Le risque de voir l’extrême droite s’emparer du pouvoir suprême dans notre pays n’a jamais été aussi grand.
Si ce drame advenait – Parce que ce serait bien un drame – le réveil serait brutal et cruel, y compris pour tous ceux qui auraient pu, par colère, par désarroi, par dépit, par rancœur, par ignorance ou par calcul, se laisser tenter par cette voie sans issue et sans retour.
Ce serait un séisme politique majeur dont personne ne mesure en réalité les effets ravageurs, durables, pour notre pays d’abord, et pour son peuple, mais aussi pour l’Union Européenne qui garantit la paix du Continent depuis plus de 70 ans et qui, après le Brexit, n’y survivrait pas.
Le monde dans lequel nous vivons, déjà si instable, si menacé n’a pas besoin de cela.
Alors évitons, tous, ensemble, cette régression qui se traduirait à coup sûr par un désastre économique, social et, pire encore, moral.
Nous devons refuser, clairement, nettement, fermement le Front National, de toutes nos forces, la haine qu’il cultive, l’isolement qu’il promet, les mensonges qu’il véhicule, la division qu’il entretient, les solutions simplistes et folles qu’il propose, bref les dangers qu’il porte et qui conduiraient à la ruine et au malheur.
En Corse, le score du premier tour nous a fait mal. Pourtant, la Corse et les corses n’ont rien à voir avec les fausses valeurs du Front National et rien à attendre de son projet crépusculaire.
Oui, ici et dans tout le pays, il est encore temps de choisir, avec Emmanuel Macron, la voie de l’apaisement, de la réconciliation, du renouveau économique, social, culturel et moral, la voie du progrès et de l’espoir.
Le 7 mai, votons pour la République, pour la Corse, pour la France.
Nous ne doutons pas que les élus de Corse épris de démocratie sauront partager et relayer ce message.
Le 7 mai, votons pour l’avenir.
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