Thierry Debès, vous êtes le nouvel entraineur du club par intérim, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
C’est tout sauf un cadeau cette nomination. Mais, les gens me connaissent et je suis avant tout un serviteur de ce club, qui me tient vraiment à cœur. Quand le Président Jeannot Fattaccioli, m’a demandé de prendre le rôle de coach, j’ai naturellement accepté, même si la situation n’est pas facile. Je me sens obligé de faire le maximum pour tenir mes engagements et sauver mon club. Je pense que c’est dans les situations les plus difficiles, que l’on arrive à faire face ensemble. On sent cette ambiance famille qui est en train de renaitre et on en a besoin actuellement. C’est déjà ce que nous avons essayé de faire cette semaine .
Est-ce que le club n’a pas trop tardé à changer les choses ?
Moi, je ne m’occupe que du sportif. La situation est déjà assez difficile de ce côté-là pour que je puisse donner un avis là-dessus. C’est une décision qui ne m’appartient pas. Ce sont les dirigeants qui décident. Nous, on est là pour travailler et mon rôle aujourd’hui, c’est d’être entraineur par intérim. Je n’ai pas l’ambition d’être entraineur sur le long terme. C’est une force pour moi. Cela durera le temps qu’il faudra et après je retournerais à un poste d’adjoint.
Est-ce que la situation vécue par l’AC Ajaccio est la plus difficile que tu as connu depuis ton arrivée au club en 2007 ?
L’AC Ajaccio c’est le miracle permanent. On a vécu beaucoup de situations difficiles par le passé. Et pour le moment, ce club s’en est toujours sorti et a toujours su renaitre de ses cendres. Il y a eu beaucoup de saisons où nous pensions que ce serait fini, sportivement et financièrement, et pourtant on est toujours là. Cette année, c’est effectivement encore plus compliqué mais il nous reste du temps pour réagir. Le club est attaqué de toute part, c’est cela qui change. Je n’ai jamais parlé aux joueurs de ce qui peut se passer autour du club, on ne s’intéresse qu’au sportif. On s’est concentrés sur le match et sur ce qu’on devait faire/
Le derby face à Bastia à Furiani, n’est peut-être pas le match idéal pour repartir de l’avant…
Nous avons perdu les cinq derniers derbies à Furiani. Cette saison, le SC Bastia à domicile (en comptant la Coupe de France) c’est 5 victoires, 5 nuls, aucune défaite. L’ACA à l’extérieur c’est aucune victoire, un nul, huit défaites. Le décor est planté. C’est un challenge énorme qui nous attend avec la notion de derby et l’ambiance de Furiani. Pour moi, cela reste toutefois un match comme un notre et il va falloir préparer les joueurs, pour un match de football. Rien de plus .
Comme tu l’as dit, l’AC Ajaccio n’arrive plus à gagner un match à l’extérieur depuis plus d’un an, quels sont les motifs d’espoir ?
Déjà, il faut que l’on se concentre sur nous, cela a été le mot d’ordre de cette semaine. On va mettre en place un nouveau plan de jeu et arrêter de s’intéresser aux forces et aux faiblesses des autres équipes. Et, j’espère qu’à la fin, nous serons enfin récompensés de nos efforts. C’est un énorme défi qui nous attend. Il nous faudra obligatoirement un supplément d’âme et changer quelque chose, surtout après une aussi mauvaise série à l’extérieur.
Qu’est-ce que-vous allez essayer de changer par rapport aux méthodes de Mathieu Chabert ?
Nous avons deux matchs essentiels qui arrivent ce vendredi à Bastia puis à domicile face à Caen. J’ai mis certaines choses en place, je ne peux pas dire si cela va fonctionner ou non, car nous avons eu très peu de temps, seule la vérité du terrain parlera. On verra si tout cela sera efficace. Maintenant, j’ai envie qu’on reparle de l’ACA positivement et qu’on n’arrête de voir tout de manière pessimiste. Tout le monde travaille ensemble pour essayer de sauver le club et le sortir de cette situation. Il faut retrouver de la solidarité et de l’entraide. Ici, il n’y a pas de gros salaires et chacun fait le maximum pour s’en sortir .
Comment évaluez-vous vos chances de maintien ?
Il reste la moitié d’une saison. Nous sommes certes, un peu décroché mais 5 points ce n’est rien du tout. Et puis, je rappelle également que nous sommes ex-aequo avec la barragiste. Et un barrage cela peut se gagner. Il y a largement la possibilité de s’en sortir mais il faut réagir et c’est le moment !
C’est tout sauf un cadeau cette nomination. Mais, les gens me connaissent et je suis avant tout un serviteur de ce club, qui me tient vraiment à cœur. Quand le Président Jeannot Fattaccioli, m’a demandé de prendre le rôle de coach, j’ai naturellement accepté, même si la situation n’est pas facile. Je me sens obligé de faire le maximum pour tenir mes engagements et sauver mon club. Je pense que c’est dans les situations les plus difficiles, que l’on arrive à faire face ensemble. On sent cette ambiance famille qui est en train de renaitre et on en a besoin actuellement. C’est déjà ce que nous avons essayé de faire cette semaine .
Est-ce que le club n’a pas trop tardé à changer les choses ?
Moi, je ne m’occupe que du sportif. La situation est déjà assez difficile de ce côté-là pour que je puisse donner un avis là-dessus. C’est une décision qui ne m’appartient pas. Ce sont les dirigeants qui décident. Nous, on est là pour travailler et mon rôle aujourd’hui, c’est d’être entraineur par intérim. Je n’ai pas l’ambition d’être entraineur sur le long terme. C’est une force pour moi. Cela durera le temps qu’il faudra et après je retournerais à un poste d’adjoint.
Est-ce que la situation vécue par l’AC Ajaccio est la plus difficile que tu as connu depuis ton arrivée au club en 2007 ?
L’AC Ajaccio c’est le miracle permanent. On a vécu beaucoup de situations difficiles par le passé. Et pour le moment, ce club s’en est toujours sorti et a toujours su renaitre de ses cendres. Il y a eu beaucoup de saisons où nous pensions que ce serait fini, sportivement et financièrement, et pourtant on est toujours là. Cette année, c’est effectivement encore plus compliqué mais il nous reste du temps pour réagir. Le club est attaqué de toute part, c’est cela qui change. Je n’ai jamais parlé aux joueurs de ce qui peut se passer autour du club, on ne s’intéresse qu’au sportif. On s’est concentrés sur le match et sur ce qu’on devait faire/
Le derby face à Bastia à Furiani, n’est peut-être pas le match idéal pour repartir de l’avant…
Nous avons perdu les cinq derniers derbies à Furiani. Cette saison, le SC Bastia à domicile (en comptant la Coupe de France) c’est 5 victoires, 5 nuls, aucune défaite. L’ACA à l’extérieur c’est aucune victoire, un nul, huit défaites. Le décor est planté. C’est un challenge énorme qui nous attend avec la notion de derby et l’ambiance de Furiani. Pour moi, cela reste toutefois un match comme un notre et il va falloir préparer les joueurs, pour un match de football. Rien de plus .
Comme tu l’as dit, l’AC Ajaccio n’arrive plus à gagner un match à l’extérieur depuis plus d’un an, quels sont les motifs d’espoir ?
Déjà, il faut que l’on se concentre sur nous, cela a été le mot d’ordre de cette semaine. On va mettre en place un nouveau plan de jeu et arrêter de s’intéresser aux forces et aux faiblesses des autres équipes. Et, j’espère qu’à la fin, nous serons enfin récompensés de nos efforts. C’est un énorme défi qui nous attend. Il nous faudra obligatoirement un supplément d’âme et changer quelque chose, surtout après une aussi mauvaise série à l’extérieur.
Qu’est-ce que-vous allez essayer de changer par rapport aux méthodes de Mathieu Chabert ?
Nous avons deux matchs essentiels qui arrivent ce vendredi à Bastia puis à domicile face à Caen. J’ai mis certaines choses en place, je ne peux pas dire si cela va fonctionner ou non, car nous avons eu très peu de temps, seule la vérité du terrain parlera. On verra si tout cela sera efficace. Maintenant, j’ai envie qu’on reparle de l’ACA positivement et qu’on n’arrête de voir tout de manière pessimiste. Tout le monde travaille ensemble pour essayer de sauver le club et le sortir de cette situation. Il faut retrouver de la solidarité et de l’entraide. Ici, il n’y a pas de gros salaires et chacun fait le maximum pour s’en sortir .
Comment évaluez-vous vos chances de maintien ?
Il reste la moitié d’une saison. Nous sommes certes, un peu décroché mais 5 points ce n’est rien du tout. Et puis, je rappelle également que nous sommes ex-aequo avec la barragiste. Et un barrage cela peut se gagner. Il y a largement la possibilité de s’en sortir mais il faut réagir et c’est le moment !