Ils étaient plusieurs dizaines à s’être rassemblés vendredi matin devant les grilles du tribunal d’Ajaccio. Des avocats du barreau ajaccien, mais aussi quelques uns de leurs collègues bastiais, venus renforcer les rangs derrière leur bâtonnier Jean-Pierre Seffar.
Vêtus de leurs robes noires, ils ont entamé la montée du cours Napoléon derrière le bâtonnier Dumè Ferrari. Et loin de l’ambiance feutrée des tribunaux, c’est armés de sifflets et bien décidés à faire du bruit sur l’artère principale de la ville, qu’ils ont affiché à nouveau leur détermination à enterrer le projet de loi Macron.
Il faut dire que ce projet provoque la colère des avocats partout en France depuis de nombreuses semaines.
« Le projet de loi Macron a pour objet de renforcer la concurrence dans le secteur des activités dites réglementées. Son but est de réduire le prix des prestations pour favoriser la création d’emplois. Il n’aurait dû viser que les professions à caractère commercial, ce qui n’est pas notre cas », explique le bâtonnier Ferrari, « il risque d’asservir la profession à un contrôle de l’Etat, s’attaquant ainsi à l’indispensable indépendance des avocats, garante d’une justice libre et démocratique. Ce projet de libéralisation de la vie économique va changer la nature de la profession d’avocat en la transformant en profession mercantile », déplore-t-il.
« Le projet de loi Macron est un projet mortifère pour la profession. Si ce projet passe ce sera la fin des petits barreaux et de la justice de proximité. On assistera à la création d’un supermarché du droit, où seule la rentabilité contera », rajoute en écho le bâtonnier de Bastia, Me Jean-Pierre Seffar.
Arrivé devant les grilles de la préfecture, le cortège y a symboliquement déposé une couronne mortuaire bardée d’un « ci-gît le projet de loi Macron ». Avant, quelques instants plus tard ,d’inonder le fronton du bâtiment d’une pluie de codes symbolisant la justice.
Les avocats ajacciens, qui ont entamé une grève illimitée le 17 novembre, entendent bien rester mobilisés jusqu’au 10 décembre prochain, date à laquelle certains d’entre eux rallieront Paris pour participer à une manifestation nationale contre le projet de loi.
Vêtus de leurs robes noires, ils ont entamé la montée du cours Napoléon derrière le bâtonnier Dumè Ferrari. Et loin de l’ambiance feutrée des tribunaux, c’est armés de sifflets et bien décidés à faire du bruit sur l’artère principale de la ville, qu’ils ont affiché à nouveau leur détermination à enterrer le projet de loi Macron.
Il faut dire que ce projet provoque la colère des avocats partout en France depuis de nombreuses semaines.
« Le projet de loi Macron a pour objet de renforcer la concurrence dans le secteur des activités dites réglementées. Son but est de réduire le prix des prestations pour favoriser la création d’emplois. Il n’aurait dû viser que les professions à caractère commercial, ce qui n’est pas notre cas », explique le bâtonnier Ferrari, « il risque d’asservir la profession à un contrôle de l’Etat, s’attaquant ainsi à l’indispensable indépendance des avocats, garante d’une justice libre et démocratique. Ce projet de libéralisation de la vie économique va changer la nature de la profession d’avocat en la transformant en profession mercantile », déplore-t-il.
« Le projet de loi Macron est un projet mortifère pour la profession. Si ce projet passe ce sera la fin des petits barreaux et de la justice de proximité. On assistera à la création d’un supermarché du droit, où seule la rentabilité contera », rajoute en écho le bâtonnier de Bastia, Me Jean-Pierre Seffar.
Arrivé devant les grilles de la préfecture, le cortège y a symboliquement déposé une couronne mortuaire bardée d’un « ci-gît le projet de loi Macron ». Avant, quelques instants plus tard ,d’inonder le fronton du bâtiment d’une pluie de codes symbolisant la justice.
Les avocats ajacciens, qui ont entamé une grève illimitée le 17 novembre, entendent bien rester mobilisés jusqu’au 10 décembre prochain, date à laquelle certains d’entre eux rallieront Paris pour participer à une manifestation nationale contre le projet de loi.
Manon PERELLI