Après les violences qui ont éclaté en marge de la rencontre ACA-OM ce samedi soir, le parquet d’Ajaccio a ouvert deux enquêtes pour violences en réunion ce dimanche 4 juin.
La première concerne l’agression d’un Journaliste Reporter d’Images (JRI) de France 3 Corse Via Stella dans une station-service à l’entrée de la cité impériale. La préfecture de Corse-du-Sud relate que le cameraman a été pris à partie par des supporters marseillais « fortement alcoolisés » alors qu’il essayait de les filmer. « De premiers éléments font état de violences importantes commises par un groupe d’individus dont on est en train de rechercher les identités. Une garde à vue a été initiée à 1h15 », a indiqué de son côté le procureur de la République d’Ajaccio. Selon la chaîne de télévision régionale, « le matériel du journaliste a été détérioré et la carte mémoire contenant les images a été subtilisée ». Choqué, ce dernier a été brièvement hospitalisé et s’est vu notifier une ITT de trois jours. « La direction et la rédaction de France 3 Corse ViaStella, ainsi que la direction du réseau régional de France condamnent fermement ces actes et vont déposer plainte », ajoute la chaîne.
Identifier les auteurs de ces faits
Par ailleurs, une seconde enquête a été ouverte suite à l’agression du jeune Kenzo et sa famille. Cet enfant de 8 ans atteint d’un cancer, fervent supporter marseillais, a été invité en loge lors de ce dernier match de la saison de Ligue 1 afin de réaliser son « rêve » de rencontrer les joueurs de l’OM. Ce qui devait être un moment de joie s’est transformé en cauchemar après que plusieurs supporters ajacciens se soient introduits dans la loge où ils ont « honteusement violenté » la famille. « Nous avons demandé à ce que tous les moyens soient mis en œuvre pour identifier les auteurs de ces faits inqualifiables dans les plus brefs délais », a annoncé le procureur de la République d’Ajaccio Nicolas Septe.
Sur les réseaux sociaux, le maire d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, s’est indigné de ces actes de violence. « Mon total soutien au petit Kenzo et à ses parents, victimes d'une agression gratuite et scandaleuse hier au stade. Tout comme au journaliste de France 3 Via Stella brutalisé dans l'exercice de ses fonctions. Je suis indigné par ces actes qui témoignent d'une inquiétante perte de valeurs », a-t-il écrit.
Outre ces deux agressions, la préfecture de Corse a indiqué que des voitures ont été détériorées par des rayures et au niveau des rétroviseurs aux abords du stade.
Quelque 550 supporters marseillais étaient présents lors de cette rencontre.
La première concerne l’agression d’un Journaliste Reporter d’Images (JRI) de France 3 Corse Via Stella dans une station-service à l’entrée de la cité impériale. La préfecture de Corse-du-Sud relate que le cameraman a été pris à partie par des supporters marseillais « fortement alcoolisés » alors qu’il essayait de les filmer. « De premiers éléments font état de violences importantes commises par un groupe d’individus dont on est en train de rechercher les identités. Une garde à vue a été initiée à 1h15 », a indiqué de son côté le procureur de la République d’Ajaccio. Selon la chaîne de télévision régionale, « le matériel du journaliste a été détérioré et la carte mémoire contenant les images a été subtilisée ». Choqué, ce dernier a été brièvement hospitalisé et s’est vu notifier une ITT de trois jours. « La direction et la rédaction de France 3 Corse ViaStella, ainsi que la direction du réseau régional de France condamnent fermement ces actes et vont déposer plainte », ajoute la chaîne.
Identifier les auteurs de ces faits
Par ailleurs, une seconde enquête a été ouverte suite à l’agression du jeune Kenzo et sa famille. Cet enfant de 8 ans atteint d’un cancer, fervent supporter marseillais, a été invité en loge lors de ce dernier match de la saison de Ligue 1 afin de réaliser son « rêve » de rencontrer les joueurs de l’OM. Ce qui devait être un moment de joie s’est transformé en cauchemar après que plusieurs supporters ajacciens se soient introduits dans la loge où ils ont « honteusement violenté » la famille. « Nous avons demandé à ce que tous les moyens soient mis en œuvre pour identifier les auteurs de ces faits inqualifiables dans les plus brefs délais », a annoncé le procureur de la République d’Ajaccio Nicolas Septe.
Sur les réseaux sociaux, le maire d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, s’est indigné de ces actes de violence. « Mon total soutien au petit Kenzo et à ses parents, victimes d'une agression gratuite et scandaleuse hier au stade. Tout comme au journaliste de France 3 Via Stella brutalisé dans l'exercice de ses fonctions. Je suis indigné par ces actes qui témoignent d'une inquiétante perte de valeurs », a-t-il écrit.
Outre ces deux agressions, la préfecture de Corse a indiqué que des voitures ont été détériorées par des rayures et au niveau des rétroviseurs aux abords du stade.
Quelque 550 supporters marseillais étaient présents lors de cette rencontre.