Au terme de plus d’une heure trente de réunion, la situation a légèrement évolué entre les responsables des lycéens et les élus de l’Assemblée de Corse. Autour d’un mot d’ordre, celui de stopper l’escalade de la violence mais de rester mobilisés et déterminés, il a été question de trouver des solutions. « Nous cherchons un chemin commun, précise Saveriu Luciani, élu « Avanzemu », une coordination est en route pour mener une action commune. Pour l’heure,nous cherchons une solution et à mon avis, nous n’en avons pas. Comment organiser une stratégie à long terme ? Pour ce qui concerne les les violences de ces derniers jours, j’en ai appelé à la responsabilité de ces jeunes. »
De leur côté, ceux-ci ont répondu par la voix de Jean-Laurent Morrazzani, étudiant au lycée Fesch et porte-parole. « Nous avons évoqué les incidents de ces derniers jours et demandé, tous, l’apaisement par rapport à ces violences. Il ne faut pas, pour autant, baisser la mobilisation, la faire croître encore plus et unir au-delà de la famille nationaliste. Le rapport de force doit se poursuivre avec le Gouvernement. »
Un apaisement et une détermination que tout le monde appelle de ses vœux dans les deux parties. « J’ avais 14 ans, lors des événements de Bastelica-Fesch, souligne Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l’Assemblée de Corse, je n’ai pas envie de revivre ça. Mais si nous avons en face des moyens militaires d’une grande technologie mises en œuvre contre des lycéens et des collégiens, la violence va continuer. Nous demandons, bien sûr, un signe fort du Gouvernement. »
L’appel à la mobilisation pacifique est lancé pour la manifestation de dimanche à Bastia. Reste à savoir quelle sera la réponse de Paris.
De leur côté, ceux-ci ont répondu par la voix de Jean-Laurent Morrazzani, étudiant au lycée Fesch et porte-parole. « Nous avons évoqué les incidents de ces derniers jours et demandé, tous, l’apaisement par rapport à ces violences. Il ne faut pas, pour autant, baisser la mobilisation, la faire croître encore plus et unir au-delà de la famille nationaliste. Le rapport de force doit se poursuivre avec le Gouvernement. »
Un apaisement et une détermination que tout le monde appelle de ses vœux dans les deux parties. « J’ avais 14 ans, lors des événements de Bastelica-Fesch, souligne Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l’Assemblée de Corse, je n’ai pas envie de revivre ça. Mais si nous avons en face des moyens militaires d’une grande technologie mises en œuvre contre des lycéens et des collégiens, la violence va continuer. Nous demandons, bien sûr, un signe fort du Gouvernement. »
L’appel à la mobilisation pacifique est lancé pour la manifestation de dimanche à Bastia. Reste à savoir quelle sera la réponse de Paris.