L'attente aura été longue, mais les stations de ski insulaires en voient enfin le bout. Surtout en Haute-Corse, où celle du Haut-Asco, située à 1 450 mètres d'altitude, ouvre ses portes dès ce samedi 21 janvier. "Tout est prêt, se réjouit Hubert Bouvier, le directeur. En ce moment, il neige beaucoup. On a un mètre de neige à la station donc on est tranquilles pour ouvrir."
L'équipe de saisonniers est au complet : sept personnes ont été embauchées dans la semaine, une fois l'ouverture de la station rendue possible. Skier ne sera donc pas un problème. C'est se rendre à la station qui pourrait être difficile. "L'accès n'est pas évident, il faudra que les gens prévoient les chaînes, préconise Hubert Bouvier. La météo avec nous pour la neige sur les pistes, mais pas pour l'accès à la station."
Pas de quoi entacher l'enthousiasme. La vallée d'Asco sera la première à accueillir les skieurs en Corse. "On va ouvrir du mercredi au dimanche jusqu'aux vacances, puis tous les jours pendant les vacances de février, dévoile le directeur. C'est le rythme normal, donc on est très contents."
L'équipe de saisonniers est au complet : sept personnes ont été embauchées dans la semaine, une fois l'ouverture de la station rendue possible. Skier ne sera donc pas un problème. C'est se rendre à la station qui pourrait être difficile. "L'accès n'est pas évident, il faudra que les gens prévoient les chaînes, préconise Hubert Bouvier. La météo avec nous pour la neige sur les pistes, mais pas pour l'accès à la station."
Pas de quoi entacher l'enthousiasme. La vallée d'Asco sera la première à accueillir les skieurs en Corse. "On va ouvrir du mercredi au dimanche jusqu'aux vacances, puis tous les jours pendant les vacances de février, dévoile le directeur. C'est le rythme normal, donc on est très contents."
"Quelques milliers de skieurs"
Dans la dernière ligne droite, on y est aussi dans l'autre station de Haute-Corse. Celle de Ghisoni Capanelle espère ouvrir dès le week-end suivant. Mais une nouvelle fois, le principal frein se situe dans l'accès à la station. "Il y a de la neige, mais on attend que les déneigement se fasse, patiente Don Marc Albertini, maire de Ghisoni en charge de la station. La priorité est que le service des routes de la Collectivité de Corse nous ouvre la route. Ensuite, on pourra mettre la station en ordre, damer et compléter l'équipe."
Là, ce seront quatre personnes qui seront recrutées pour ouvrir les pistes. Malgré tout, l'optimisme est moins probant que du côté du Haut Asco. "Pour équilibrer nos comptes, il faut qu'on ouvre trois mois. Là, on va ouvrir un mois, un mois et demi... On sera à la moitié des recettes, explique Don Marc Albertini. Si on est quitte sur nos frais, on sera contents. Mais il n'y aura pas de gain."
Limiter la casse sera donc l'objectif. En espérant une météo clémente, qui permette d'attirer les skieurs. "On aimerait pouvoir ouvrir tous les week-ends et les quinze jours des vacances de février, précise le maire de Ghisoni. On va être au jour le jour. On espère quelques milliers de skieurs ! Les meilleures années, on était à 7000. Les années moyennes, 5000. Si on fait 2000 ou 3000 forfaits, ce sera bien."
Là, ce seront quatre personnes qui seront recrutées pour ouvrir les pistes. Malgré tout, l'optimisme est moins probant que du côté du Haut Asco. "Pour équilibrer nos comptes, il faut qu'on ouvre trois mois. Là, on va ouvrir un mois, un mois et demi... On sera à la moitié des recettes, explique Don Marc Albertini. Si on est quitte sur nos frais, on sera contents. Mais il n'y aura pas de gain."
Limiter la casse sera donc l'objectif. En espérant une météo clémente, qui permette d'attirer les skieurs. "On aimerait pouvoir ouvrir tous les week-ends et les quinze jours des vacances de février, précise le maire de Ghisoni. On va être au jour le jour. On espère quelques milliers de skieurs ! Les meilleures années, on était à 7000. Les années moyennes, 5000. Si on fait 2000 ou 3000 forfaits, ce sera bien."
Le Val d'Ese attend la neige
Il faudra plus de patience, en revanche, dans l'autre moitié de l'île. Le domaine skiable du Val d'Ese n'a pas encore de conditions aussi propices que ses homologues. "L'enneigement n'est pas conséquent, on n'a que 25 à 30 centimètres maximum, regrette Jean-Baptiste Giffon, maire de la commune de Bastelica, qui gère la station. On ne sait pas encore quand il sera possible d'ouvrir, mais notre intérêt est de le faire pour l'économie locale et pour satisfaire la demande du bassin ajaccien."
La situation est étudiée et l'ouverture pourrait être envisagée dans les semaines à venir. Et même si trouver des saisonniers n'est pas une mince affaire, l'heure n'est pas encore à l'inquiétude. "Habituellement, on a toujours ouvert la station entre le 20 et le 30 janvier, rappelle d'ailleurs le maire de Bastelica. On a deux ou trois personnes sur le site qui travaillent pour préparer la station. Ou voudrait en recruter a minima 5 ou 6 mais pour le moment, on ne les a pas. Si l'enneigement le permet, on ouvrira, même si ce n'est pas toutes les pistes mais 50%. Une activité est nécessaire."
Fermée depuis trois ans et l'époque d'avant-covid, la station du Val d'Ese croît en ses chances de retrouver un fonctionnement digne de ce nom. "J'espère sauver les vacances de février, glisse Jean-Baptiste Giffon. Ça représentait 50 à 60% du chiffre d'affaire."
La situation est étudiée et l'ouverture pourrait être envisagée dans les semaines à venir. Et même si trouver des saisonniers n'est pas une mince affaire, l'heure n'est pas encore à l'inquiétude. "Habituellement, on a toujours ouvert la station entre le 20 et le 30 janvier, rappelle d'ailleurs le maire de Bastelica. On a deux ou trois personnes sur le site qui travaillent pour préparer la station. Ou voudrait en recruter a minima 5 ou 6 mais pour le moment, on ne les a pas. Si l'enneigement le permet, on ouvrira, même si ce n'est pas toutes les pistes mais 50%. Une activité est nécessaire."
Fermée depuis trois ans et l'époque d'avant-covid, la station du Val d'Ese croît en ses chances de retrouver un fonctionnement digne de ce nom. "J'espère sauver les vacances de février, glisse Jean-Baptiste Giffon. Ça représentait 50 à 60% du chiffre d'affaire."