Pendant deux semaines, ces élèves auront l’occasion unique de plonger dans l’univers quotidien de la compagnie maritime. Accompagnés des 65 collaborateurs du siège de CORSICA linea, ils découvriront un large éventail de métiers et de services : directions supports (juridique, ressources humaines, achats, communication et marketing, armement), agences portuaires et métiers embarqués (officiers et marins à bord des navires à quai).
Le programme de stage mettra l’accent sur les transitions environnementales et numériques, qui sont au cœur des métiers de demain. Les stagiaires participeront à une fresque du climat pour se sensibiliser aux questions environnementales. En partenariat avec le centre de formation Aflokkat, ils bénéficieront également d’un atelier sur l’utilisation de l’intelligence artificielle en entreprise.
À l’issue de leur stage, les élèves devront présenter un exposé sur la manière dont l’intelligence artificielle peut stimuler la créativité et l’innovation au sein de CORSICA linea. Cette présentation permettra de mettre en lumière la diversité des métiers découverts et d’illustrer l’importance de l’innovation dans le secteur maritime.
Pierre-Antoine Villanova, Directeur général de CORSICA linea, souligne l’importance de cet engagement : "Nous sommes l’un des premiers employeurs et un acteur économique emblématique de la Corse. Il nous semblait évident de nous engager pleinement pour ces nouveaux stages de seconde. C’est une véritable opportunité pour les élèves de découvrir des métiers et de mieux comprendre le monde de l’entreprise. Leur orientation se décide de plus en plus tôt, il est donc crucial de les aider à faire des choix éclairés pour leur avenir professionnel. Ce sont nos collaborateurs de demain, et nous avons aussi beaucoup à apprendre de leur regard neuf et inspirant !"
Ces stages s’inscrivent dans une tradition d’engagement de CORSICA linea pour le développement de la filière maritime en Corse. La compagnie collabore avec le lycée maritime de Bastia, accueillant chaque année des élèves des classes de commerce/pêche et électromécanique pour un stage d’amarinage. Elle reçoit également des stagiaires en spécialités marine de commerce et mécanique, et promeut la création d’une filière de formation d’officiers en Corse.
En outre, CORSICA linea entretient un partenariat avec l’Académie de Corse. Des officiers et marins interviennent régulièrement auprès des collégiens et lycéens pour présenter la marine marchande et encourager l’orientation vers les métiers de la mer.
Dans un communiqué envoyé à la presse ce mercredi 12 juin, le Syndicat des Travailleurs Corses (STC) a vivement critiqué la récente décision du tribunal judiciaire de Paris concernant les élections des Très Petites Entreprises (TPE) de 2024. Selon le STC, cette décision représente une "honte" et constitue une atteinte grave aux principes de la démocratie sociale, en empêchant neuf organisations syndicales autonomes sur dix de participer à ces élections cruciales pour les travailleurs des petites entreprises.
Un processus pourtant validé par le Ministère du Travail
Le STC rappelle que la Direction Générale du Travail (DGT), relevant du Ministère du Travail, avait mené une étude approfondie des dossiers de candidature de ces neuf organisations syndicales. Toutes avaient été déclarées recevables, ayant rempli l’ensemble des critères légaux exigés pour participer aux élections TPE. En principe, cela aurait dû mettre fin à toute contestation.
Une attaque concertée des grandes confédérations syndicales
Cependant, les cinq grandes confédérations syndicales (CGT, FO, CFDT, CFTC et l’UNSA) ont mené une attaque massive et concertée contre ces dix organisations syndicales autonomes. Selon le STC, cette manœuvre visait à les éliminer du champ démocratique pour préserver leurs propres intérêts financiers. Le STC s’indigne également du fait que ces grandes confédérations, se trouvant en position de juges et de parties, ont bénéficié d’une audience où la rigueur judiciaire aurait été compromise par des juges complaisants.
Un déni de justice sociale
Pour le STC, cette situation constitue un véritable déni de justice sociale. "Qu’à cela ne tienne", réagit le STC. "Même si nous sommes des organisations syndicales autonomes, avec des origines et une histoire différente, nous comptons nous battre pour le pluralisme syndical et offrir aux électeurs un vrai choix d’alternative."
Recours à la justice nationale et internationale
Le STC et les autres organisations exclues entendent bien poursuivre la bataille sur le terrain juridique. Nombre d’entre elles ont déjà décidé de se pourvoir en cassation et comptent également saisir les instances internationales comme la Cour européenne des droits de l’homme et l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Ils estiment que la justice française a violé effrontément la liberté syndicale, garantie par la Constitution, la Convention Européenne des Droits de l’Homme et les conventions 87 et 98 de l’OIT.
Une représentativité à acquérir sur le terrain
Le STC souligne que depuis 2008, la représentativité syndicale ne se décrète plus, mais s’acquiert élection après élection, à travers un travail de terrain minutieux. Selon eux, les grandes organisations syndicales, ne sachant plus accomplir ce travail de proximité, ont choisi d’éliminer la concurrence avant les élections. "Sans concurrents, il devient plus simple d’être élu", ironise le STC.
Un combat pour les valeurs fondamentales
Pour conclure, le STC estime révoltant que la justice française autorise une telle violation des valeurs et principes fondamentaux. Ils s’engagent à poursuivre leur combat jusqu’au bout pour rétablir la justice sociale, au bénéfice des salariés et des citoyens.