L'assessora dei trasporti, Barbara Manca, et la présidente de l'OTC, Flora Mattei, (au centre) ont participé à une réunion ce mardi après-midi afin travailler conjointement sur le renforcement des liaisons entre la Corse et la Sardaigne.
Séparées par un bras de mer de seulement 12 km, la Corse et la Sardaigne se sont longtemps tournées le dos. Les exécutifs des deux « isule surelle » entendent désormais resserrer les liens dans tous les secteurs. Dopée par l’élection d’Alessandra Todde, la nouvelle présidente issue du Movimento Cinque Stelle à la tête de la région autonome de Sardaigne depuis février dernier, cette volonté politique s’articule avant tout par un développement des liaisons, encore rares entre les deux îles. Dans cette optique, une réunion de travail était organisée ce mardi après-midi dans les locaux de la Collectivité de Corse à Ajaccio entre la présidente de l’Office des Transports de la Corse (OTC), Flora Mattei, et son homologue sarde, l’assessora dei trasporti Barbara Manca, et leurs services respectifs.
« Il y a des programmes de coopération qui s’activent à tous les niveaux, mais le volet transports est très important », explique Flora Mattei en insistant : « Les transports doivent être le trait d’union pour toute coopération, échanges commerciaux, professionnels ou universitaires que l’on va pouvoir faire entre la Corse et la Sardaigne ». Afin de commencer à dessiner l’avenir, les services en charge des transports dans les deux îles ont avant tout souhaité faire un état des lieux de ce qui existe déjà pour pouvoir réfléchir à de nouvelles stratégies. « En termes d’existant à l’année entre les deux îles nous ne comptons qu’un lien : la rotation maritime entre Bonifacio et Santa Teresa di Gallura. Et été comme hiver nous rencontrons des problèmes sur cette ligne », rappelle la présidente de l’OTC. Convenant qu’il est impossible de développer une collaboration pérenne et fructueuse sans que la fiabilité du retour en Corse soit assurée, elle indique : « Nous voulons prendre en compte l’éco-système qui existe déjà et voir ce qu’en tant que puissances publiques nous pouvons proposer en complément de cette offre privée. Il faut assurer une régularité à l’année et pas seulement quand c’est lucratif pour les opérateurs privés. Le but c’est aussi d’inclure ces opérateurs privés et de voir comment ils sont en capacité de travailler dans le cadre d’un service public transfrontalier entre la Corse et la Sardaigne ».
« L’urgence, c’est la ligne entre Bonifacio et Santa Teresa di Gallura. Il est nécessaire de réfléchir à comment renforcer cette liaison qui a un intérêt majeur », appuie pour sa part Barbara Manca. « Mais nous commençons également à réfléchir à quelques liaisons complémentaires qui pourraient peut-être garantir une plus grande fiabilité, notamment face aux conditions météorologiques qui constituent le risque principal d’interruption des liaisons durant l’année et surtout durant la saison hivernale », ajoute l’assessora dei trasporti en annonçant que des discussions permanentes seront mises en place entre les services des transports des deux îles afin de travailler sur de tels projets.
Afin de mettre un coup de boost au développement des liaisons transfrontalières entre la Corse et la Sardaigne, les exécutifs des deux îles espèrent le remettre sur le devant de la scène à l’occasion du prochain comité du traité de coopération renforcé entre la France et l’Italie, dit du Traité du Quirinal. « Si le comité du Traité du Quirinal se tient en octobre, nous souhaitons proposer un certain nombre de projets en commun pour permettre vraiment à cette coopération d’être plus palpable », dévoile Flora Mattei. La présidente de l’OTC affirme dans ce droit fil que de premiers « jalons » de projets ont été posés et que des « pistes se dessinent aussi bien au niveau maritime qu’aérien ».
Sur le secteur aérien justement, « où tout reste à construire », à l’automne dernier, le premier comité du Traité du Quirinal avait acté le lancement d’un groupe de travail sur la coopération aérienne et maritime entre la Corse, la Sardaigne, la Toscane, la Ligurie et le Lazio. Au sortir de la réunion de ce mardi, Flora Mattei a confirmé qu’une création de flux aériens entre la Toscane, la Corse et la Sardaigne, qui « permettraient d’avoir un désenclavement des deux îles » était à l’étude. De quoi augurer un renforcement des liaisons quotidiennes qui permettrait d’entrevoir une redéfinition des rapports entre les îles en renforçant notamment leurs échanges économiques et le tourisme, selon les deux conseillères exécutives. Reste à étudier tous ces projets et à les sécuriser sur le plan juridique et sur le plan technique avant d’imaginer les voir mis en œuvre.
« Il y a des programmes de coopération qui s’activent à tous les niveaux, mais le volet transports est très important », explique Flora Mattei en insistant : « Les transports doivent être le trait d’union pour toute coopération, échanges commerciaux, professionnels ou universitaires que l’on va pouvoir faire entre la Corse et la Sardaigne ». Afin de commencer à dessiner l’avenir, les services en charge des transports dans les deux îles ont avant tout souhaité faire un état des lieux de ce qui existe déjà pour pouvoir réfléchir à de nouvelles stratégies. « En termes d’existant à l’année entre les deux îles nous ne comptons qu’un lien : la rotation maritime entre Bonifacio et Santa Teresa di Gallura. Et été comme hiver nous rencontrons des problèmes sur cette ligne », rappelle la présidente de l’OTC. Convenant qu’il est impossible de développer une collaboration pérenne et fructueuse sans que la fiabilité du retour en Corse soit assurée, elle indique : « Nous voulons prendre en compte l’éco-système qui existe déjà et voir ce qu’en tant que puissances publiques nous pouvons proposer en complément de cette offre privée. Il faut assurer une régularité à l’année et pas seulement quand c’est lucratif pour les opérateurs privés. Le but c’est aussi d’inclure ces opérateurs privés et de voir comment ils sont en capacité de travailler dans le cadre d’un service public transfrontalier entre la Corse et la Sardaigne ».
« L’urgence, c’est la ligne entre Bonifacio et Santa Teresa di Gallura. Il est nécessaire de réfléchir à comment renforcer cette liaison qui a un intérêt majeur », appuie pour sa part Barbara Manca. « Mais nous commençons également à réfléchir à quelques liaisons complémentaires qui pourraient peut-être garantir une plus grande fiabilité, notamment face aux conditions météorologiques qui constituent le risque principal d’interruption des liaisons durant l’année et surtout durant la saison hivernale », ajoute l’assessora dei trasporti en annonçant que des discussions permanentes seront mises en place entre les services des transports des deux îles afin de travailler sur de tels projets.
Afin de mettre un coup de boost au développement des liaisons transfrontalières entre la Corse et la Sardaigne, les exécutifs des deux îles espèrent le remettre sur le devant de la scène à l’occasion du prochain comité du traité de coopération renforcé entre la France et l’Italie, dit du Traité du Quirinal. « Si le comité du Traité du Quirinal se tient en octobre, nous souhaitons proposer un certain nombre de projets en commun pour permettre vraiment à cette coopération d’être plus palpable », dévoile Flora Mattei. La présidente de l’OTC affirme dans ce droit fil que de premiers « jalons » de projets ont été posés et que des « pistes se dessinent aussi bien au niveau maritime qu’aérien ».
Sur le secteur aérien justement, « où tout reste à construire », à l’automne dernier, le premier comité du Traité du Quirinal avait acté le lancement d’un groupe de travail sur la coopération aérienne et maritime entre la Corse, la Sardaigne, la Toscane, la Ligurie et le Lazio. Au sortir de la réunion de ce mardi, Flora Mattei a confirmé qu’une création de flux aériens entre la Toscane, la Corse et la Sardaigne, qui « permettraient d’avoir un désenclavement des deux îles » était à l’étude. De quoi augurer un renforcement des liaisons quotidiennes qui permettrait d’entrevoir une redéfinition des rapports entre les îles en renforçant notamment leurs échanges économiques et le tourisme, selon les deux conseillères exécutives. Reste à étudier tous ces projets et à les sécuriser sur le plan juridique et sur le plan technique avant d’imaginer les voir mis en œuvre.