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VIDEO LÉGISLATIVES. Dans la 1ère circonscription de Haute-Corse, Michel Castellani face à un adversaire inédit


La rédaction le Vendredi 5 Juillet 2024 à 14:24

Michel Castellani, le député sortant et candidat de Femu a Corsica, a terminé en tête du premier tour des élections législatives dans la 1ère circonscription de Haute-Corse. Une première manche au terme de laquelle il a enregistré un peu plus d’un millier de voix d’avance sur son challenger, Jean-Michel Marchal, candidat du Rassemblement National. Alors que les électeurs n’ont plus que quelques heures pour faire leur choix afin d’élire leur prochain député, CNI a interrogé Michel Castellani et le suppléant de Jean-Michel Marchal – ce dernier étant retenu pour raisons familiales sur le continent – sur des problématiques majeures du quotidien des Corses.



Michel Castellani, député sortant et le suppléant de
Michel Castellani, député sortant et le suppléant de
Un peu plus de 1000 voix séparent le député sortant de la 1ère circonscription de Haute-Corse, Michel Castellani, et son challenger, le candidat du Rassemblement National, Jean-Michel Marchal. Mais c’est surtout les différences dans la manière dont ils entrevoient le développement de la Corse qui creusent le fossé entre les deux hommes. 
Alors que pour le député sortant, l’autonomie est le point de départ indispensable pour régler les problématiques du quotidien des insulaires - les mesures existant à droit constant ayant montré leur inefficacité face aux spécificités de l’île - pour le représentant du RN, ce n’est pas cette évolution institutionnelle qui « remplira le frigo des Corses ».

Comment redonner du pouvoir d’achat aux Corses ?
 
Pour Michel Castellani, le problème est avant tout lié au fait que « la Corse est entourée de monopoles et de cartels ». « Ce sont les structures macro-économiques de l’économie qui font peser un poids énorme sur le pouvoir d’achat, sur le prix des marchandises, sur le prix de l’essence. Donc il est évident qu’il faut à tout prix jouer sur ces structures », explique-t-il en ajoutant : « Pour jouer sur ces structures, il faut en avoir les moyens. Donc cela rejoint toute la question sur l’autonomie, c’est-à-dire doter la Corse de moyens législatifs et réglementaires qui permettent de faire évoluer les structures, ce qui n’est pas facile d’ailleurs ».
Le suppléant Jean-Michel Marchal, Antoine Cardi, fixe pour sa part la priorité du RN autour du prix de l’essence. « Notre priorité, qui va se faire pratiquement à la rentrée parlementaire, c’est de baisser l’essence de 20 centimes par litre », indique-t-il en glissant qu’avant la dissolution une proposition de loi qui « devait passer le 7 juillet » voulait déjà agir en ce sens. « Après ce que nous comptons faire, mais le problème c’est que nous avons un pays qui est vraiment endetté, c’est surtout faire baisser les charges patronales et salariales des employeurs afin qu’ils puissent augmenter le SMIC, tout simplement », précise-t-il également.
 
Comment enrayer la crise du logement en Corse ?
 
Pour Michel Castellani, la question du logement est « fondamentale » en Corse du fait de l’augmentation de la population « de 4 à 5 000 habitants par an » mais aussi au regard des « ravages de la spéculation ». « Moi, je regrette que le Gouvernement se soit servi du logement comme d’une variable d’ajustement budgétaire. On n’a jamais produit aussi peu de logements en France. Donc il faut à tout prix prendre des mesures pour relancer le secteur du logement, en particulier social », pointe-t-il.
Antoine Cardi, le suppléant de Jean-Michel Marchal, note pour sa part qu’il faut avant tout « réserver le logement à tous les Français en priorité, et non pas aux étrangers ».
 
Un bilan contre des idées
 
Alors que les électeurs n’ont plus que quelques heures pour faire leur choix avant de déposer leur bulletin dans l’urne, le député sortant mise sur son bilan pour les convaincre. « Les gens savent pour qui ils votent, pour quoi ils votent. Ils ont vu les idées que j’ai développées, la façon dont j’ai défendu la Corse, et la circonscription », argue Michel Castellani ajoutant : « Mon adversaire n’existe pas, personne ne le connaît, il n’a jamais mis les pieds ici, on ne sait pas qui c’est. Moi quand je rentre dans chacune des 45 communes de ma circonscription, on m’identifie parfaitement. Je n’ai jamais rencontré une personne qui connaisse mon concurrent, c’est quand même un problème ». 
Antoine Cardi, le suppléant de Jean-Michel Marchal, assure pour sa part aux électeurs que le Rassemblement National est « la voix du peuple tout simplement ». « Nous sommes la voix du petit peuple, celui qui se lève le matin, qui trime du matin au soir », soutient-il.

Comment redonner du pouvoir d’achat aux Corses ?
 
Pour Michel Castellani, le problème est avant tout lié au fait que « la Corse est entourée de monopoles et de cartels ». « Ce sont les structures macro-économiques de l’économie qui font peser un poids énorme sur le pouvoir d’achat, sur le prix des marchandises, sur le prix de l’essence. Donc il est évident qu’il faut à tout prix jouer sur ces structures », explique-t-il en ajoutant : « Pour jouer sur ces structures, il faut en avoir les moyens. Donc cela rejoint toute la question sur l’autonomie, c’est-à-dire doter la Corse de moyens législatifs et réglementaires qui permettent de faire évoluer les structures, ce qui n’est pas facile d’ailleurs ».
Le suppléant Jean-Michel Marchal, Antoine Cardi, fixe pour sa part la priorité du RN autour du prix de l’essence. « Notre priorité, qui va se faire pratiquement à la rentrée parlementaire, c’est de baisser l’essence de 20 centimes par litre », indique-t-il en glissant qu’avant la dissolution une proposition de loi qui « devait passer le 7 juillet » voulait déjà agir en ce sens. « Après ce que nous comptons faire, mais le problème c’est que nous avons un pays qui est vraiment endetté, c’est surtout faire baisser les charges patronales et salariales des employeurs afin qu’ils puissent augmenter le SMIC, tout simplement », précise-t-il également.
 
Comment enrayer la crise du logement en Corse ?
 
Pour Michel Castellani, la question du logement est « fondamentale » en Corse du fait de l’augmentation de la population « de 4 à 5 000 habitants par an » mais aussi au regard des « ravages de la spéculation ». « Moi, je regrette que le Gouvernement se soit servi du logement comme d’une variable d’ajustement budgétaire. On n’a jamais produit aussi peu de logements en France. Donc il faut à tout prix prendre des mesures pour relancer le secteur du logement, en particulier social », pointe-t-il.
Antoine Cardi, le suppléant de Jean-Michel Marchal, note pour sa part qu’il faut avant tout « réserver le logement à tous les Français en priorité, et non pas aux étrangers ».
 
Un bilan contre des idées
 
Alors que les électeurs n’ont plus que quelques heures pour faire leur choix avant de déposer leur bulletin dans l’urne, le député sortant mise sur son bilan pour les convaincre. « Les gens savent pour qui ils votent, pour quoi ils votent. Ils ont vu les idées que j’ai développées, la façon dont j’ai défendu la Corse, et la circonscription », argue Michel Castellani ajoutant : « Mon adversaire n’existe pas, personne ne le connaît, il n’a jamais mis les pieds ici, on ne sait pas qui c’est. Moi quand je rentre dans chacune des 45 communes de ma circonscription, on m’identifie parfaitement. Je n’ai jamais rencontré une personne qui connaisse mon concurrent, c’est quand même un problème ». 
Antoine Cardi, le suppléant de Jean-Michel Marchal, assure pour sa part aux électeurs que le Rassemblement National est « la voix du peuple tout simplement ». « Nous sommes la voix du petit peuple, celui qui se lève le matin, qui trime du matin au soir », soutient-il.