À première vue, il semble tout droit sorti d’un film de science-fiction. Le robot d’Acwa Robotics effectuait son premier test dans de vraies canalisations sur le réseau de la Communauté d’Agglomération de Bastia (CAB) et d’Acqua Publica.
« Il se déplace comme une chenille », explique Jean-François Guiderdoni, directeur général de l’entreprise corse de robotique et associé de Jean-François Rossi.
« Il se déplace comme une chenille », explique Jean-François Guiderdoni, directeur général de l’entreprise corse de robotique et associé de Jean-François Rossi.
Explorer les conduites sans couper l’eau
L’image ne trompe pas. Le robot est un tube d’un peu plus d’un mètre. Une chenille mécanique bourrée de technologies dernier cri qui se fraye un chemin dans les canalisations encore en activité. « Il déplie ses bras et prend appui sur les parois pour avancer », détaille Jean-François Guiderdoni. À l’avant, une caméra et une lampe permettent de voir en direct l’intérieur des canalisations. En surface, l’opérateur peut ainsi détecter les failles du réseau, des joints détériorés voire des trous dans les canalisations. De quoi intervenir de manière chirurgicale et combler les fuites. Les technologies actuellement utilisées ont une portée limitée car elles opèrent essentiellement à l’extérieur des canalisations ou dans une canalisation à vide. Ce qui vaut une coupure d’eau pour les usagers du secteur pendant l’inspection.
« Les données collectées permettent de cartographier un réseau vieillissant et de le modéliser en 3D. Ainsi, il est possible de voir où il faut intervenir pour changer ou non les conduites », indique Jean-François Guiderdoni. Installés en moyenne depuis plus de 50 ans, pour la plupart enterrés, les réseaux de distribution sont souvent obsolescents, difficiles d’accès, mal cartographiés, onéreux à diagnostiquer, à renouveler et à maintenir. « Quand on sait qu’un kilomètre de canalisation coûte entre 150 000 et 450 000 euros à renouveler, cela représente de sacrées économies pour les collectivités car elles ne devront intervenir que lorsque c’est vraiment nécessaire », confie Jean-François Guiderdoni.
« Les données collectées permettent de cartographier un réseau vieillissant et de le modéliser en 3D. Ainsi, il est possible de voir où il faut intervenir pour changer ou non les conduites », indique Jean-François Guiderdoni. Installés en moyenne depuis plus de 50 ans, pour la plupart enterrés, les réseaux de distribution sont souvent obsolescents, difficiles d’accès, mal cartographiés, onéreux à diagnostiquer, à renouveler et à maintenir. « Quand on sait qu’un kilomètre de canalisation coûte entre 150 000 et 450 000 euros à renouveler, cela représente de sacrées économies pour les collectivités car elles ne devront intervenir que lorsque c’est vraiment nécessaire », confie Jean-François Guiderdoni.
Réduire les pertes
Chaque année, entre 20 et 40 % de l’eau transportée est perdue dans les canalisations avant d’arriver dans les foyers et les entreprises. L’objectif est de réduire cette part de perte, autant pour l’aspect écologique que pour l’aspect financier. Car un réseau en bon état permet de réduire les coûts et donc le prix de l’eau pour les usagers.
L’opération est également le fruit de la collaboration entre l’entreprise Acwa Robotics, la banque des territoires qui apporte un accompagnement financier de 39 000 euros en crédits d’ingénierie sur l’expérimentation et Acqua Publica. « En plus de nous mettre à disposition des portions du réseau pour nos tests, ils nous appuient avec du personnel et installent des trappes d’accès spécifiques », se réjouit Jean-François Guiderdoni.
Si elle tient toutes ses promesses, cette innovation corse pourrait permettre de réduire le gaspillage en eau potable dans le monde entier.
🤝 Soutenir l’innovation au service des habitants et de notre environnement.
En tant que président d’@Acqua_Publica, je suis fier d’accompagner l’entreprise bastiaise Acwa Robotics qui expérimente une solution innovante de diagnostic de notre réseau d’eau potable. pic.twitter.com/DUKzJGVPDT
— Pierre Savelli (@PierreSavelli) May 18, 2022
L’opération est également le fruit de la collaboration entre l’entreprise Acwa Robotics, la banque des territoires qui apporte un accompagnement financier de 39 000 euros en crédits d’ingénierie sur l’expérimentation et Acqua Publica. « En plus de nous mettre à disposition des portions du réseau pour nos tests, ils nous appuient avec du personnel et installent des trappes d’accès spécifiques », se réjouit Jean-François Guiderdoni.
Si elle tient toutes ses promesses, cette innovation corse pourrait permettre de réduire le gaspillage en eau potable dans le monde entier.