Laurent Marcangeli annonçant l'ouverture du tournoi, peu avant le tirage au sort.
Ce sont les meilleures joueuses européennes de 12 ans et moins qui se sont qualifiées lors les 4 rencontres préliminaires. Elles vont s'affronter jusqu'à dimanche sur les courts de l’ASPTT Ajaccio, au complexe Sportif de Baleone, à Sarrola Carcopino.
8 équipes sont toujours en course : La Biélorussie, la Bulgarie, la Croatie, la république Tchèque, la Grande-Bretagne, la Pologne, la Roumanie et la Russie. Pour chacune des prétendantes, un seul objectif: parvenir un jour au niveau des plus grandes.
Toutes ont écouté très attentivement le discours de Bernard Giudicelli. Le président de la Fédération corse de Tennis et secrétaire général de la FFT (Fédération française de Tennis) a su trouver les mots pour les motiver : Yulia Putinsteva. Cette joueuse professionnelle était à leur place il y a 10 ans à Ajaccio. Cette année, elle donnait du fil à retordre à Serena Williams en quart de finale de Roland Garros.
Jean Baptiste Benjamin, secrétaire général du club omnisport de l'ASPTT Ajaccio, et président de la section Tennis.
"C'est un exemple que ces jeunes filles doivent suivre, et je pense qu'à l'avenir vous aurez de plus en plus de championnes ayant participé à ce tournoi. Ce qui est sûr, c'est que parmi toutes les jeunes filles qui sont passées par ici, une vingtaine est aujourd'hui dans le TOP 100 mondial. Mais je vais en citer d'autres: Dominic Thiem, Richard Gasquet, Paul-Henry Mathieu, Gael Monfils, et celui qui est pratiquement aujourd'hui au même niveau que Novak Djokovic, Andy Murray, qui lui a perdu en finale de la Raquette de Corail.
Avant que ce tournoi soit choisi pour recevoir la Coupe d'Europe, c'était une compétition sur invitation: aujourd'hui, parmi les 100 meilleurs joueurs de tennis masculins, près d'une trentaine y a participé.
Un tournoi qui fait briller la Corse.
Seule épreuve en Corse décernant un titre officiel de champion d'Europe, la Raquette de Corail offre chaque année un spectacle impressionnant. On y voit fréquemment des enfants qui en terme de technique n"ont rien à envier à certains joueurs professionnels.
En parallèle, le travail réalisé par l'équipe de Bernard Giudicelli est reconnu internationalement. Le bastiais a été élu en septembre dernier au Board de la Fédération internationale de Tennis (ITF), puis président du comité de la Coupe Davis en décembre. Le secrétaire général de la Fédération française est par ailleurs candidat à sa présidence pour les prochaines élections (troisième semaine de février 2017).
"Aujourd'hui nous avons en Corse près de 4000 licenciés dont la moitié de jeunes. Nous représentons le premier sport individuel dans l'île et le second tous sports confondus. Plus de 30 clubs, 200 bénévoles et une trentaine d'enseignants professionnels font vivre le Tennis en Corse.
Pour les années à venir, l'objectif est de continuer la même politique: soutenir les événements, former les jeunes, et avoir un calendrier de compétitions toujours aussi riche, qui nous permet d'offrir à nos meilleurs jeunes de quoi rivaliser avec le continent. Il faut promouvoir ceux qui s'impliquent, qui ont un projet familial, et les accompagner. Si ils ont envie d'aller au plus haut niveau, la ligue sera présente avec eux. Aujourd'hui tout le monde connait le parcours de Laurent Lokoli et Clothilde Bernardi. Il y a quelques jeunes qui suivent derrière et qui on l'espère pourront bientôt gravir ces marches."
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