(Photo d'illustration)
Nez et épaule cassés, tympan perforé, l’agression qui s’est déroulée le 17 avril 2023 devant la centrale thermique de Lucciana avait causé de lourdes blessures au secrétaire général de la CGT Énergie Corse, Xavier Nesa. Au point que ce dernier s’était vu prescrire 30 jours d’ITT.
Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Bastia a reconnu le représentant du personnel et militant du STC, Sébastien Mariani, coupable de ces faits et a prononcé à son encontre une condamnation d’un an de prison avec sursis, conformément à ce qui avait été requis par le procureur lors de l’audience du 23 février dernier. Le syndicaliste a par ailleurs été reconnu coupable de « violences commises en réunion sans incapacité » sur Michel Fazzini et Franck Rinaldi.
« Cette condamnation est le résultat des éléments objectifs qui ont été recueillis pendant l’enquête préliminaire. Il aura fallu énormément de courage dans la procédure à mon client et ses deux amis qui étaient parties civiles pour assumer la décision de laisser faire l’enquête et de ne pas succomber aux facilités d’indiquer des pistes ou des noms », a réagi Me Stéphane Nesa, l’avocat de Xavier Nesa, après l’audience. « C’est une décision d’autant plus équilibrée que la constitution de partie civile d’EDF, qui n’a vraiment pas joué son rôle dans ce cheminement, a été rejetée. Du point de vue des trois représentants de la CGT qui étaient représentés, la direction avait clairement fait son choix, c’est-à-dire celui du STC car c’était le syndicat qui avait permis de briser la grève à l’époque où il y avait un débat relativement nourri sur l’avenir des retraites », a-t-il ajouté
Pour rappel, cette agression, commise alors que le mouvement de protestation contre la réforme des retraites battait son plein, faisait suite à un contexte de tensions existant entre les deux syndicats.
La défense a d’ores et déjà annoncé qu’elle allait faire appel de cette décision, alors que Sébastien Mariani a toujours contesté les faits qui lui sont reprochés.
Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Bastia a reconnu le représentant du personnel et militant du STC, Sébastien Mariani, coupable de ces faits et a prononcé à son encontre une condamnation d’un an de prison avec sursis, conformément à ce qui avait été requis par le procureur lors de l’audience du 23 février dernier. Le syndicaliste a par ailleurs été reconnu coupable de « violences commises en réunion sans incapacité » sur Michel Fazzini et Franck Rinaldi.
« Cette condamnation est le résultat des éléments objectifs qui ont été recueillis pendant l’enquête préliminaire. Il aura fallu énormément de courage dans la procédure à mon client et ses deux amis qui étaient parties civiles pour assumer la décision de laisser faire l’enquête et de ne pas succomber aux facilités d’indiquer des pistes ou des noms », a réagi Me Stéphane Nesa, l’avocat de Xavier Nesa, après l’audience. « C’est une décision d’autant plus équilibrée que la constitution de partie civile d’EDF, qui n’a vraiment pas joué son rôle dans ce cheminement, a été rejetée. Du point de vue des trois représentants de la CGT qui étaient représentés, la direction avait clairement fait son choix, c’est-à-dire celui du STC car c’était le syndicat qui avait permis de briser la grève à l’époque où il y avait un débat relativement nourri sur l’avenir des retraites », a-t-il ajouté
Pour rappel, cette agression, commise alors que le mouvement de protestation contre la réforme des retraites battait son plein, faisait suite à un contexte de tensions existant entre les deux syndicats.
La défense a d’ores et déjà annoncé qu’elle allait faire appel de cette décision, alors que Sébastien Mariani a toujours contesté les faits qui lui sont reprochés.