Les revendications portaient sur :
-une prime de transport revalorisée et généraliser à l'ensemble des salariés du secteur privé et aux retraités -l'octroi d'une prime de vie chère pour réduire les écarts du coût de la vie entre notre région et le reste du continent
-le SMIC porté à 1800 € brut
-le contrôle et le blocage des prix des produits de première nécessité
-le développement des services publics pour améliorer le quotidien des populations à travers toute l'île
-des moyens supplémentaires pour les hôpitaux, pour l'action sociale et les EHPAD
-la création d'un pôle public de l'énergie et le maintien de la péréquation des tarifs
-la mise en œuvre de dispositifs d'aide à l'emploi
Un peu d’humour autour d’une « bonne table », n’a pas empêché un discours réitérant les privilèges d’un secteur privé au détriment d’un secteur public qui disparait, la menace économique qui pèse sur les retraités, et la situation inquiétante en Corse où sont battus des records de chômage et de précarité :
« Dans le secteur privé, Macron en laminant à force d'ordonnances le droit du travail a facilité les licenciements, et revu, au profit de l'employeur les règles de négociation, de représentation et de défense collectives des salariés.
Dans ces conditions, en corse comme sur le continent, on assiste à l'abandon des missions de service public, à leur transfert au secteur privé, ce qui se traduit par une dégradation du service rendu à l'usager aussi bien en ville qu’en milieu rural.
A l'hôpital comme dans les établissements accueillant les personnes âgées, la diminution des effectifs et des moyens, ainsi que la dégradation des conditions de travail des personnels ne cesse de se confirmer. Et ce sont nos anciens qui trinquent !
Pendant ce temps, le grand capital local fait main basse sur le commerce, sur les transports et sur le BTP. Et avec la libéralisation du secteur de l'énergie, déjà les appétits s'aiguisent pour s'approprier des secteurs entiers de notre économie. Les ménages, quant à eux, doivent s'attendre à une forte hausse du prix du gaz. L'électricité suivra.
Le rouleau compresseur de la casse sociale et de la paupérisation est lancé.
Comme souvent ce sont les plus défavorisés qui seront les premiers touchés par ces manœuvres. Et la Corse a le triste privilège d'être en tête des régions où la précarité est la plus développée : taux de chômage, bas salaires, RSA, 20 % de la population est sous le seuil de pauvreté. La palme du coût de la vie le plus élevé de France, revient aussi à la corse. Le prix des carburants, du billet de bateau sur la traversée Corse-continent, et des produits alimentaires de première nécessité sont là pour le prouver. Privatisation et (fausse) concurrence n'ont jamais fait baisser les prix.
Il est temps d'en finir avec cette politique. Unissons nos luttes pour faire reculer le gouvernement. »
-une prime de transport revalorisée et généraliser à l'ensemble des salariés du secteur privé et aux retraités -l'octroi d'une prime de vie chère pour réduire les écarts du coût de la vie entre notre région et le reste du continent
-le SMIC porté à 1800 € brut
-le contrôle et le blocage des prix des produits de première nécessité
-le développement des services publics pour améliorer le quotidien des populations à travers toute l'île
-des moyens supplémentaires pour les hôpitaux, pour l'action sociale et les EHPAD
-la création d'un pôle public de l'énergie et le maintien de la péréquation des tarifs
-la mise en œuvre de dispositifs d'aide à l'emploi
Un peu d’humour autour d’une « bonne table », n’a pas empêché un discours réitérant les privilèges d’un secteur privé au détriment d’un secteur public qui disparait, la menace économique qui pèse sur les retraités, et la situation inquiétante en Corse où sont battus des records de chômage et de précarité :
« Dans le secteur privé, Macron en laminant à force d'ordonnances le droit du travail a facilité les licenciements, et revu, au profit de l'employeur les règles de négociation, de représentation et de défense collectives des salariés.
Dans ces conditions, en corse comme sur le continent, on assiste à l'abandon des missions de service public, à leur transfert au secteur privé, ce qui se traduit par une dégradation du service rendu à l'usager aussi bien en ville qu’en milieu rural.
A l'hôpital comme dans les établissements accueillant les personnes âgées, la diminution des effectifs et des moyens, ainsi que la dégradation des conditions de travail des personnels ne cesse de se confirmer. Et ce sont nos anciens qui trinquent !
Pendant ce temps, le grand capital local fait main basse sur le commerce, sur les transports et sur le BTP. Et avec la libéralisation du secteur de l'énergie, déjà les appétits s'aiguisent pour s'approprier des secteurs entiers de notre économie. Les ménages, quant à eux, doivent s'attendre à une forte hausse du prix du gaz. L'électricité suivra.
Le rouleau compresseur de la casse sociale et de la paupérisation est lancé.
Comme souvent ce sont les plus défavorisés qui seront les premiers touchés par ces manœuvres. Et la Corse a le triste privilège d'être en tête des régions où la précarité est la plus développée : taux de chômage, bas salaires, RSA, 20 % de la population est sous le seuil de pauvreté. La palme du coût de la vie le plus élevé de France, revient aussi à la corse. Le prix des carburants, du billet de bateau sur la traversée Corse-continent, et des produits alimentaires de première nécessité sont là pour le prouver. Privatisation et (fausse) concurrence n'ont jamais fait baisser les prix.
Il est temps d'en finir avec cette politique. Unissons nos luttes pour faire reculer le gouvernement. »