Trois ans et six mois de prison et le maintien en détention avaient requis contre Charles Pieri, qui comme son fils la veille à Bastia, était jugé en comparution immédiate.
Le tribunal n'a donc suivi qu'en partie les résuisitions du ministère public.
Un mandat de dépôt à été délivré à la barre à l'encontre de Charles Pieri.
Les deux armes avaient été saisies mardi à son domicile de Sotta (Corse-du-Sud) par les policiers munis d'une commission rogatoire antiterroriste visant son petit-fils de 19 ans, suspecté dans l'enquête sur l'attentat de la sous-préfecture de Corte en 2012.
Jugé en comparution immédiate, Charles Pieri, victime il y a peu d'un malaise cardiaque, a expliqué avoir acquis ces armes pour sa propre sécurité.
Il a rappelé à l'audience l'assassinat de son ami Charles-Philippe Paoli le 28 juin 2011 et la tentative visant son fils en février dernier. "Et moi une voiture blanche m'a fait un tête-à-queue à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio il y a un mois mais j'ai pu fuir et rentrer chez moi. Je suis menacé", a-t-il dit.
Rappelant que le prévenu était en état de récidive, le procureur d'Ajaccio, Xavier Bonhomme, avait requis une peine plancher de 3 ans et 6 mois de prison ferme en refusant "que la Corse soit une terre où les armes parlent et continuent de parler".
Les débats se sont déroulés dans le calme devant une soixantaine de militants nationalistes dénonçant "l'acharnement de l'Etat" contre Charles Pieri.
La veille à Bastia son fils Christophe avait été condamé à deux ans de prison ferme et placé lui aussi sous mandat de dépôt.
Le tribunal n'a donc suivi qu'en partie les résuisitions du ministère public.
Un mandat de dépôt à été délivré à la barre à l'encontre de Charles Pieri.
Les deux armes avaient été saisies mardi à son domicile de Sotta (Corse-du-Sud) par les policiers munis d'une commission rogatoire antiterroriste visant son petit-fils de 19 ans, suspecté dans l'enquête sur l'attentat de la sous-préfecture de Corte en 2012.
Jugé en comparution immédiate, Charles Pieri, victime il y a peu d'un malaise cardiaque, a expliqué avoir acquis ces armes pour sa propre sécurité.
Il a rappelé à l'audience l'assassinat de son ami Charles-Philippe Paoli le 28 juin 2011 et la tentative visant son fils en février dernier. "Et moi une voiture blanche m'a fait un tête-à-queue à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio il y a un mois mais j'ai pu fuir et rentrer chez moi. Je suis menacé", a-t-il dit.
Rappelant que le prévenu était en état de récidive, le procureur d'Ajaccio, Xavier Bonhomme, avait requis une peine plancher de 3 ans et 6 mois de prison ferme en refusant "que la Corse soit une terre où les armes parlent et continuent de parler".
Les débats se sont déroulés dans le calme devant une soixantaine de militants nationalistes dénonçant "l'acharnement de l'Etat" contre Charles Pieri.
La veille à Bastia son fils Christophe avait été condamé à deux ans de prison ferme et placé lui aussi sous mandat de dépôt.