Chez les bergers de la plaine d’Aregnu, mais aussi d’ailleurs, le mot solidarité n’est pas vain. Ce dimanche encore, on a pu le constater avec la traditionnelle tundera.
Autour de Michel Castellani, bientôt 80 ans, doyen des bergers, ils étaient là aux premières heures de la journée pour tondre les brebis. Parmi eux, Joseph Colombani, président régional de la Chambre d’Agriculture n’a pas hésité à effectuer le déplacement pour participer et être auprès de cette grande famille d’éleveurs de brebis.
On retrouvait également Jean-Daris Luciani du Niolu, Pascal Muglioni de Ponte-Leccia, Jean-François Samarcelli de Lama, Volpei de Pigna, Ange-Joseph Orsini, Orso, José Castellani, jeune berger qui effectuait sa première tonte….
A 7h30, chacun trouvait sa place, et, selon un rituel bien établi, la tonte pouvait débuter : On attrape la brebis, avant de la retourner pour lui ficeler les pattes et la placer devant le berger. Le ciseau bien affuté glisse délicatement entre l’épais manteau de laine et la peau. Quelques minutes plus tard, la brebis peut reprendre sa place dans l’enclos.
« On a l’impression qu’elles se cachent pour éviter la tonte, mais ce n'est pas le cas car, avec les premières chaleurs, elles sont soulagées lorsqu’elles perdent leur épais manteau » commente Jacques Castellani, avant d’ajouter : « Je suis très heureux de voir tout ce monde autour de mon père qui aura bientôt 80 ans. C’est un grand moment que nous partageons. »
Autour de Michel Castellani, bientôt 80 ans, doyen des bergers, ils étaient là aux premières heures de la journée pour tondre les brebis. Parmi eux, Joseph Colombani, président régional de la Chambre d’Agriculture n’a pas hésité à effectuer le déplacement pour participer et être auprès de cette grande famille d’éleveurs de brebis.
On retrouvait également Jean-Daris Luciani du Niolu, Pascal Muglioni de Ponte-Leccia, Jean-François Samarcelli de Lama, Volpei de Pigna, Ange-Joseph Orsini, Orso, José Castellani, jeune berger qui effectuait sa première tonte….
A 7h30, chacun trouvait sa place, et, selon un rituel bien établi, la tonte pouvait débuter : On attrape la brebis, avant de la retourner pour lui ficeler les pattes et la placer devant le berger. Le ciseau bien affuté glisse délicatement entre l’épais manteau de laine et la peau. Quelques minutes plus tard, la brebis peut reprendre sa place dans l’enclos.
« On a l’impression qu’elles se cachent pour éviter la tonte, mais ce n'est pas le cas car, avec les premières chaleurs, elles sont soulagées lorsqu’elles perdent leur épais manteau » commente Jacques Castellani, avant d’ajouter : « Je suis très heureux de voir tout ce monde autour de mon père qui aura bientôt 80 ans. C’est un grand moment que nous partageons. »
Une heure plus tard, alors que la cadence est infernale, Jacques invite les bergers à faire une pause, histoire de casser la croûte. Pane, salciccia, anchjuva, casgiu, vinu…
Quelques amis viennent se mêler aux bergers.
« A tundera doit être avant tout une grande fête, un moment de partage et de convivialité. Je suis à la fois heureux et fier d’avoir autant de monde autour de moi » lache, non sans émotion, Michel Castellani.
La tonte peut ensuite reprendre . Il ne faudra pas plus d’une heure aux « coiffeurs » du jour pour tondre le restant des brebis.
Un seau d’eau dans une main et une touffe de laine dans l’autre, Jean-François Samarcelli procède à la bénédiction des brebis. Bénédiction suivie d’une prière.
Il ne reste plus qu’à poser pour la postérité et à jeter toute cette laine qui n’est malheureusement pas recyclée, alors qu’elle pourrait servir à la confection de vêtements, tissus, tapis..
Puis, à l’heure du déjeuner, la grande famille des bergers se retrouve pour déguster de la charcuterie, agneau rôti, pomme-de-terre au four, fromage…
Quelques amis viennent se mêler aux bergers.
« A tundera doit être avant tout une grande fête, un moment de partage et de convivialité. Je suis à la fois heureux et fier d’avoir autant de monde autour de moi » lache, non sans émotion, Michel Castellani.
La tonte peut ensuite reprendre . Il ne faudra pas plus d’une heure aux « coiffeurs » du jour pour tondre le restant des brebis.
Un seau d’eau dans une main et une touffe de laine dans l’autre, Jean-François Samarcelli procède à la bénédiction des brebis. Bénédiction suivie d’une prière.
Il ne reste plus qu’à poser pour la postérité et à jeter toute cette laine qui n’est malheureusement pas recyclée, alors qu’elle pourrait servir à la confection de vêtements, tissus, tapis..
Puis, à l’heure du déjeuner, la grande famille des bergers se retrouve pour déguster de la charcuterie, agneau rôti, pomme-de-terre au four, fromage…