Un grand feu près de la stèle dédiée à Pasquale Paoli, des chanteurs venus de tous les horizons du Grand Ajaccio, connus ou non, plusieurs centaine de personnes applaudissant aux sons des « Allegria », « Eppo marchjà », « i Cumbattanti d’onori », « paghjella di Ponte Novu », « Simu di stu paesz » l’ambiance festive de ce vendredi soir a contrasté avec les guérillas urbaines de ces derniers jours.
La même determination face à la répression, sauf que cette fois, rythmes de guitare et contre-chants ont remplacé les cocktails molotov de ces derniers jours. On reconnaît, parmi les chanteurs, Jean-Philippe Martini, Lionel Giacomini et Fred Poggi (Voce Ventu), Anthony-Pierre Andarelli (Canta u Populu Corsu), Sébastien Tramoni (Svegliu d’Isula) et bien d’autres sans véritable structure officielle mais aguerris aux chants corses d’hier et d’aujourd’hui.
À 19 heures un grand feu a été allumé devant la stèle du Babbu et les chants débutent. Dans la foule, des citoyens, militants ou non, quelques élus, mais le mot d’ordre reste le même. « On est dans le fil de ce qui se fait dans toute la Corse, explique Jean-Philippe Martini, l’objectif est de penser à notre frère Yvan, sa famille mais aussi de montrer autre chose à notre jeunesse. La violence, nous vivons avec, elle se comprend face à tant de négation. Ce soir, nous avons souhaité la même union, clamer les mêmes revendications, cette fois par nos chants. »
Une excellente initiative face aux cordons de CRS disposés à proximité de la préfecture et du commissariat quelques instants plus tôt.
Une ambiance conviviale, festive mais une détermination qui n’a pas bougé d’un iota. « Un grand mouvement populaire se répand en Corse, souligne l’élu Romain Colonna, adultes, jeunes, anciens, d’autres mouvements comme la CGT, ce qu’il se passe sensibilise l’opinion publique bien au-delà de la famille nationaliste. L’Église de Corse a également pris position. Aujourd’hui, ce sont les groupes culturels qui prennent le relais dans la paix et de manière festive en soutien à Yvan Colonna, sa famille et tous les prisonniers politiques. Nous pensons à tous ces jeunes blessés. Il y a d’autres moyens de lutte, chanter en fait partie pour porter notre colère. Le peuple corse est en lutte, cette lutte est celle de tous. »
La plus belle réponse donnée aux forces de l’ordre toujours dans l’attente que la situation dégénère... « Ci purtarete l’oddiu, vi canteremu a vita » écrit le groupe « Voce ventu » dans l’une de ses chansons.
Un bel exemple en ce vendredi soir où vers 22 heures, tout le monde s’est retiré dans le calme.
La même determination face à la répression, sauf que cette fois, rythmes de guitare et contre-chants ont remplacé les cocktails molotov de ces derniers jours. On reconnaît, parmi les chanteurs, Jean-Philippe Martini, Lionel Giacomini et Fred Poggi (Voce Ventu), Anthony-Pierre Andarelli (Canta u Populu Corsu), Sébastien Tramoni (Svegliu d’Isula) et bien d’autres sans véritable structure officielle mais aguerris aux chants corses d’hier et d’aujourd’hui.
À 19 heures un grand feu a été allumé devant la stèle du Babbu et les chants débutent. Dans la foule, des citoyens, militants ou non, quelques élus, mais le mot d’ordre reste le même. « On est dans le fil de ce qui se fait dans toute la Corse, explique Jean-Philippe Martini, l’objectif est de penser à notre frère Yvan, sa famille mais aussi de montrer autre chose à notre jeunesse. La violence, nous vivons avec, elle se comprend face à tant de négation. Ce soir, nous avons souhaité la même union, clamer les mêmes revendications, cette fois par nos chants. »
Une excellente initiative face aux cordons de CRS disposés à proximité de la préfecture et du commissariat quelques instants plus tôt.
Une ambiance conviviale, festive mais une détermination qui n’a pas bougé d’un iota. « Un grand mouvement populaire se répand en Corse, souligne l’élu Romain Colonna, adultes, jeunes, anciens, d’autres mouvements comme la CGT, ce qu’il se passe sensibilise l’opinion publique bien au-delà de la famille nationaliste. L’Église de Corse a également pris position. Aujourd’hui, ce sont les groupes culturels qui prennent le relais dans la paix et de manière festive en soutien à Yvan Colonna, sa famille et tous les prisonniers politiques. Nous pensons à tous ces jeunes blessés. Il y a d’autres moyens de lutte, chanter en fait partie pour porter notre colère. Le peuple corse est en lutte, cette lutte est celle de tous. »
La plus belle réponse donnée aux forces de l’ordre toujours dans l’attente que la situation dégénère... « Ci purtarete l’oddiu, vi canteremu a vita » écrit le groupe « Voce ventu » dans l’une de ses chansons.
Un bel exemple en ce vendredi soir où vers 22 heures, tout le monde s’est retiré dans le calme.