80e) au Sporting; Luiz (40e) au PSG
Spectateurs : 13 028
SCB :
Areola, Marange, Squillaci, Romaric puis Keita (64e), Palmieri, Modesto, Cioni, Boudebouz, Chahuzac, Gillet, Maboulou puis Peybernes (86e) (Leca, Djiku, Vincent, Christophe, Ongenda, Cisse)
PSG :
Douchez, Thiago, Maxwel, Van Der Wiel, Luiz, Cabaye puis Verratti (55e), Lucas, Matuidi puis Bahebeck (69e), Rabiot, Pastore, Ibrahimovic (Maignan, Marquinhos, Camara, Digne, Kimmakon)
Buts pour le Sporting : Boudebouz (32e sur penalty, Modesto (45e), Palmieri (56e et 88e)
Pour le PSG : Lucas (10e), Rabiot (20e)
Arbitre : M. Fautrel
Avertissements : Boudebouz (47e), Gillet (69e), Palmieri (80e) au Sporting; Luiz (40e) au PSG
Spectateurs : 13 028
SCB :
Areola, Marange, Squillaci, Romaric puis Keita (64e), Palmieri, Modesto, Cioni, Boudebouz, Chahuzac, Gillet, Maboulou puis Peybernes (86e) (Leca, Djiku, Vincent, Christophe, Ongenda, Cisse)
PSG :
Douchez, Thiago, Maxwel, Van Der Wiel, Luiz, Cabaye puis Verratti (55e), Lucas, Matuidi puis Bahebeck (69e), Rabiot, Pastore, Ibrahimovic (Maignan, Marquinhos, Camara, Digne, Kimmakon)
Ils ont dit
Marc Kanyan : Retour à Furiani
Ghislain Printant
"Je suis content pour mes joueurs, pour mes dirigeants, pour ce public. Mais ce n'est qu'une étape. Oui nous avons eu de la réussite, mais il n'y a pas eu que cela. Nous avons mis, aussi, de la qualité dans notre jeu. Je sais que le chemin sera encore long et que nous raterons d'autres matches. Mais pour l'instant savourons ce succès. Récupérons. Puis essayons dès ce mardi de nous qualifier pour les demi-finales de la coupe de la Ligue. Ce serait très bien pour nous. Quant au contexte de Furiani, parlons-en. Ce soir il y a eu de l'engagement mais ce n'est pas à partir de cet argument que nous avons gagné !
Laurent Blanc
Mon équipe abandonné certaines choses fondamentales en fin de première mi-temps. Quand on tient un adversaire il ne faut pas le lâcher... Je crois que nous avons fait preuve de suffisance. On a tout en mains puis l'adversaire se crée une occasion puis marque un but. Et tout change. Avec cette équipe de Bastia qui était revenue 2 à 2 il fallait jouer en contres. C'est ce que nous avons fait. Mais nous avons fait preuve d'un manque de respect face à cette équipe de Bastia qui nous l'a fait payer !
"Je suis content pour mes joueurs, pour mes dirigeants, pour ce public. Mais ce n'est qu'une étape. Oui nous avons eu de la réussite, mais il n'y a pas eu que cela. Nous avons mis, aussi, de la qualité dans notre jeu. Je sais que le chemin sera encore long et que nous raterons d'autres matches. Mais pour l'instant savourons ce succès. Récupérons. Puis essayons dès ce mardi de nous qualifier pour les demi-finales de la coupe de la Ligue. Ce serait très bien pour nous. Quant au contexte de Furiani, parlons-en. Ce soir il y a eu de l'engagement mais ce n'est pas à partir de cet argument que nous avons gagné !
Laurent Blanc
Mon équipe abandonné certaines choses fondamentales en fin de première mi-temps. Quand on tient un adversaire il ne faut pas le lâcher... Je crois que nous avons fait preuve de suffisance. On a tout en mains puis l'adversaire se crée une occasion puis marque un but. Et tout change. Avec cette équipe de Bastia qui était revenue 2 à 2 il fallait jouer en contres. C'est ce que nous avons fait. Mais nous avons fait preuve d'un manque de respect face à cette équipe de Bastia qui nous l'a fait payer !