Pavoisé de drapeaux corses, les murs couverts du visage d'Yvan Colonna et de slogans hostiles à l'Etat, Cargèse, berceau familial du militant indépendantiste, se préparait ce jeudi à accueillir le cercueil d'Yvan Colonna qui partira d'Ajaccio en milieu de journée pour rejoindre le village où une cérémonie aura lieu à partir de 15 heures à l'église latine.
C'est le père Antoine Forget, dit père "Tony", qui conduira demain la cérémonie. "Un frère diacre dira quelques mots sur le défunt", a expliqué à l'AFP, sans pouvoir préciser si des membres de la famille Colonna prendront également la parole dans la petite église capable d'accueillir 150 personnes au maximum.
C'est le père Antoine Forget, dit père "Tony", qui conduira demain la cérémonie. "Un frère diacre dira quelques mots sur le défunt", a expliqué à l'AFP, sans pouvoir préciser si des membres de la famille Colonna prendront également la parole dans la petite église capable d'accueillir 150 personnes au maximum.
Devant l'entrée de l'église, blanche et jaune, des portraits au pochoir d'Yvan Colonna sur des planches en bois encadraient jeudi la porte d'entrée, fermée, à côté d'une cinquantaine de cierges. Sur la petite place encadrant l'édifice, un grand drapeau corse et les restes encore chauds d'un grand feu fait la veille étaient toujours visibles.
Sur la route tortueuse menant d'Ajaccio à Cargèse, de nombreux graffitis "Gloria a tè Yvan" ont refleuri, comme durant ses quatre ans de cavale. Yvan Colonna, l'homme le plus recherché de France, avait alors pris le maquis, après l'assassinat en 1998 du préfet Claude Erignac. Un crime qu'il a toujours nié mais pour lequel il a été condamné trois fois à la perpétuité.