Tourné dans la région de Marseille en septembre dernier, le dernier film d’Olivier Marchal – 36 Quai des Orfèvres, MR73, Carbone – faisait partie de ces grands films attendus dans les cinémas, à la rentrée. COVID19 oblige, avec l’incertitude liée à l'évolution de la situation sanitaire en septembre prochain, le film ne bénéficiera pas d’une sortie en salle mais sera disponible directement sur la plateforme américaine Netflix. Ce que confirme Sidonie Dumas, productrice et directrice générale de Gaumont : « Dans le contexte actuel, celui de la pandémie, nous pensons que Bronx aura une exposition optimale sur Netflix. C’est une chance formidable pour le film d’Olivier. » La plateforme pèse actuellement 193 millions d’abonnés sur plus de 90 pays. Pinocchio de Matteo Garonne ou Forte de Katia Lewkowicz ont connu pareille mésaventure pendant le confinement. Un manque à gagner évident pour les exploitants, particulièrement impactés par la crise et qui ont besoin de films forts, de « locomotives » pour faire revenir les gens en salle.
Casting
Au casting de ce polar tourné à Marseille, on retrouve Lannick Gautry (Les Francis), Stanislas Merhar (Nettoyage à Sec), le rappeur Kaaris (Overdrive) et Jean Reno qu’on ne présente plus. A leur côté, plusieurs acteurs corses – Cédric Appietto, Pierre-Marie Mosconi ou encore Ange Basterga – ont participé à ce tournage, CNI en a rencontré l’un d’eux.
Casting
Au casting de ce polar tourné à Marseille, on retrouve Lannick Gautry (Les Francis), Stanislas Merhar (Nettoyage à Sec), le rappeur Kaaris (Overdrive) et Jean Reno qu’on ne présente plus. A leur côté, plusieurs acteurs corses – Cédric Appietto, Pierre-Marie Mosconi ou encore Ange Basterga – ont participé à ce tournage, CNI en a rencontré l’un d’eux.
3 questions à Cédric Appietto
Vous avez tourné dans Bronx d’Olivier Marchal. Parlez-nous de ce tournage ?
J’ai le rôle d’un voyou corse qui défouraille pas mal [rires]. Je suis en binôme avec Pierre-Marie Mosconi, on fait partie de la bande des « méchants ». Ce fut vraiment un tournage agréable, Olivier est un super mec. C’était plaisant de travailler avec lui et avec toute l’équipe.
Le film sort directement sur Netflix, vous en pensez quoi ?
C’est l’époque et la conjoncture actuelle, avec cette satanée crise sanitaire, qui fait que ce genre de décisions sont prises. Les salles se vident. Difficile de se positionner en tant qu'acteur qui a participé à l’aventure. Ce genre d’enjeu nous dépasse mais je suis évidement déçu que les spectateurs ne puissent découvrir le film en salle, sur grand écran. D'un autre côté, en terme d’audience, c’est un vrai plus.
On vous a vu récemment dans « La Veuve Saverini » de Loïc Gaillard. Vous avez d’autres projets ? Comment vivez-vous cette période ?
Oui, mon travail est forcément impacté par la crise sanitaire. Plus que le cinéma, ce sont mes projets de théâtre qui ont été repoussé, comme Sintinelli de Laurent Simonpoli et Carmini de Patrizia Gattaceca, deux programmes décalés à la rentrée pour cause de COVID19. Côté cinéma, j’ai aussi joué dans le long métrage Les Comètes de Pascal Tagnati mais là encore, pas mal d’incertitude sur la sortie. La période est vraiment compliquée…
J’ai le rôle d’un voyou corse qui défouraille pas mal [rires]. Je suis en binôme avec Pierre-Marie Mosconi, on fait partie de la bande des « méchants ». Ce fut vraiment un tournage agréable, Olivier est un super mec. C’était plaisant de travailler avec lui et avec toute l’équipe.
Le film sort directement sur Netflix, vous en pensez quoi ?
C’est l’époque et la conjoncture actuelle, avec cette satanée crise sanitaire, qui fait que ce genre de décisions sont prises. Les salles se vident. Difficile de se positionner en tant qu'acteur qui a participé à l’aventure. Ce genre d’enjeu nous dépasse mais je suis évidement déçu que les spectateurs ne puissent découvrir le film en salle, sur grand écran. D'un autre côté, en terme d’audience, c’est un vrai plus.
On vous a vu récemment dans « La Veuve Saverini » de Loïc Gaillard. Vous avez d’autres projets ? Comment vivez-vous cette période ?
Oui, mon travail est forcément impacté par la crise sanitaire. Plus que le cinéma, ce sont mes projets de théâtre qui ont été repoussé, comme Sintinelli de Laurent Simonpoli et Carmini de Patrizia Gattaceca, deux programmes décalés à la rentrée pour cause de COVID19. Côté cinéma, j’ai aussi joué dans le long métrage Les Comètes de Pascal Tagnati mais là encore, pas mal d’incertitude sur la sortie. La période est vraiment compliquée…