Les règles encadrant l’utilisation des tickets-restaurant dans les supermarchés ont changé. Depuis le 1er janvier 2025, il n’est désormais plus possible d’acheter des denrées non immédiatement consommables, comme les pâtes ou le riz. Alors que cette réforme suscite des débats, un rendez-vous au Sénat est prévu le 15 janvier pour envisager une éventuelle prolongation de l’ancien dispositif. Mais pour l’heure, quelles sont les possibilités concrètes pour les consommateurs ?
Selon la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR), seuls les produits directement consommables, à réchauffer ou à décongeler, restent éligibles. Cela concerne les plats préparés, comme les quiches, pizzas, gratins, lasagnes, ainsi que les conserves et les soupes en briques. Des aliments spécifiques comme le poulet rôti ou le saumon fumé sont également autorisés.
Les produits laitiers, notamment les yaourts, desserts lactés, fromages prêts à consommer et le lait, peuvent toujours être réglés par titre-restaurant. Enfin, les fruits et légumes, qu’ils soient entiers, coupés, en compotes ou en jus frais, font partie de la liste.
Des exceptions notables concernent le rayon boulangerie. Si le pain est autorisé, les viennoiseries, elles, ne le sont pas. Certains produits frais, comme les œufs ou les aliments nécessitant une préparation prolongée, sont également exclus. Cependant, les boissons non alcoolisées, comme les eaux gazeuses ou plates, les jus et les sodas, demeurent éligibles, tout comme la charcuterie, incluant jambons, pâtés et saucissons.
Selon la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR), seuls les produits directement consommables, à réchauffer ou à décongeler, restent éligibles. Cela concerne les plats préparés, comme les quiches, pizzas, gratins, lasagnes, ainsi que les conserves et les soupes en briques. Des aliments spécifiques comme le poulet rôti ou le saumon fumé sont également autorisés.
Les produits laitiers, notamment les yaourts, desserts lactés, fromages prêts à consommer et le lait, peuvent toujours être réglés par titre-restaurant. Enfin, les fruits et légumes, qu’ils soient entiers, coupés, en compotes ou en jus frais, font partie de la liste.
Des exceptions notables concernent le rayon boulangerie. Si le pain est autorisé, les viennoiseries, elles, ne le sont pas. Certains produits frais, comme les œufs ou les aliments nécessitant une préparation prolongée, sont également exclus. Cependant, les boissons non alcoolisées, comme les eaux gazeuses ou plates, les jus et les sodas, demeurent éligibles, tout comme la charcuterie, incluant jambons, pâtés et saucissons.
Une réforme encore contestée
Cette réforme, qui marque la fin d’une mesure élargie introduite après la crise sanitaire, suscite des interrogations. En attendant le débat au Sénat, certains consommateurs doivent s’adapter. À l’image de Jeanne, occupée à faire ses courses au Leclerc d’Ajaccio Baléone, de nombreux consommateurs expriment leur désarroi face aux nouvelles restrictions. Cette salariée de 38 ans ne cache pas sa frustration : « Avec mes tickets-restaurant, c’était bien plus pratique de gérer les courses pour la semaine. Ça me soulageait d’un vrai poids. Mais maintenant, c’est beaucoup plus compliqué. Je ne comprends vraiment pas l’utilité de ces mesures. »
À l’inverse, certains consommateurs sont mitigés. À quelques mètres de Jeanne, au rayon des légumes, Marc, père de famille, estime que « C’est vrai que ce n’est pas pratique mais à la base, l’objectif principal des titres-restaurant, c’est de financer des repas pour le déjeuner et pas tout le panier alimentaire. Donc c’est logique. »
Ces nouvelles règles imposent aussi une mise à jour des caisses enregistreuses pour filtrer les produits éligibles. Il y a quelques jours, les syndicats de la restauration et l’alimentation avait demandé des contrôles. De son côté, la Fédération du Commerce et de la Distribution rappel « l'urgence de prolonger l'utilisation étendue des titres-restaurant dans les grandes surfaces », dans une déclaration à l’AFP.
Le débat du 15 janvier pourrait changer la donne. Mais pour l’instant, les consommateurs doivent se limiter aux produits prêts à être consommé ou faciles à préparer.
À l’inverse, certains consommateurs sont mitigés. À quelques mètres de Jeanne, au rayon des légumes, Marc, père de famille, estime que « C’est vrai que ce n’est pas pratique mais à la base, l’objectif principal des titres-restaurant, c’est de financer des repas pour le déjeuner et pas tout le panier alimentaire. Donc c’est logique. »
Ces nouvelles règles imposent aussi une mise à jour des caisses enregistreuses pour filtrer les produits éligibles. Il y a quelques jours, les syndicats de la restauration et l’alimentation avait demandé des contrôles. De son côté, la Fédération du Commerce et de la Distribution rappel « l'urgence de prolonger l'utilisation étendue des titres-restaurant dans les grandes surfaces », dans une déclaration à l’AFP.
Le débat du 15 janvier pourrait changer la donne. Mais pour l’instant, les consommateurs doivent se limiter aux produits prêts à être consommé ou faciles à préparer.