Le créateur du luxueux domaine hôtelier de Murtoli, Paul Canarelli, accusé d'avoir organisé frauduleusement son insolvabilité pour ne pas avoir à payer de condamnations pécuniaires prononcées par la justice, a été relaxé vendredi par le tribunal d'Ajaccio.
L'artiste Anne de Carbuccia avait déposé une citation directe devant le tribunal contre Paul Canarelli qu'elle accusait d'avoir transféré, en 2013, 990.000 euros de bénéfices au capital de sa société SAS Murtoli pour vider les comptes en cas de condamnation dans la procédure qu'elle avait engagée contre lui.
Après 20 ans de procédures judiciaires, Paul Canarelli avait finalement été définitivement condamné en septembre 2024 pour violation de domicile, dégradations et vol à notamment un an de prison avec sursis pour avoir pris possession de la somptueuse demeure enclavée sur les terres du domaine de Murtoli et achetée par Mme Carbuccia en 2001.
Il avait également été condamné à lui payer 80.000 euros de dommages et intérêts et 20.000 euros de frais, des sommes jamais réglées et objet de ce procès. Le transfert de bénéfices au capital avait été fait un mois après les réquisitions d'un avocat général de la cour de cassation de casser une décision de justice favorable à M. Canarelli, avait assuré Me Marc Maroselli pour Mme Carbuccia, pointant que l'homme d'affaires savait alors que "la foudre pénale" pouvait "s'abattre sur lui".
A la barre, M. Canarelli avait argué "uniquement d'un acte de gestion", "une augmentation de capital" effectuée "à la demande de (s)es partenaires financiers".
Interrogé par la présidente pour savoir pourquoi il n'avait pas payé les sommes dues, M. Canarelli avait répondu: "C'est mon côté taquin", "je vais les verser cet après-midi", "j'ai joué", "j'ai fait durer le temps".
"Quasiment un aveu de culpabilité", avait estimé Me Maroselli, demandant 30.000 euros de dommages et intérêts et 15.000 euros de frais.
Me Philippe Dehapiot avait lui plaidé la relaxe de M. Canarelli, dénonçant un abus de constitution de partie civile et réclamant 50.000 euros de dommages et intérêts.
Le tribunal a relaxé M. Canarelli mais l'a débouté de ses demandes. Il a accepté la constitution de partie civile de Mme Carbuccia mais l'a également déboutée de ses demandes. "La satisfaction d'Anne de Carbuccia c'est au moins que ça l'ait contraint à payer le principal de ce qu'il devait", soit 110.000 euros, a réagi auprès de l'AFP Me Maroselli, pointant qu'il devait toujours "40.000 euros d'intérêts".
L'artiste Anne de Carbuccia avait déposé une citation directe devant le tribunal contre Paul Canarelli qu'elle accusait d'avoir transféré, en 2013, 990.000 euros de bénéfices au capital de sa société SAS Murtoli pour vider les comptes en cas de condamnation dans la procédure qu'elle avait engagée contre lui.
Après 20 ans de procédures judiciaires, Paul Canarelli avait finalement été définitivement condamné en septembre 2024 pour violation de domicile, dégradations et vol à notamment un an de prison avec sursis pour avoir pris possession de la somptueuse demeure enclavée sur les terres du domaine de Murtoli et achetée par Mme Carbuccia en 2001.
Il avait également été condamné à lui payer 80.000 euros de dommages et intérêts et 20.000 euros de frais, des sommes jamais réglées et objet de ce procès. Le transfert de bénéfices au capital avait été fait un mois après les réquisitions d'un avocat général de la cour de cassation de casser une décision de justice favorable à M. Canarelli, avait assuré Me Marc Maroselli pour Mme Carbuccia, pointant que l'homme d'affaires savait alors que "la foudre pénale" pouvait "s'abattre sur lui".
A la barre, M. Canarelli avait argué "uniquement d'un acte de gestion", "une augmentation de capital" effectuée "à la demande de (s)es partenaires financiers".
Interrogé par la présidente pour savoir pourquoi il n'avait pas payé les sommes dues, M. Canarelli avait répondu: "C'est mon côté taquin", "je vais les verser cet après-midi", "j'ai joué", "j'ai fait durer le temps".
"Quasiment un aveu de culpabilité", avait estimé Me Maroselli, demandant 30.000 euros de dommages et intérêts et 15.000 euros de frais.
Me Philippe Dehapiot avait lui plaidé la relaxe de M. Canarelli, dénonçant un abus de constitution de partie civile et réclamant 50.000 euros de dommages et intérêts.
Le tribunal a relaxé M. Canarelli mais l'a débouté de ses demandes. Il a accepté la constitution de partie civile de Mme Carbuccia mais l'a également déboutée de ses demandes. "La satisfaction d'Anne de Carbuccia c'est au moins que ça l'ait contraint à payer le principal de ce qu'il devait", soit 110.000 euros, a réagi auprès de l'AFP Me Maroselli, pointant qu'il devait toujours "40.000 euros d'intérêts".