Dans nos villages, la farine vendue dans les commerces de proximité perpétue la tradition de la bouillie
(i granaghjoli) refroidie avec un peu de lait et a pulenta qui accompagne u ficateddu. Flan, gâteaux, pisticini, farces et compagnie, c’est bien connu dans toute l’île…
(i granaghjoli) refroidie avec un peu de lait et a pulenta qui accompagne u ficateddu. Flan, gâteaux, pisticini, farces et compagnie, c’est bien connu dans toute l’île…
Enfants, nous remplissions de farine, et rien d’autre, une boîte de cirage bien nettoyée avant de la poser sur de la braise recouverte de cendre pour éviter de la brûler. Dès qu’un brunissement se produisait sur les bords et en surface, a pisticina était prête, bien déshydratée, durcie, formant un bloc à croquer naturellement sucré.
Le fruit est parait-il bourré d’oligo-éléments, manganèse, cuivre, fer, phosphore et de vitamines B1, B2, B6, B9, vitamine C. Nous avons fait le plein cette année.
Voici quelques images qui retracent le cycle de la châtaigne, du producteur au consommateur.
Simon Dominati