Un second tour définit comme « un combat à mener face à un système que nous dénonçons depuis toujours et qui, jusqu’à aujourd’hui, s’est prononcé dans son immense majorité contre toutes les évolutions en cours dans notre pays ». Tels ont été les mots utilisés par Josepha Giacometti, mardi après-midi, lors de la conférence donnée par Aiacciu Cità Corsa. Un discours pragmatique où la numéro 2 de la liste Aiacciu Cità Corsa a affirmé l’alliance du parti avec la liste de Simon Renucci, afin de contrer leur adversaire commun.
Une alliance qui ne surprend pas outre mesure, tant elle transparaissait dès le début de la campagne des municipales, au point même d’avoir déjà été annoncée à demi mots avant même le résultat de dimanche dernier. « Nous voulons aujourd’hui tenir la place qui est la notre au sein des forces progressistes qui constituent le camp de ceux qui souhaitent une évolution pour la Corse, et qui, sur Aiacciu, veulent se dresser contre un système néfaste pour notre ville », a ainsi déclaré la jeune conseillère territoriale.
Mais pour autant la liste nationaliste affirme ne pas avoir bradé ses propositions de campagne : « Nous n’avons pour cela renoncé à aucun de nos axes de campagne, à aucun de nos engagement, à aucune de nos valeurs, à aucun des fondamentaux qui constituent l’essence de notre combat. Nous le disons clairement, quelque soit le résultat de dimanche prochain, nous porterons la voix d’Aiacciu Cità Corsa à la municipalité avec la détermination qui nous caractérise. Notre programme reste le même : priorité au logement pour les Ajacciens, corsisation des emplois dans la future municipalité telle que nous l’avons toujours défendue aux côtés du STC, mise en œuvre d’une véritable politique en faveur de notre langue et de notre culture », rajoute-t-elle.
Quant aux raisons qui ont conduit la liste nationaliste à s’allier avec celle de l’ancien maire, Paul Leonetti les a détaillé clairement : « Politiquement, nous avons trouvé chez les associés de Simon Renucci, des gens de gauche et de toutes obédiences, disposés à admettre que le peuple corse a des priorités sur sa terre, et qui défendront avec nous le statut de résident, qui défendront la co-officialité. Cela nous paraît une base politique largement suffisante. Pour le reste, leurs préoccupations et leurs priorités ne sont pas contraires aux notres. Le Padduc qu’ils ont signé, et auquel nous avons participé, correspond aux attentes et aux aspirations du peuple corse, totalement en opposition avec celui que proposaient et que défendent les alliés de Laurent Marcangeli. C’est essentiellement sur ces points là que nous trouvons des convergences ».
Par ailleurs, la tête de liste d’Aiacciu Cità Corsa s’est dit « consterné par la désertion » de leurs amis de Femu Aiacciu-Femu a Corsica.
« Nous pensons qu’il y a ce combat à mener, et nous ne varions pas dans notre manière d’agir selon le poids que représentent nos adversaires. Le combat reste le même, les adversaires restent les mêmes. L’ensemble du mouvement national doit se retrouver. Nous, nous avons fait le choix de nous battre quelle que soit la taille de l’adversaire et quel que soit le poids qu’on a pu lui donner. Nous n’avons pas varié nos positions selon cela. Les camps restent définis de la même façon : il y a les évolutionnistes et il y a les conservateurs. Nous avons clairement choisi notre camp en restant nous mêmes puisque, nous le martelons depuis le début de cette campagne, s’il y a un camp des évolutionnistes c’est parce que les nationalistes y sont. Donc les nationalistes doivent y tenir toute leur place, et ne plus être absents des débats ajacciens et de la municipalité », a lancé en écho Josepha Giacometti.
En tout, au terme de discussions, fruit d’un travail de plusieurs semaines, ce ne sont pas moins de neufs membres d’Aiacciu Cità Corsa qui figurent sur la nouvelle liste déposée mardi soir par Simon Renucci. Une liste où Josepha Giacometti figure en 4ème position, et Paul Leonetti en 7ème.
Manon PERELLI
Une alliance qui ne surprend pas outre mesure, tant elle transparaissait dès le début de la campagne des municipales, au point même d’avoir déjà été annoncée à demi mots avant même le résultat de dimanche dernier. « Nous voulons aujourd’hui tenir la place qui est la notre au sein des forces progressistes qui constituent le camp de ceux qui souhaitent une évolution pour la Corse, et qui, sur Aiacciu, veulent se dresser contre un système néfaste pour notre ville », a ainsi déclaré la jeune conseillère territoriale.
Mais pour autant la liste nationaliste affirme ne pas avoir bradé ses propositions de campagne : « Nous n’avons pour cela renoncé à aucun de nos axes de campagne, à aucun de nos engagement, à aucune de nos valeurs, à aucun des fondamentaux qui constituent l’essence de notre combat. Nous le disons clairement, quelque soit le résultat de dimanche prochain, nous porterons la voix d’Aiacciu Cità Corsa à la municipalité avec la détermination qui nous caractérise. Notre programme reste le même : priorité au logement pour les Ajacciens, corsisation des emplois dans la future municipalité telle que nous l’avons toujours défendue aux côtés du STC, mise en œuvre d’une véritable politique en faveur de notre langue et de notre culture », rajoute-t-elle.
Quant aux raisons qui ont conduit la liste nationaliste à s’allier avec celle de l’ancien maire, Paul Leonetti les a détaillé clairement : « Politiquement, nous avons trouvé chez les associés de Simon Renucci, des gens de gauche et de toutes obédiences, disposés à admettre que le peuple corse a des priorités sur sa terre, et qui défendront avec nous le statut de résident, qui défendront la co-officialité. Cela nous paraît une base politique largement suffisante. Pour le reste, leurs préoccupations et leurs priorités ne sont pas contraires aux notres. Le Padduc qu’ils ont signé, et auquel nous avons participé, correspond aux attentes et aux aspirations du peuple corse, totalement en opposition avec celui que proposaient et que défendent les alliés de Laurent Marcangeli. C’est essentiellement sur ces points là que nous trouvons des convergences ».
Par ailleurs, la tête de liste d’Aiacciu Cità Corsa s’est dit « consterné par la désertion » de leurs amis de Femu Aiacciu-Femu a Corsica.
« Nous pensons qu’il y a ce combat à mener, et nous ne varions pas dans notre manière d’agir selon le poids que représentent nos adversaires. Le combat reste le même, les adversaires restent les mêmes. L’ensemble du mouvement national doit se retrouver. Nous, nous avons fait le choix de nous battre quelle que soit la taille de l’adversaire et quel que soit le poids qu’on a pu lui donner. Nous n’avons pas varié nos positions selon cela. Les camps restent définis de la même façon : il y a les évolutionnistes et il y a les conservateurs. Nous avons clairement choisi notre camp en restant nous mêmes puisque, nous le martelons depuis le début de cette campagne, s’il y a un camp des évolutionnistes c’est parce que les nationalistes y sont. Donc les nationalistes doivent y tenir toute leur place, et ne plus être absents des débats ajacciens et de la municipalité », a lancé en écho Josepha Giacometti.
En tout, au terme de discussions, fruit d’un travail de plusieurs semaines, ce ne sont pas moins de neufs membres d’Aiacciu Cità Corsa qui figurent sur la nouvelle liste déposée mardi soir par Simon Renucci. Une liste où Josepha Giacometti figure en 4ème position, et Paul Leonetti en 7ème.
Manon PERELLI