La première fois c'était le 2 Octobre dernier…
"Après une consultation à la Timone je me suis rendue à l'aéroport Marseille pour rentrer sur Bastia. Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis amputée tibiale droite depuis 2 ans et il y a un an j'ai du être amputée mi-pied gauche.
Lors du passage au portique on m'a demandé de sortir ma prothèse."
Toussainte Agostini-Dominici s'exécute sans problème sauf qu'à son pied gauche, qui n'est pas encore cicatrisé, elle porte toujours un pansement…
"Je leur ai gentiment demandé de ne pas sortir ma chaussure pour ces raisons médicales".
En vain : '"On m'a refusé et devant toute une salle d'embarquement j'ai pleuré. Oui j'ai pleuré parce que je me suis sentie comme une grosse merde !"
D'autant que le médecin de l'aéroport " a refusé de palper le pansement.C'est donc une jeune femme qui s'est exécutée."
Mais Toussainte Agostini-Dominici n'a pas manqué de dire sa déception et d'affirmer combien ce jour la allait marquer tous ceux qui l'avaient vécu, "eux, comme moi."
"Je suis rentrée chez moi la tête vide" rappelle t-elle aujourd'hui.
Mais dès le lendemain elle décidait de réagir. De déposer plainte auprès de la gendarmerie et d'exposer son cas par courrier à l'association handicapés de France et au directeur de l'aéroport de Marseille.
"Quelques semaines après j'ai reçu un courrier d'excuses de la direction de l'aéroport avec, ajouté, au courrier un pass pour le salon VIP de l'aéroport : Cela m'a fait rire mais je n'ai donné aucune suite à cette proposition".
"Après une consultation à la Timone je me suis rendue à l'aéroport Marseille pour rentrer sur Bastia. Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis amputée tibiale droite depuis 2 ans et il y a un an j'ai du être amputée mi-pied gauche.
Lors du passage au portique on m'a demandé de sortir ma prothèse."
Toussainte Agostini-Dominici s'exécute sans problème sauf qu'à son pied gauche, qui n'est pas encore cicatrisé, elle porte toujours un pansement…
"Je leur ai gentiment demandé de ne pas sortir ma chaussure pour ces raisons médicales".
En vain : '"On m'a refusé et devant toute une salle d'embarquement j'ai pleuré. Oui j'ai pleuré parce que je me suis sentie comme une grosse merde !"
D'autant que le médecin de l'aéroport " a refusé de palper le pansement.C'est donc une jeune femme qui s'est exécutée."
Mais Toussainte Agostini-Dominici n'a pas manqué de dire sa déception et d'affirmer combien ce jour la allait marquer tous ceux qui l'avaient vécu, "eux, comme moi."
"Je suis rentrée chez moi la tête vide" rappelle t-elle aujourd'hui.
Mais dès le lendemain elle décidait de réagir. De déposer plainte auprès de la gendarmerie et d'exposer son cas par courrier à l'association handicapés de France et au directeur de l'aéroport de Marseille.
"Quelques semaines après j'ai reçu un courrier d'excuses de la direction de l'aéroport avec, ajouté, au courrier un pass pour le salon VIP de l'aéroport : Cela m'a fait rire mais je n'ai donné aucune suite à cette proposition".
Sans prothèse sans béquilles, sans pieds et sans jambes…
Nouvelle mésaventure jeudi soir pour Toussainte Agostini-Dominici.
"Après une visite à la Timone je me dirige de nouveau pour rentrer chez moi à l'aéroport et la... nouveau problème pour le passage au portique. J'explique une nouvelle fois que je suis appareillée. Mais le chef de poste me refuse le passage. Il appelle encore le médecin qui refuse de venir. Les pompier de l'aéroport ne sont pas davantage déplacés car ce n'était pas de leur ressort. Et me voilà de nouveau perdue sur un fauteuil roulant."
La suite ?
Toussainte Agostini-Dominici la raconte en termes émouvants.
"On me demande alors de franchir le portique sans prothèse sans béquilles (sans pieds et sans jambes). Le domaine de l'impossible. Je commence à m'énerver tout le monde entend et écoute par curiosité. Je suis le clown de service ! On me dirige dans un coin pour palper mon pansement sur le pied gauche et le moignon tibial droit et me fouiller. Mais l'avion a pris du retard. Dès lors on me fait embarquer vite fait bien fait…"
"Le moment le plus étrange que j'ai vécu, au cours de cette soirée, c'est quand le chef de poste m'a dit de me lever sans béquilles et sans appareillage pour passer le portique : "Et si la vie était aussi simple" me suis-je dis…"
Une mésaventure que Toussainte, 44 ans, qualifie de tellement "ignoble" qu'elle lui donne, dit-elle, l'envie de vomir avec la colère et la haine en sus.
Seul signe de réconfort au terme des tribulations marseillaises de Toussainte Agostini-Dominici : le soutien manifesté par l'équipage de l'avion à son arrivée à bord.
Ça fait chaud au cœur mais c'est bien peu au regard des souffrances, physiques et morales, endurées !
"Après une visite à la Timone je me dirige de nouveau pour rentrer chez moi à l'aéroport et la... nouveau problème pour le passage au portique. J'explique une nouvelle fois que je suis appareillée. Mais le chef de poste me refuse le passage. Il appelle encore le médecin qui refuse de venir. Les pompier de l'aéroport ne sont pas davantage déplacés car ce n'était pas de leur ressort. Et me voilà de nouveau perdue sur un fauteuil roulant."
La suite ?
Toussainte Agostini-Dominici la raconte en termes émouvants.
"On me demande alors de franchir le portique sans prothèse sans béquilles (sans pieds et sans jambes). Le domaine de l'impossible. Je commence à m'énerver tout le monde entend et écoute par curiosité. Je suis le clown de service ! On me dirige dans un coin pour palper mon pansement sur le pied gauche et le moignon tibial droit et me fouiller. Mais l'avion a pris du retard. Dès lors on me fait embarquer vite fait bien fait…"
"Le moment le plus étrange que j'ai vécu, au cours de cette soirée, c'est quand le chef de poste m'a dit de me lever sans béquilles et sans appareillage pour passer le portique : "Et si la vie était aussi simple" me suis-je dis…"
Une mésaventure que Toussainte, 44 ans, qualifie de tellement "ignoble" qu'elle lui donne, dit-elle, l'envie de vomir avec la colère et la haine en sus.
Seul signe de réconfort au terme des tribulations marseillaises de Toussainte Agostini-Dominici : le soutien manifesté par l'équipage de l'avion à son arrivée à bord.
Ça fait chaud au cœur mais c'est bien peu au regard des souffrances, physiques et morales, endurées !