La cour surplombant la mer Tyrrhénienne, qui a vu passer des générations d’élèves bastiais a repris du service ce lundi avec des profils rajeunis et, nul doute, autochtones. L'aile nord de l'école élémentaire Georges Charpak de Toga a en effet changé de locataires et accueille désormais une école maternelle immersive portée par l'association Scola Corsa.
Lina Maria, Clemente, Davia, Dumenicu font partie des 15 écoliers dont les parents ont fait le choix du corse. "J'ai choisi cette école pour le soucis de transmission de la langue, explique Ange-Toussaint Pietrera papa du petit Andria - Le système public a peut être plus de limites que le système immersif et c'est une expérience que l'on voulait suivre. En plus ce sont des petits effectifs, un cadre idéal pour pouvoir favoriser l'apprentissage du corse."
De accueil, à l'enseignement en passant par les activités péri-scolaires, l'intégralité de la scolarité de l'enfant se fera en effet en langue corse et le français sera introduit en classe de CE1. L’objectif est donc celui d'accompagner les élèves à jusqu'à la fin de l'école primaire, afin qu'ils maîtrisent les fondamentaux de la langue et de la culture corse.
"Cette méthodologie a déjà fait ses preuves", précise Ghjiseppu Turchini, président de l'association Scola Corsa qui rappelle que A Scola Corsa s'inscrit dans le réseau d'écoles immersives en langue régionale Eskolim qui a déjà des établissements en Alsace, Occitanie, au Pays Basque, et en Bretagne où la filière scolarise des enfants de la maternelle au baccalauréat.
Pour l’heure, l'école ne peut donc compter que sur elle-même pour offrir un enseignement immersif à ses 27 élèves de petite et moyenne section inscrits à Bastia et Biguglia. Un début qui est de bon augure et qui constitue un réel progrès pour la sauvegarde et la transmission du Corse.
Le lien vers la cagnotte : Crowdfunding A Scola Corsa
Lina Maria, Clemente, Davia, Dumenicu font partie des 15 écoliers dont les parents ont fait le choix du corse. "J'ai choisi cette école pour le soucis de transmission de la langue, explique Ange-Toussaint Pietrera papa du petit Andria - Le système public a peut être plus de limites que le système immersif et c'est une expérience que l'on voulait suivre. En plus ce sont des petits effectifs, un cadre idéal pour pouvoir favoriser l'apprentissage du corse."
De accueil, à l'enseignement en passant par les activités péri-scolaires, l'intégralité de la scolarité de l'enfant se fera en effet en langue corse et le français sera introduit en classe de CE1. L’objectif est donc celui d'accompagner les élèves à jusqu'à la fin de l'école primaire, afin qu'ils maîtrisent les fondamentaux de la langue et de la culture corse.
"Cette méthodologie a déjà fait ses preuves", précise Ghjiseppu Turchini, président de l'association Scola Corsa qui rappelle que A Scola Corsa s'inscrit dans le réseau d'écoles immersives en langue régionale Eskolim qui a déjà des établissements en Alsace, Occitanie, au Pays Basque, et en Bretagne où la filière scolarise des enfants de la maternelle au baccalauréat.
Une rentrée historique
Une première sur l'île saluée ce lundi matin par la présence de nombreux élus qui ont assisté l'association dans la création de ce projet qui pourrait ouvrir la porte à une scolarité immersive, mais, pour le moment, en indépendance financière.
L’agrément de l’Education Nationale, qui prendra en charge une partie des dépenses, n'interviendra en effet que dans trois ans. D'ici là Scola corsa doit faire ses preuves seule et s'autofinancer puisque le soutien de institutions publiques, comme celui offert par les municipalités de Bastia et Biguglia qui ont mis à disposition des locaux rénovés, ne pourront intervenir que sur autorisation préfectorale.
Pour l’heure, l'école ne peut donc compter que sur elle-même pour offrir un enseignement immersif à ses 27 élèves de petite et moyenne section inscrits à Bastia et Biguglia. Un début qui est de bon augure et qui constitue un réel progrès pour la sauvegarde et la transmission du Corse.
Le lien vers la cagnotte : Crowdfunding A Scola Corsa
Le président du conseil exécutif, Gilles Simeoni, le maire de Bastia, Pierre Savelli, son adjointe Ivana Polisini, déléguée à la politique éducative et à la petite enfance, les députés Michel Castellani et Jean-Félix Acquaviva, et l'eurodeputé François Alfonsi étaient aussi présents