Le message lancé ce jeudi à Bastia par Corsica Libera aux autres forces du mouvement national est clair et ardent "présenter un front uni aux prochaines territoriales dans l’intérêt du Peuple Corse sur sur un projet qui permettra d'opposer à la France un projet corse partagé".
Sur fond de crise sanitaire la conférence de presse de rentrée de Corsica Libera, qui s'est tenue ce 1 octobre à Bastia, s'est rapidement tournée vers l'avenir et la manière dont les forces nationalistes prendront part aux prochaines élections territoriales.
Entourés d'un grand nombre de militants, Petru Anto Vesperini, vice-président à l’assemblée de Corse des jeunes, a présenté la feuille de route du mouvement pour lequel l'enjeu de la rentrée, notamment face à la crise sanitaire, est de "créer les conditions politiques d’une rupture de toutes les formes de dépendance en encourageant et en favorisant le développement économique d’une île dont le taux de pauvreté et de précarité est digne de pays en voie de développement".
Pour Corsica Libera la crise sanitaire que la Corse traverse a mis en exergue les défaillances d’un système "dépendant" qui nécessite aujourd'hui de "trouver les voies d’un développement économique réel".
Pour ce faire le mouvement dresse un bilan de l'actuelle mandature territoriale et en tire les enseignements nécessaires.
Eric Simoni se refuse à parler d'un "constat d'échec mais plutôt d'un sentiment d'insatisfaction" dû à "l'absence de stratégie globale et de cohésion au sein de la majorité".
"Un front uni pour un projet partagé"
En évoquant que l'accord "Pè a Corsica" validé pour 10
ans par les deux partis de la majorité territoriale, était basé sur des points qui ont fait consensus auprès de la population, Josepha Giacometti-Piredda, conseillère exécutive en charge de l'éducation, la formation, l'enseignement supérieur et la recherche, souligne que l'heure est à : "la construction d'un projet cohérent dans l'intérêt collectif du peuple Corse et dans la lignée de l'accord de mandature signé en 2017 et valable jusqu'en 2027".
"Des réponses qui seront déterminantes"
A la tribune, Petru Anto Tomasi, président du groupe Corsica Libera à l'Assemblée de Corse, lance au nom du mouvement "un appel à toutes les composantes de Pè a Corsica pour que soit réaffirmé, et suivi de faits, l’accord qui nous lie autour d’un projet de construction nationale, afin que « un paese da fà » ne demeure pas un vœu pieux ou un slogan de campagne électorale, mais corresponde à une réalité tangible et incontournable. "
Et affirme que Corsica Libera attend des "réponses rapides qui seront déterminantes" pour indiquer la position du mouvement aux prochaines territoriales.
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Sur fond de crise sanitaire la conférence de presse de rentrée de Corsica Libera, qui s'est tenue ce 1 octobre à Bastia, s'est rapidement tournée vers l'avenir et la manière dont les forces nationalistes prendront part aux prochaines élections territoriales.
Entourés d'un grand nombre de militants, Petru Anto Vesperini, vice-président à l’assemblée de Corse des jeunes, a présenté la feuille de route du mouvement pour lequel l'enjeu de la rentrée, notamment face à la crise sanitaire, est de "créer les conditions politiques d’une rupture de toutes les formes de dépendance en encourageant et en favorisant le développement économique d’une île dont le taux de pauvreté et de précarité est digne de pays en voie de développement".
Pour Corsica Libera la crise sanitaire que la Corse traverse a mis en exergue les défaillances d’un système "dépendant" qui nécessite aujourd'hui de "trouver les voies d’un développement économique réel".
Pour ce faire le mouvement dresse un bilan de l'actuelle mandature territoriale et en tire les enseignements nécessaires.
Eric Simoni se refuse à parler d'un "constat d'échec mais plutôt d'un sentiment d'insatisfaction" dû à "l'absence de stratégie globale et de cohésion au sein de la majorité".
"Un front uni pour un projet partagé"
En évoquant que l'accord "Pè a Corsica" validé pour 10
ans par les deux partis de la majorité territoriale, était basé sur des points qui ont fait consensus auprès de la population, Josepha Giacometti-Piredda, conseillère exécutive en charge de l'éducation, la formation, l'enseignement supérieur et la recherche, souligne que l'heure est à : "la construction d'un projet cohérent dans l'intérêt collectif du peuple Corse et dans la lignée de l'accord de mandature signé en 2017 et valable jusqu'en 2027".
"Des réponses qui seront déterminantes"
A la tribune, Petru Anto Tomasi, président du groupe Corsica Libera à l'Assemblée de Corse, lance au nom du mouvement "un appel à toutes les composantes de Pè a Corsica pour que soit réaffirmé, et suivi de faits, l’accord qui nous lie autour d’un projet de construction nationale, afin que « un paese da fà » ne demeure pas un vœu pieux ou un slogan de campagne électorale, mais corresponde à une réalité tangible et incontournable. "
Et affirme que Corsica Libera attend des "réponses rapides qui seront déterminantes" pour indiquer la position du mouvement aux prochaines territoriales.
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A son tour le le leader nationaliste Eric Simoni revient sur cet appel à l'union et demande à tous les Corses "qui partagent le rejet de la pulitichella que nous avons toujours combattue" de se rassembler autour d’un projet et d’un avenir communs.
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