Le 16 octobre 2012, Antoine Sollacaro, 63 ans, était abattu de plusieurs balles de calibre 11,43 mm, par deux hommes à moto, dans une station-service à l’entrée de la route des îles Sanguinaires où l’homme de loi qui s’arrêtait chaque matin pour y acheter son journal avant de rejoindre ses bureaux.
Depuis, Anna-Maria Sollacaro, sa fille, a du mal à cacher sa déception et sa colère face à cette affaire qui n’a jamais été résolue : "En famille, nous sommes dans l'expectative, les questions que nous nous posions le 16 octobre 2012 nous nous les posons toujours aujourd'hui".
En effet, si la moto filmée par les caméras de surveillance de la station-service a pu être retrouvée deux mois après dans un ravin, le conducteur et le passager du véhicule n’ont pas pu être identifiés.
Elle a cependant mené les enquêteurs sur les traces de trois membres présumés de la bande dite du Petit Bar, à Ajaccio, qui, arrêtés et mis en examen, ont bénéficié quelques mois plus tard d’un non-lieu par la chambre d’instruction.
En mars 2015 deux autres mises en examen sont prononcées sur les déclarations d’un repenti, mais les deux hommes seront remis en liberté sous conditions.
« … Après tant d’années nous sommes toujours là pour deux raisons essentielles, signifier à la société notre refus de cette violence aveugle dont chacun peut être victime, témoigner que l’amitié, l’affection, l’admiration du respect et de la considération que nous continuons d’avoir pour Antoine pour l’avocat qu’il fut bien sûr, consciencieux, rigoureux, brillant, courageux, tempêtant contre toute injustice avec une énergie sans cesse renouvelée, pour l’homme aussi et surtout agréable, drôle, bienveillant, époux et père aimant, fier de cette île qu’il aimait tant et qu’il défendit sa vie durant. Il y a eu un barreau avant la tragédie, il y a un barreau après ce n’est pas le même, la vie continue bien sûr, mais il a perdu ce je ne sais quoi d’insouciance et de légèreté qui permet aux gens heureux de prendre conscience de leur bonheur : Anto ùn ci scudaremi mai di tè.»
Après l’allocution de Me Jean-François Casalta, bâtonnier d'Ajaccio, une minute de silence a été observée.
Depuis, Anna-Maria Sollacaro, sa fille, a du mal à cacher sa déception et sa colère face à cette affaire qui n’a jamais été résolue : "En famille, nous sommes dans l'expectative, les questions que nous nous posions le 16 octobre 2012 nous nous les posons toujours aujourd'hui".
En effet, si la moto filmée par les caméras de surveillance de la station-service a pu être retrouvée deux mois après dans un ravin, le conducteur et le passager du véhicule n’ont pas pu être identifiés.
Elle a cependant mené les enquêteurs sur les traces de trois membres présumés de la bande dite du Petit Bar, à Ajaccio, qui, arrêtés et mis en examen, ont bénéficié quelques mois plus tard d’un non-lieu par la chambre d’instruction.
En mars 2015 deux autres mises en examen sont prononcées sur les déclarations d’un repenti, mais les deux hommes seront remis en liberté sous conditions.
« … Après tant d’années nous sommes toujours là pour deux raisons essentielles, signifier à la société notre refus de cette violence aveugle dont chacun peut être victime, témoigner que l’amitié, l’affection, l’admiration du respect et de la considération que nous continuons d’avoir pour Antoine pour l’avocat qu’il fut bien sûr, consciencieux, rigoureux, brillant, courageux, tempêtant contre toute injustice avec une énergie sans cesse renouvelée, pour l’homme aussi et surtout agréable, drôle, bienveillant, époux et père aimant, fier de cette île qu’il aimait tant et qu’il défendit sa vie durant. Il y a eu un barreau avant la tragédie, il y a un barreau après ce n’est pas le même, la vie continue bien sûr, mais il a perdu ce je ne sais quoi d’insouciance et de légèreté qui permet aux gens heureux de prendre conscience de leur bonheur : Anto ùn ci scudaremi mai di tè.»
Après l’allocution de Me Jean-François Casalta, bâtonnier d'Ajaccio, une minute de silence a été observée.