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"A la suite de la manifestation du 19 septembre dernier à la mairie de Biguglia, et la médiation de la Préfecture, l’ensemble des parties avait donné son accord pour participer à une réunion de conciliation. Cette réunion a donc eu lieu le vendredi 30 septembre dans les locaux de la Préfecture. Etaient présents le secrétaire général M. Rampon représentant le Préfet, Mme Demoliens pour l’inspection du travail, les 2 salariées injustement licenciées et les représentants de la CGT. La mairie de Biguglia ainsi que la présidente de l’association n’ont donc pas tenu leur engagement et ne se sont pas présentés ce que dénote un irrespect total aussi bien vis à vis des salariés que des pouvoirs publics. Au cours de cette réunion, toutes les parties présentes ont convenu que le droit social n’avait pas été appliqué. Les emplois d’agents de cantine étant des tâches permanentes, les contrat en CDD (durée déterminée) sont illégaux. De même les fiches de paie comportent de nombreuses anomalies. La décision des prud’hommes que nous saisissons rendra justice à Pascale et Manu c’est certain. Mais cette décision interviendra au mieux dans un an ; les indemnités financières seront accordées aux 2 agents mais cela ne leur donnera pas droit à reprendre leur travail. Alors que le Droit est du côté des salariés, l’attitude bloquée du Député Maire et de la Présidente de l’association empêchent toute solution négociée permettant à Manu et Pascale de garder leur emploi. (…) La CGT continuera le combat aux côtés de Pascale et Manu et de tous ceux qui en Corse subissent l’injustice sociale, la calomnie et le mal vivre."
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