Gilles Simeoni
Madame, Monsieur,
Cari cumpatriotti,
Je suis fier et heureux de pouvoir ce soir vous présenter mes vœux pour l’année à venir.
Je vous parle aujourd’hui depuis mon bureau de Bastia : c’est une façon symbolique de dire, à nos agents comme à l’ensemble des Corses, que la nouvelle Collectivité de Corse place la logique d’équité territoriale au cœur de sa vision et de son action.
Notre institution est celle de la Corse tout entière. Celle de tous les Corses, de l’île comme de la diaspora.
Les fêtes de fin d’année sont un moment privilégié pour se retrouver avec celles et ceux que l’on aime.
Cari cumpatriotti,
Je suis fier et heureux de pouvoir ce soir vous présenter mes vœux pour l’année à venir.
Je vous parle aujourd’hui depuis mon bureau de Bastia : c’est une façon symbolique de dire, à nos agents comme à l’ensemble des Corses, que la nouvelle Collectivité de Corse place la logique d’équité territoriale au cœur de sa vision et de son action.
Notre institution est celle de la Corse tout entière. Celle de tous les Corses, de l’île comme de la diaspora.
Les fêtes de fin d’année sont un moment privilégié pour se retrouver avec celles et ceux que l’on aime.
Un moment privilégié aussi, pour penser aux êtres chers qui nous ont quittés, et pour exprimer notre solidarité envers celles et ceux qui font face à la maladie, à la solitude, ou aux difficultés du quotidien.
Cette exigence de solidarité a trouvé à s’accomplir lors des jours passés, où notre île a été, une nouvelle fois, confrontée à une violente tempête.
Des évènements climatiques désormais récurrents qui nous confortent dans la conviction que la Corse doit s’affirmer comme un acteur engagé de la lutte contre le réchauffement climatique.
Les dégâts matériels et l’impact économique de la tempête Fabien seront considérables.
Ils auraient été plus graves encore, et auraient pu s’étendre à des pertes en vies humaines, sans la mobilisation exceptionnelle de toutes et de tous, sur terre, sur mer, et dans les airs : qu’ils en soient remerciés.
Cette exigence de solidarité a trouvé à s’accomplir lors des jours passés, où notre île a été, une nouvelle fois, confrontée à une violente tempête.
Des évènements climatiques désormais récurrents qui nous confortent dans la conviction que la Corse doit s’affirmer comme un acteur engagé de la lutte contre le réchauffement climatique.
Les dégâts matériels et l’impact économique de la tempête Fabien seront considérables.
Ils auraient été plus graves encore, et auraient pu s’étendre à des pertes en vies humaines, sans la mobilisation exceptionnelle de toutes et de tous, sur terre, sur mer, et dans les airs : qu’ils en soient remerciés.
Et qu’il me soit permis de citer deux exemples de cet engagement exemplaire visant à assurer la sécurité et la continuité du service public :
- les agents des routes et les forestiers sapeurs de la Collectivité de Corse, mobilisés partout, et notamment dans les territoires de l’intérieur et de montagne ;
- la Compagnie Air Corsica qui, le lundi 23 décembre, a organisé, avec le concours de ses partenaires et des escales corses d’Air France, un véritable pont aérien entre le Continent et la Corse, avec 51 vols supplémentaires, ceci pour permettre à tous ses passagers de passer Noël là où ils le souhaitaient.
Comment ne pas voir, dans cette adversité douloureuse comme dans notre capacité collective à la surmonter, une métaphore de la période difficile que vit la Corse ?
J’avais dit, lors de mes vœux de l’année dernière, que 2019 serait une année à hauts risques...
Cette analyse s’est avérée malheureusement exacte.
Au plan international et européen comme au plan français, les mois à venir sont lourds d’incertitudes et de menaces.
En Corse, l’année écoulée aura été difficile, souvent douloureuse.
Difficile dans le domaine social, avec une pauvreté et une précarité structurelles qui ne reculent pas, et des risques, par exemple sur le futur régime des retraites.
Difficile dans le domaine économique : la crise agricole, la fragilité des entreprises, la saison touristique en demi-teinte, les phénomènes de concentration excessive dans des secteurs importants soulignent la nécessité de modifier profondément notre modèle économique ;
Difficile dans le domaine sociétal, avec une multiplication d’actes graves, culminant dans des assassinats, qui dessinent la trame sombre de pans entiers d’une société insulaire en butte aux pressions et aux menaces.
Difficile dans le domaine politique enfin, avec un Etat qui, en niant la dimension politique et historique de la question corse, méprise et délégitime le suffrage universel.
Et réactive ainsi les logiques de conflit et de violence, là où les Corses aspirent au dialogue, à la paix, et à la reconnaissance de ce qu’ils sont collectivement.
Nous n’avons que trop connu, pendant des décennies, les drames, la répression, les attentats, les prisons, les vies gâchées, les familles dévastées.
J’avais dit, lors de mes vœux de l’année dernière, que 2019 serait une année à hauts risques...
Cette analyse s’est avérée malheureusement exacte.
Au plan international et européen comme au plan français, les mois à venir sont lourds d’incertitudes et de menaces.
En Corse, l’année écoulée aura été difficile, souvent douloureuse.
Difficile dans le domaine social, avec une pauvreté et une précarité structurelles qui ne reculent pas, et des risques, par exemple sur le futur régime des retraites.
Difficile dans le domaine économique : la crise agricole, la fragilité des entreprises, la saison touristique en demi-teinte, les phénomènes de concentration excessive dans des secteurs importants soulignent la nécessité de modifier profondément notre modèle économique ;
Difficile dans le domaine sociétal, avec une multiplication d’actes graves, culminant dans des assassinats, qui dessinent la trame sombre de pans entiers d’une société insulaire en butte aux pressions et aux menaces.
Difficile dans le domaine politique enfin, avec un Etat qui, en niant la dimension politique et historique de la question corse, méprise et délégitime le suffrage universel.
Et réactive ainsi les logiques de conflit et de violence, là où les Corses aspirent au dialogue, à la paix, et à la reconnaissance de ce qu’ils sont collectivement.
Nous n’avons que trop connu, pendant des décennies, les drames, la répression, les attentats, les prisons, les vies gâchées, les familles dévastées.
Notre devoir est de refuser les enchaînements qui nous renverraient à ces heures sombres.
Notre responsabilité est de construire une société corse libre, émancipée, et apaisée.
Le chemin pour y parvenir ne peut être, j’en ai la conviction absolue, que celui de la démocratie, comme méthode et comme objectif.
C’est la démocratie, et elle seule, qui nous permettra de faire cesser les dérives internes à la société corse.
C’est la démocratie, et elle seule, qui nous permettra de faire reconnaître par la France et par l’Europe le caractère légitime du combat historique mené par le peuple corse pour la reconnaissance de ses droits.
La situation actuelle de la Corse nous place donc face à nos devoirs, et à nos responsabilités : individuellement, en tant que citoyens de cette île. Et collectivement, en tant que peuple.
C’est le cas dans des domaines très précis, comme la question des déchets : voulons-nous, oui ou non, nous donner les moyens de régler ce problème, en positionnant la Corse comme un territoire insulaire leader en matière notamment d’économie circulaire et de tri généralisé ?
Et c’est aussi le cas de façon générale, relativement à la vision que nous avons de cette île et de son devenir : sommes-nous, oui ou non, décidés à construire ce pays, à faire vivre la démocratie, à permettre à notre jeunesse de vivre dignement de son travail, de parler sa langue, d’être, tout simplement, libre, heureuse, ouverte au monde ?
Si nous le sommes, nous réussirons : rien n’arrête un peuple qui a décidé de marcher vers son émancipation.
Nous avons à cet égard posé, lors de l’année écoulée, des marqueurs forts de la Corse pour laquelle nous nous battons.
Citons deux exemples, parmi tant d’autres possibles :
Notre responsabilité est de construire une société corse libre, émancipée, et apaisée.
Le chemin pour y parvenir ne peut être, j’en ai la conviction absolue, que celui de la démocratie, comme méthode et comme objectif.
C’est la démocratie, et elle seule, qui nous permettra de faire cesser les dérives internes à la société corse.
C’est la démocratie, et elle seule, qui nous permettra de faire reconnaître par la France et par l’Europe le caractère légitime du combat historique mené par le peuple corse pour la reconnaissance de ses droits.
La situation actuelle de la Corse nous place donc face à nos devoirs, et à nos responsabilités : individuellement, en tant que citoyens de cette île. Et collectivement, en tant que peuple.
C’est le cas dans des domaines très précis, comme la question des déchets : voulons-nous, oui ou non, nous donner les moyens de régler ce problème, en positionnant la Corse comme un territoire insulaire leader en matière notamment d’économie circulaire et de tri généralisé ?
Et c’est aussi le cas de façon générale, relativement à la vision que nous avons de cette île et de son devenir : sommes-nous, oui ou non, décidés à construire ce pays, à faire vivre la démocratie, à permettre à notre jeunesse de vivre dignement de son travail, de parler sa langue, d’être, tout simplement, libre, heureuse, ouverte au monde ?
Si nous le sommes, nous réussirons : rien n’arrête un peuple qui a décidé de marcher vers son émancipation.
Nous avons à cet égard posé, lors de l’année écoulée, des marqueurs forts de la Corse pour laquelle nous nous battons.
Citons deux exemples, parmi tant d’autres possibles :
- l’engagement en faveur d’une société plus juste et plus solidaire, avec le panier sur les produits de consommation courante et la Conférence sociale qui se réunira à nouveau en janvier, le tarif résident à moins de 100 € sur le bord à bord dans l’aérien, les assises de la santé, la montée en puissance du plan contre la pauvreté, la politique sociale menée par la Collectivité de Corse en faveur de ses agents, ou encore la politique du logement : rénovation et construction de logement sociaux, mais aussi dispositifs innovants en faveur de l’accès à la propriété des primo-accédants: un jeune couple pourra par exemple dès cette année, en fonction de ses revenus, bénéficier d’une aide directe de la Collectivité pouvant aller jusqu’à 31.000 € pour financer son domicile principal, en centre-ville ou au village ;
- Le pari sur l’avenir et la jeunesse, avec l’engagement réaffirmé de la Collectivité de Corse en faveur de la formation et de l’enseignement concrétisé par les 79 M€ programmés pour la rénovation des établissements scolaires, le soutien à l’apprentissage, la nouvelle convention tripartite avec l’Università di Corsica ; le nouveau schéma d’aide à la vie et à la réussite étudiantes ou encore le « Pattu per a ghjuventù », co-construit avec les jeunes et pour les jeunes.
L’année 2020 sera donc, dans tous les domaines, une année cruciale.
Soyez en assurés : plus que jamais, avec une foi et une détermination renforcées, nous continuerons à travailler pour la Corse, pour tous les Corses, et pour l’intérêt général.
Cari cumpatriotti,
Vi vogliu ringrazià per u vostru sustegnu è a vostra cunfidenza, chi mi rinforzanu ind’è a mio determinazione à esse, ad ogni passu è in ogni scelta, à u serviziu di a Corsica è di l’interessu generale.
Sta sera, site in famiglia o incù l’amichi.
So fieru è felice d’avè pussutu scumparte incù voi qualchi minutu di issa stonda prediletta.
Di core è di stintu, incù fervore, rispettu, è fratellanza, vi dicu :
Pace è salute, per voi è per tutti i vostri
Soyez en assurés : plus que jamais, avec une foi et une détermination renforcées, nous continuerons à travailler pour la Corse, pour tous les Corses, et pour l’intérêt général.
Cari cumpatriotti,
Vi vogliu ringrazià per u vostru sustegnu è a vostra cunfidenza, chi mi rinforzanu ind’è a mio determinazione à esse, ad ogni passu è in ogni scelta, à u serviziu di a Corsica è di l’interessu generale.
Sta sera, site in famiglia o incù l’amichi.
So fieru è felice d’avè pussutu scumparte incù voi qualchi minutu di issa stonda prediletta.
Di core è di stintu, incù fervore, rispettu, è fratellanza, vi dicu :
Pace è salute, per voi è per tutti i vostri
Jean-Guy Talamoni
Chers compatriotes,
Avant tout, je veux exprimer toute ma solidarité envers les personnes qui souffrent.
Je souhaite également transmettre ce message à nos prisonniers politiques et à leurs familles : nous pensons a vous et notre volonté de vous faire retrouver la liberté ne faiblit pas.
***
Durant l’année 2019, nous avons continué à travailler à la construction d’un avenir solidaire et apaisé.
Il y a quelques mois, nous avons mis en place le fonds « Corsica sulidaria », afin de répondre à l’urgence sociale. Ce fonds place le mécénat au service de l’inclusion sociale et représente une des réponses à la lutte contre la pauvreté et les inégalités en proposant des aides à la mobilité, à l’alimentation, à la santé, au logement, à la formation, à notre jeunesse...
Autre urgence, celle qui concerne la préservation de notre terre. Pour lutter contre le phénomène de dépossession, il nous semblait utile d’initier une double démarche, institutionnelle et populaire. Le programme «Terra salva», fondé sur plusieurs propositions juridiques et fiscales, doit permettre d’élaborer une stratégie unitaire des élus et de la société civile pour défendre les droits des Corses.
En lien avec ces deux sujets, la question de la participation de la Corse à la lutte contre le réchauffement se pose. Les scientifiques l’affirment : la maîtrise et la gestion de la terre par ceux qui y vivent est l’une des solutions à ce grand péril. J’ai donc demandé à l’Assemblée de Corse de déclarer l’urgence climatique et de travailler à un plan d’action transversal à toutes les compétences de la Collectivité de Corse, en collaboration avec des
Avant tout, je veux exprimer toute ma solidarité envers les personnes qui souffrent.
Je souhaite également transmettre ce message à nos prisonniers politiques et à leurs familles : nous pensons a vous et notre volonté de vous faire retrouver la liberté ne faiblit pas.
***
Durant l’année 2019, nous avons continué à travailler à la construction d’un avenir solidaire et apaisé.
Il y a quelques mois, nous avons mis en place le fonds « Corsica sulidaria », afin de répondre à l’urgence sociale. Ce fonds place le mécénat au service de l’inclusion sociale et représente une des réponses à la lutte contre la pauvreté et les inégalités en proposant des aides à la mobilité, à l’alimentation, à la santé, au logement, à la formation, à notre jeunesse...
Autre urgence, celle qui concerne la préservation de notre terre. Pour lutter contre le phénomène de dépossession, il nous semblait utile d’initier une double démarche, institutionnelle et populaire. Le programme «Terra salva», fondé sur plusieurs propositions juridiques et fiscales, doit permettre d’élaborer une stratégie unitaire des élus et de la société civile pour défendre les droits des Corses.
En lien avec ces deux sujets, la question de la participation de la Corse à la lutte contre le réchauffement se pose. Les scientifiques l’affirment : la maîtrise et la gestion de la terre par ceux qui y vivent est l’une des solutions à ce grand péril. J’ai donc demandé à l’Assemblée de Corse de déclarer l’urgence climatique et de travailler à un plan d’action transversal à toutes les compétences de la Collectivité de Corse, en collaboration avec des
experts. Nous devons nous emparer de ces questions comme nous l’impose notre sens des responsabilités.
Enfin, dans la construction d’un avenir solidaire et apaisé, nous nous engageons également contre les dérives que connaît la Corse, lesquelles sont, nous l’avons dit clairement, de nature mafieuse. Sur ce thème, je veux rappeler que les élus corses sont plus que conscients et qu’ils travaillent sur le sujet. L’Assemblée de Corse présentera en 2020 un rapport établissant un diagnostic et un plan d’action. Nous nous sommes emparés de ce problème et nous travaillons à lutter contre ce danger mortel pour la Corse.
Soyez sûrs que, chaque jour, nous gardons à l’esprit que permettre à tous de vivre mieux sur cette terre ne peut passer que par la préservation et le maintien de ce que nous sommes : notre culture, notre langue, nos savoir-faire traditionnels et, surtout, notre savoir-être. Pour l’année à venir, nous sommes autant déterminés à y parvenir.
Que l’année nouvelle soit celle de l’épanouissement de la Corse et de son peuple !
Je vous souhaite à tous la paix, la santé, la liberté et l’amour ! Campate felici ! Vive la nation ! Vive la Corse !
Enfin, dans la construction d’un avenir solidaire et apaisé, nous nous engageons également contre les dérives que connaît la Corse, lesquelles sont, nous l’avons dit clairement, de nature mafieuse. Sur ce thème, je veux rappeler que les élus corses sont plus que conscients et qu’ils travaillent sur le sujet. L’Assemblée de Corse présentera en 2020 un rapport établissant un diagnostic et un plan d’action. Nous nous sommes emparés de ce problème et nous travaillons à lutter contre ce danger mortel pour la Corse.
Soyez sûrs que, chaque jour, nous gardons à l’esprit que permettre à tous de vivre mieux sur cette terre ne peut passer que par la préservation et le maintien de ce que nous sommes : notre culture, notre langue, nos savoir-faire traditionnels et, surtout, notre savoir-être. Pour l’année à venir, nous sommes autant déterminés à y parvenir.
Que l’année nouvelle soit celle de l’épanouissement de la Corse et de son peuple !
Je vous souhaite à tous la paix, la santé, la liberté et l’amour ! Campate felici ! Vive la nation ! Vive la Corse !
Jean-Charles Orsucci
En ce début d’année 2020, je souhaite adresser à tous les Corses d’ici et d’ailleurs mes vœux les plus sincères de paix et de santé. J’ai tout d’abord une pensée chaleureuse envers les personnes isolées ou en situation de précarité, ce qui est difficilement acceptable et il faudra que nous fassions davantage preuve de solidarité à leur égard.
L’année 2019 a d’abord été marquée par une hausse du pouvoir d’achat (la plus importante depuis 2007), grâce à des mesures annoncées par le candidat Emmanuel Macron dès la campagne présidentielle couplées avec les dispositifs mis en place suite à la crise des gilets jaunes (prime défiscalisée, augmentation de la prime d’activité, baisse des cotisations salariales, suppression de la taxe d’habitation et de la hausse de la CSG sur les petites retraites…). Cette année fut aussi celle de la création d’emplois avec un taux de chômage (8.5% de la population active) au plus bas depuis 2009 selon l’INSEE. Toutes ces mesures et analyses vont dans le bon sens et je formule le vœu que la Corse continue de s’inscrire dans cette dynamique bénéfique pour sa population.
Malgré ces indicateurs positifs, notre île semble replonger dans un cycle de violences aussi divers qu’inquiétant. Aucune forme de violence n’est acceptable dans notre société, le seul chemin pour un avenir meilleur étant celui du travail, de la solidarité et de la paix. Pour s’attaquer à ce fléau, il faudra réunir les conditions d’un développement économique et social harmonieux au profit de chaque insulaire. Avec la Collectivité unique de Corse, la majorité territoriale nationaliste devra enfin inscrire résolument notre île dans une phase de développement claire, en faisant un choix stratégique sur le modèle économique qu’elle entend présenter.
Aussi, nous espérons que la révision constitutionnelle à venir et le prochain projet de loi 3D « Décentralisation, différenciation et déconcentration » permettra à la Corse d’atteindre davantage d’autonomie pour une application efficace des lois votées au Palais Bourbon qui sont parfois inadaptées à notre territoire. Notre groupe prendra toute sa juste place pour mener à bien cette réflexion.
L’année 2020 sera également marquée par les élections municipales, lesquelles ont une réelle résonance démocratique en France et nous savons qu’ici aussi la population est très attachée à l’échelon communal et au rôle que représente le Maire. Je conclurai en lançant un appel à toutes les femmes et hommes de bonne volonté qui souhaitent se lancer dans cette formidable aventure démocratique. La démocratie et le respect de la personne seront les seuls remparts qui permettront à la Corse de ne pas retomber dans les travers qu’elle a connus par le passé.
Per una Corsica sana, vi pregu a pace e a salute.
L’année 2019 a d’abord été marquée par une hausse du pouvoir d’achat (la plus importante depuis 2007), grâce à des mesures annoncées par le candidat Emmanuel Macron dès la campagne présidentielle couplées avec les dispositifs mis en place suite à la crise des gilets jaunes (prime défiscalisée, augmentation de la prime d’activité, baisse des cotisations salariales, suppression de la taxe d’habitation et de la hausse de la CSG sur les petites retraites…). Cette année fut aussi celle de la création d’emplois avec un taux de chômage (8.5% de la population active) au plus bas depuis 2009 selon l’INSEE. Toutes ces mesures et analyses vont dans le bon sens et je formule le vœu que la Corse continue de s’inscrire dans cette dynamique bénéfique pour sa population.
Malgré ces indicateurs positifs, notre île semble replonger dans un cycle de violences aussi divers qu’inquiétant. Aucune forme de violence n’est acceptable dans notre société, le seul chemin pour un avenir meilleur étant celui du travail, de la solidarité et de la paix. Pour s’attaquer à ce fléau, il faudra réunir les conditions d’un développement économique et social harmonieux au profit de chaque insulaire. Avec la Collectivité unique de Corse, la majorité territoriale nationaliste devra enfin inscrire résolument notre île dans une phase de développement claire, en faisant un choix stratégique sur le modèle économique qu’elle entend présenter.
Aussi, nous espérons que la révision constitutionnelle à venir et le prochain projet de loi 3D « Décentralisation, différenciation et déconcentration » permettra à la Corse d’atteindre davantage d’autonomie pour une application efficace des lois votées au Palais Bourbon qui sont parfois inadaptées à notre territoire. Notre groupe prendra toute sa juste place pour mener à bien cette réflexion.
L’année 2020 sera également marquée par les élections municipales, lesquelles ont une réelle résonance démocratique en France et nous savons qu’ici aussi la population est très attachée à l’échelon communal et au rôle que représente le Maire. Je conclurai en lançant un appel à toutes les femmes et hommes de bonne volonté qui souhaitent se lancer dans cette formidable aventure démocratique. La démocratie et le respect de la personne seront les seuls remparts qui permettront à la Corse de ne pas retomber dans les travers qu’elle a connus par le passé.
Per una Corsica sana, vi pregu a pace e a salute.
Michel Stefani
En 2019, il a été beaucoup question des “privilèges“ de certaines catégories professionnelles : gaziers électriciens, cheminots, fonctionnaires… Le gouvernement, le déjà retraité de la banque Rothschild qui abandonne généreusement son indemnité de président de la République, la ribambelle de députés à leurs bottes, consacrent énormément de temps à dénoncer ces travailleurs responsables, à leurs yeux, des inégalités engendrées par la société dont ils sont les véritables fondateurs.
Chez ces gens là la richesse est naturelle comme la pauvreté l’est en face. C’est pourquoi ils nous promettent un régime de retraite dit “universel“ unique et juste de leur point de vue. 90 milliards d’euros, voila ce que la casse du système solidaire par répartition, permettrait de transférer dans les coffres des puissances d’argent alors que l’âge de départ en retraite serait sans cesse repoussé et le montant des pensions rabaissé jusqu’à 55 % du dernier salaire.
Les travailleurs ne s’y trompent pas. Ils n’ont pas besoin de la pédagogie gouvernementale relayée à satiété par les médias en mission commandée. C’est une guerre sociale qui se mène contre eux avec un vocabulaire utilisé à contre sens par la Macronie : “solidarité“, “universalité“, “équité“... Sur dix employés et ouvriers deux seulement soutiennent la funeste réforme des marionnettes du MEDEF Edouard Macron et Emmanuel Philippe.
En ce début d’année 2020 nos vœux sont ceux des luttes populaires pour le progrès social imaginé à la Libération par des hommes comme Ambroise Croizat ministre communiste et père de la Sécurité sociale. Pour construire un meilleur avenir nous lui emprunterons ces mots prononcés au moment de sa nomination le 24 novembre 1945 : « La vie désormais ne sera plus une charge ou un calvaire. Ainsi ferons-nous de la retraite, non plus l’antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie ! ».
Bon annu Pace e Salute a tutti
Chez ces gens là la richesse est naturelle comme la pauvreté l’est en face. C’est pourquoi ils nous promettent un régime de retraite dit “universel“ unique et juste de leur point de vue. 90 milliards d’euros, voila ce que la casse du système solidaire par répartition, permettrait de transférer dans les coffres des puissances d’argent alors que l’âge de départ en retraite serait sans cesse repoussé et le montant des pensions rabaissé jusqu’à 55 % du dernier salaire.
Les travailleurs ne s’y trompent pas. Ils n’ont pas besoin de la pédagogie gouvernementale relayée à satiété par les médias en mission commandée. C’est une guerre sociale qui se mène contre eux avec un vocabulaire utilisé à contre sens par la Macronie : “solidarité“, “universalité“, “équité“... Sur dix employés et ouvriers deux seulement soutiennent la funeste réforme des marionnettes du MEDEF Edouard Macron et Emmanuel Philippe.
En ce début d’année 2020 nos vœux sont ceux des luttes populaires pour le progrès social imaginé à la Libération par des hommes comme Ambroise Croizat ministre communiste et père de la Sécurité sociale. Pour construire un meilleur avenir nous lui emprunterons ces mots prononcés au moment de sa nomination le 24 novembre 1945 : « La vie désormais ne sera plus une charge ou un calvaire. Ainsi ferons-nous de la retraite, non plus l’antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie ! ».
Bon annu Pace e Salute a tutti
Jean-Martin Mondoloni
Au seuil de cette nouvelle année, je souhaite adresser à tous les Corses mes vœux les plus sincères de paix, de santé et de prospérité. Parce que les fêtes sont souvent le moment qui révèle l’absence des proches disparus, mes pensées vont prioritairement à toutes celles et ceux que cette année ont laissé endeuillés par la perte d’un être cher.
Je pense aussi et enfin aux jeunes générations auxquelles nous devons redonner l’espoir que la Corse porte en elle les fruits du développement économique, de la préservation de ses spécificités, et de son épanouissement au sein d’une société apaisée qui sache tourner le dos à toutes les formes de violence. Aussi, je formule le souhait d’une réussite collective à l’heure où notre île est confrontée à des défis d’envergure qui exigent la prise de décisions responsables et pragmatiques, notamment en termes de gestion des déchets. La Corse doit s’engager dans un modèle vertueux sur ce dossier sans se laisser enfermer dans des logiques dogmatiques ou prédatrices.
L’année 2019 semble avoir été celle de la prise de conscience de l’urgence climatique à tous les échelons de responsabilité. L’année 2020 sera-t-elle celle du passage de la prise de conscience à une logique d’actions ? La Collectivité peut et doit être force de proposition en matière environnementale. Les débats qui animent la vie politique nationale et internationale autour de la transition écologique et de la nécessaire substitution des énergies fossiles doivent nous rappeler que la Corse dispose de potentialités pour constituer un modèle alternatif. Notre devoir collectif est de prendre les décisions qui s’imposent pour faire de la Corse un exemple environnemental. C’est l’ambition que je forge pour 2020 qui sera une année charnière.
Tournée vers ces objectifs, la Corse pourra avancer.
In grazia di Diu, Pace e Salute a tutti,
Je pense aussi et enfin aux jeunes générations auxquelles nous devons redonner l’espoir que la Corse porte en elle les fruits du développement économique, de la préservation de ses spécificités, et de son épanouissement au sein d’une société apaisée qui sache tourner le dos à toutes les formes de violence. Aussi, je formule le souhait d’une réussite collective à l’heure où notre île est confrontée à des défis d’envergure qui exigent la prise de décisions responsables et pragmatiques, notamment en termes de gestion des déchets. La Corse doit s’engager dans un modèle vertueux sur ce dossier sans se laisser enfermer dans des logiques dogmatiques ou prédatrices.
L’année 2019 semble avoir été celle de la prise de conscience de l’urgence climatique à tous les échelons de responsabilité. L’année 2020 sera-t-elle celle du passage de la prise de conscience à une logique d’actions ? La Collectivité peut et doit être force de proposition en matière environnementale. Les débats qui animent la vie politique nationale et internationale autour de la transition écologique et de la nécessaire substitution des énergies fossiles doivent nous rappeler que la Corse dispose de potentialités pour constituer un modèle alternatif. Notre devoir collectif est de prendre les décisions qui s’imposent pour faire de la Corse un exemple environnemental. C’est l’ambition que je forge pour 2020 qui sera une année charnière.
Tournée vers ces objectifs, la Corse pourra avancer.
In grazia di Diu, Pace e Salute a tutti,