L'école de Ceccia devient une école maternelle immersive en langue corse.
Marti à 10 ore, scola di Ceccia : parlaremu corsu, tutti inseme ! C’est la grande nouveauté de cette rentrée scolaire porto-vecchiaise : dans le village de Ceccia, l’enseignement en école primaire a pris fin en juin, et il sera remplacé par une classe maternelle immersive en langue corse. Autrement dit, le corps enseignant s’adressera aux écoliers uniquement in lingua nustrale, et ce dès le début de leur scolarité. Dix élèves de Portivecchju, mais aussi de Figari ou de Lecci, intégreront cette nouvelle classe immersive, mardi. Leurs parents se sont portés volontaires au printemps et la municipalité a retenu les premières candidatures : « La demande était deux à trois fois supérieure », précise Dumenica Verdoni, l’adjointe aux affaires scolaires. Une enseignante bilingue a été nommée, de même qu’une aide maternelle et un agent polyvalent. Au bout de trois ans, il est prévu que la classe accueille 24 élèves, de la petite à la grande section de maternelle. Pour transformer cette école primaire en une école maternelle, des travaux seront entrepris : un dortoir sera construit à l’arrière de l’école (dans l’attente, les enfants dormiront cette année dans des préfabriqués). Et dans la cour, une aire de jeux pour les tout petits sera installée à la fin du mois de septembre.
Le choix de transformer l’école de Ceccia en une école immersive permet, à terme, de sauvegarder cet établissement, qui n’accueillait plus que douze enfants l’an dernier. « L’école était un peu en danger », souligne Dumenica Verdoni. L’élue confirme que les douze élèves de l’an dernier ont pu être réinscrits « dans l’école de leur choix », à Portivechju. « Et à l’avenir, les enfants de Ceccia seront prioritaires pour intégrer l’école immersive. »
Ecole livrée en janvier à Pifano
A Pifano, pas de changement à court terme. Le quartier porto-vecchiais attend sa nouvelle école, en cours de construction. Elle sera livrée en janvier. De plain-pied, elle sera plus grande que l’école actuelle, expérimentera une nouvelle classe pour les tout-petits, disposera de plusieurs aires de récréation et d’un potager. Une fois que les élèves auront pris possession de leur nouvelle école, l’ancien établissement pourrait être transformé « en une maison des associations et en salle des fêtes », se projette Dumenica Verdoni.
Et bientôt une restauration collective en circuit court
En cours de construction également, la cuisine centrale doit être réceptionnée en décembre. Elle permettra de préparer les 800 repas quotidiens destinés aux écoliers porto-vecchiais. « Ca améliorera la qualité de la prestation, apprécie l’adjointe. Aujourd’hui, les repas sont faits à Bastia, transportés à Portivechju en liaison froide, puis réchauffés. Demain ce sera fait sur place, en lien avec les maraîchers et les producteurs locaux. »
D’autres projets verront le jour au cours de l’année : l’extension de l’école Jean-Santini, la mise en place d’une alarme anti-intrusion dans chacun des établissements, mais aussi une signalétique pour sensibiliser les parents à ne pas fumer aux abords des écoles.
Le jour de la rentrée, les élèves se verront remettre leur matériel scolaire, financé intégralement par la municipalité (64 000 euros). En plus de cela, les enfants recevront une pochette de rentrée, qui contiendra notamment des programmes culturels et des livrets-jeux.
Le choix de transformer l’école de Ceccia en une école immersive permet, à terme, de sauvegarder cet établissement, qui n’accueillait plus que douze enfants l’an dernier. « L’école était un peu en danger », souligne Dumenica Verdoni. L’élue confirme que les douze élèves de l’an dernier ont pu être réinscrits « dans l’école de leur choix », à Portivechju. « Et à l’avenir, les enfants de Ceccia seront prioritaires pour intégrer l’école immersive. »
Ecole livrée en janvier à Pifano
A Pifano, pas de changement à court terme. Le quartier porto-vecchiais attend sa nouvelle école, en cours de construction. Elle sera livrée en janvier. De plain-pied, elle sera plus grande que l’école actuelle, expérimentera une nouvelle classe pour les tout-petits, disposera de plusieurs aires de récréation et d’un potager. Une fois que les élèves auront pris possession de leur nouvelle école, l’ancien établissement pourrait être transformé « en une maison des associations et en salle des fêtes », se projette Dumenica Verdoni.
Et bientôt une restauration collective en circuit court
En cours de construction également, la cuisine centrale doit être réceptionnée en décembre. Elle permettra de préparer les 800 repas quotidiens destinés aux écoliers porto-vecchiais. « Ca améliorera la qualité de la prestation, apprécie l’adjointe. Aujourd’hui, les repas sont faits à Bastia, transportés à Portivechju en liaison froide, puis réchauffés. Demain ce sera fait sur place, en lien avec les maraîchers et les producteurs locaux. »
D’autres projets verront le jour au cours de l’année : l’extension de l’école Jean-Santini, la mise en place d’une alarme anti-intrusion dans chacun des établissements, mais aussi une signalétique pour sensibiliser les parents à ne pas fumer aux abords des écoles.
Le jour de la rentrée, les élèves se verront remettre leur matériel scolaire, financé intégralement par la municipalité (64 000 euros). En plus de cela, les enfants recevront une pochette de rentrée, qui contiendra notamment des programmes culturels et des livrets-jeux.