Près d'une centaine de personnes se sont rassemblées ce jeudi 15 avril matin à Ota pour pour empêcher les services d'EDF de couper l'électricité à un couple de personnes âgées en vue de son delogement. En effet la parcelle de terrain sur laquelle ils ont construit leur maison est située dans le site classé de Porto-Girolata. Ce bâtiment décrit par la préfecture comme "composé d'un atelier-garage, une station de lavage et une habitation" constitue aux yeux de la justice le support de multiples atteintes à l’environnement et à l’urbanisme. En premier lieu,- précisent les services de l'Etat - le bâtiment a été construit en secteur naturel inconstructible d’après le zonage établi par le plan local d’urbanisme de la commune. De plus, les activités en cause ont provoqué une pollution des sols et de la rivière en contre bas. Dans ce contexte, plusieurs décisions de justice concordantes, intervenues depuis 2009 jusqu'en 2020, que ce soit au niveau pénal ou administratif, ont toutes sanctionné cette situation. Elles ont condamné les occupants à quitter les lieux et à procéder à leur remise en état."
Selon le maire de la commune, un accord verbale avait été passé avec la préfète de l'époque, Josiane Chevalier, et respecté par son successeur, Franck Robine qpour que les occupants, âgés de 76 et 86 ans ne quittent pas leur maison de leur vivant.
Selon la préfecture, les préfets attendaient la l'arrêt de la Cour de Cassation pour clore l'affaire. Paru en date du 1er octobre 2020, le jugement met fin selon les services de l'Etat à "l’ensemble des procédures engagées. Il confirme l’ensemble des décisions de justice rendues, à savoir : l'expulsion, la remise en état des lieux par la démolition des constructions et le paiement d’astreintes importantes (sur la période 2010 à 2018 : 563 000 euros). Afin de faire exécuter ces décisions – et notamment faire cesser l’activité litigieuse sans délais, l’alimentation électrique devait être coupée au préalable."
"Dans ce contexte, - conclue le communiqué - le coordonnateur pour la sécurité en Corse a pris contact avec le maire d’Ota, afin d’étudier avec lui la possibilité d’un relogement pour le couple d’occupants. Il le rencontrera prochainement."
Les réactions
Sur les réseaux sociaux le président de l'Exécutif indique que Pierre-Paul De Pianelli, Maire d’Ota Portu, lui a confirmé que les précédents Préfets lui avaient promis que ce couple âgé ne serait pas expulsé par la force. "Le Préfet Lelarge doit bien sûr respecter cet engagement."
Selon le maire de la commune, un accord verbale avait été passé avec la préfète de l'époque, Josiane Chevalier, et respecté par son successeur, Franck Robine qpour que les occupants, âgés de 76 et 86 ans ne quittent pas leur maison de leur vivant.
Selon la préfecture, les préfets attendaient la l'arrêt de la Cour de Cassation pour clore l'affaire. Paru en date du 1er octobre 2020, le jugement met fin selon les services de l'Etat à "l’ensemble des procédures engagées. Il confirme l’ensemble des décisions de justice rendues, à savoir : l'expulsion, la remise en état des lieux par la démolition des constructions et le paiement d’astreintes importantes (sur la période 2010 à 2018 : 563 000 euros). Afin de faire exécuter ces décisions – et notamment faire cesser l’activité litigieuse sans délais, l’alimentation électrique devait être coupée au préalable."
"Dans ce contexte, - conclue le communiqué - le coordonnateur pour la sécurité en Corse a pris contact avec le maire d’Ota, afin d’étudier avec lui la possibilité d’un relogement pour le couple d’occupants. Il le rencontrera prochainement."
Les réactions
Sur les réseaux sociaux le président de l'Exécutif indique que Pierre-Paul De Pianelli, Maire d’Ota Portu, lui a confirmé que les précédents Préfets lui avaient promis que ce couple âgé ne serait pas expulsé par la force. "Le Préfet Lelarge doit bien sûr respecter cet engagement."
Core in Fronte salue la réaction de solidarité de la population de #Ota
Le PNC apporte son soutien entier aux deux retraités victimes de cette mesure d'expulsion
La ligue des droits de l'homme demande au préfet un geste d'humanité
La ligue des droits de l'homme apporte son soutien aux deux personnes âgées menacées d'une expulsion de leur logement à OTA. Elle s'associe à la protestation des habitants et du maire de la commune. Elle demande à la préfecture de Corse de ne pas appliquer l'arrêté d'expulsion comme cela avait été acté par les deux préfets précédents. Il s'agit d'un simple geste d'humanité